36 ·  ·  · 𝑫𝒐𝒖𝒄𝒆 𝑹𝒆̂𝒗𝒆𝒓𝒊𝒆

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➠ 𝘉𝘳𝘺𝘢𝘯𝘯𝘢
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J'ai passé une nuit étrange, ponctuée de moments où une pression oppressante pesait sur ma poitrine, suivis d'autres où Andrew hantait mes pensées, comme si j'avais le pressentiment qu'il pensait à moi. Mais c'était probablement le fruit de mon imagination. Après tout, il est impossible de lire dans les pensées de quelqu'un.

Luka était surexcité, débordant d'énergie comme toujours. Habituellement, j'apprécie sa vivacité d'esprit malgré son jeune âge, mais ce matin-là, je me sens moins réceptive. Je commence à me lasser de cette routine. Chaque rencontre semble suivre le même schéma, et je commence à ressentir un vide après chaque liaison. Le jeu devient ennuyeux, et je me demande si je devrais reconsidérer ma façon d'aborder les relations.

Mon nouveau défi porte un nom qui sonne comme une lame tranchante, et je ne peux m'empêcher de trouver cela intriguant. Il est tellement inaccessible, ce qui le rend encore plus désirable. Mais au-delà de son charme physique, je suis attirée par quelque chose de plus profond. Sa grâce sur la piste de danse, son regard empreint de tranquillité... C'est comme s'il avait été apaisé, enveloppé dans une aura de sérénité en ma présence.

9 h 35 Calle Cali, Bogotà, Colombia.
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Ce matin-là, je me lève discrètement et je quitte l'appartement, me dirigeant vers l'immeuble voisin. Au fond de moi, je sais que je ne vais pas seulement pour les enfants, même si je les aime déjà. Une partie de moi ressent le besoin irrépressible de voir Sharp.

En entrant, je suis accueillie par Sharp et les enfants. Cependant, son regard est aussi froid et distant que la première fois que je l'ai rencontré, et cela me glace le sang. Il m'aborde sur un ton dur, m'éloignant des enfants pour parler. Je sens que la conversation sera sérieuse.

— Ici, c'est mon territoire. Arrête de venir ici ! Les enfants commencent déjà à s'attacher à toi. Ils ne cessent de me parler de toi...

Je ne peux m'empêcher de sourire, trouvant sa réaction touchante. Il craint peut-être que je ne m'immisce trop dans sa vie. Mais peut-être que, d'une certaine manière, il s'est attaché à moi aussi ?

— Moi aussi, je veux aider avec les enfants...

Je réponds avec douceur, laissant ma main caresser sa joue pour lui montrer mes bonnes intentions. Mais au lieu de l'apaiser, cela semble l'irriter davantage. Son rejet me blesse plus que je ne veux l'admettre.

Quand il me demande d'aller aider Rodriguez, je fronce les sourcils, me demandant comment il est au courant de la relation entre Luka et moi. Aurait-il entendu parler de nous par le biais de quelqu'un d'autre ?

— Ne me dis pas que tu es jaloux ?

— Moi jaloux ? Laisse moi rire.

Sa réponse amère et empreinte de haine confirme mes soupçons. Il est jaloux. Mon cœur se serre à cette pensée, même si je sais que ce n'est pas juste de jouer avec ses émotions.

— Qu'est-ce qui t'amuse autant ?

Sa voix, chargée de ressentiment, me pique au vif.

— Toi, tu est clairement jaloux.

— Je t'ai dis que non !

— Si il est jaloux.

Quand la petite intervient, je ne peux m'empêcher de sourire. Les enfants voient souvent ce que les adultes essaient de cacher.

— Tu vois ?!

— Ma chérie retourne jouer avec ce que je t'ai acheter.

— D'accord grand frère !

She Idealizes The Mafias  Where stories live. Discover now