She Idealizes The Mafias

20 ·  ·  · 𝑼𝒏𝒆 𝑵𝒖𝒊𝒕 𝑺𝒐𝒖𝒔 𝑻𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏

➠ 𝘉𝘳𝘺𝘢𝘯𝘯𝘢
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Je m'active paisiblement en cuisine lorsque des mouvements à l'extérieur attirent mon attention par la fenêtre. Intriguée, j'observe et ce que je vois ne me plaît guère : plusieurs hommes armés se postent autour de la maison.

Prise de panique, je cours chercher mon arme dans la chambre, manquant de peu de trébucher. Accusant Sharp, je lui lance un regard chargé de reproches alors qu'il semble détaché de la situation.

— Putain de Sharp, tu m'as piégée.

— De quoi tu parles ? répond-il avec un air désinvolte.

— Fais pas semblant la maison est entourée d'hommes plus armés que des policiers.

Convaincue qu'il est de mèche avec cette situation, je lui expose la gravité de la menace. Il nie toute implication, assurant même que Santiago, qu'il a informé de son voyage en Europe, n'est pas au courant de sa présence ici.

Je fronce les sourcils.

— Je peux pas t'expliquer encore mais là seul chose que je peux te dire c'est qu'il ne sait pas que je suis ici.

— Bordel c'est quoi ce bourbier ils sont au moins trente dehors.

— Calme toi Bryanna détache moi et je vais t'aider.

Les tirs retentissent dans la maison, signe que la situation prend une tournure dangereuse. Tremblante, je détache les mains et les pieds d'Andrew, le tirant vers la chambre que je verrouille. Je lui tends une arme supplémentaire, mimant les gestes des héros de films d'action.

— Si nous sortons vivants d'ici, j'aimerais qu'on fasse un marché, propose t-il dans un élan de désespoir.

— Tu penses vraiment à ça maintenant ? répliquai je, incrédule.

Il veut que je meurs ?

Pourquoi tu a toujours provoqué la mort ? Me murmure une petite voix dans la tête.

Suis moi je te fuis. Fuis moi je te suis.

— Oui si je te sauve je risquerais ma vie donc en retour tu me laissera libre.

Les coups de feux continuaient de fuser de partout et mon rythme cardiaque s'accélérait d'angoisse. En réalité là on m'aurais demander n'importe quoi j'aurais dit oui.

— D'accord putain !

Déterminée à sauver ma peau, j'obtiens son accord. L'atmosphère est tendue, chaque coup de feu résonnant comme un rappel de notre fragilité.

Dans le tumulte des coups de feu résonnant dans la pièce, il ouvre la porte et sort. Une anxiété m'étreint, craignant que sa présence n'ait attiré des ennuis à cet homme.

Pourquoi penses-tu à ça, Bryanna ? Si jamais il lui arrivait quelque chose, ce serait de ta faute... ce qui t'arrangerais en premier lieu.

L'identité des agresseurs me préoccupe. Ont-ils été envoyés par Nico pour se débarrasser de moi ? Non, il me considère comme une sœur...

Tu réfléchis trop, Bryanna. C'est le moment de montrer ton courage.

Je sors de la chambre sans hésitation, sachant que c'est enfin mon moment. Je refuse d'être une victime passive, comme ces personnages de film qui se laissent blesser sans résister.

— Baisse ton arme, la blondasse ! » crie-t-on.

— Connard ! » répliquai je, déterminée.

Le surnom me dérange, mais je reste ferme.