She Idealizes The Mafias

35 ·  ·  · 𝑷𝒐𝒊𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒋𝒂𝒍𝒐𝒖𝒔𝒊𝒆

➠ 𝘈𝘯𝘥𝘳𝘦𝘸
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Dans ce genre de soirée, ce qui est amusant, c'est qu'il y a toujours un moment pour danser, et pour cela, il nous faut une cavalière. Et ma cavalière, c'était cette blonde... Cette blonde magnifique qui était venue perturber ma vie, et je dois dire que passer des moments avec elle n'est plus si horrible... J'aime presque ça.

J'ai toujours esquivé la présence des femmes, après tout, je haïssais ma mère de m'avoir abandonné et que par sa faute je me retrouve dans un tel univers de gens qui tuent presque par plaisir.

Après le départ de Bryanna aux toilettes, je décide de l'inviter à danser, mais pas lors d'une simple danse. Une idée m'est venue à l'esprit, un bal peut-être ? Je me demande si c'est un rêve ou si quelqu'un m'a évoqué un bal. Ou peut-être est-ce simplement le fruit de mes propres désirs ? Les pensées se mêlent dans mon esprit alors que je l'attends, cherchant à créer un moment spécial pour nous deux.

Danser la valse peut sembler un peu démodé pour certains, mais pour moi, c'est une expérience spéciale, surtout avec elle... Un bal de fin d'année, c'était quelque chose que j'ai toujours secrètement désiré. C'était un rêve caché que je gardais pour moi, mais le vivre avec Bryanna donne l'impression que ce rêve devient réalité.

Ses yeux bleus reflètent une douce approbation, et je me sens transporté dans un monde de magie. Chaque pas de danse me rapproche un peu plus d'elle, et mon cœur bat d'une manière que je n'ai jamais ressentie auparavant. C'est étrange, mais agréable à la fois, de ressentir cette nouvelle intensité émotionnelle.

À la fin de la soirée, Santiago m'invite à prendre un verre avec lui, et j'accepte. J'imagine que c'est pour une débriefing habituelle.

Nous commençons à discuter normalement jusqu'à ce qu'il prenne un ton sérieux.

— Mon fils, tu sais que je t'aime ?

Je serre les poings sous la table mais hoche la tête. Je savais que ce qu'il dirait ne me plairait pas.

— Ta petite copine... Se tape le fils de Danny Rodriguez.

Je l'observe abasourdi, je savais que Luka était présent, mais je pensais que c'était que pour tenir les affaires de son père et la deuxième raison c'est que je dois faire semblant parce que c'est sensé être ma petite amie. Le seul souci, c'est que... Cet énervement, cette jalousie que je devais mimer de ressentir, et bien... Elle avait l'air si réelle, car je n'avais pas d'effort à faire.

— QUOI ?!

Je n'ai pas l'habitude de crier, ou tout simplement d'exposer mes sentiments, et même si tout cela n'était qu'un sketch qu'elle avait le droit à l'extérieur de faire sa vie, j'ai quand même la sensation d'être pris pour un con... Pour moi, cette danse avec elle était sincère... Mon reflet dans le sien... Ce baiser l'autre jour... Pour moi, tout n'était pas qu'un simple jeu.

Tu perds la tête, Andrew... Tu n'as jamais ressenti ça pour une fille, pourquoi maintenant ?

— Je comprends ta rage, mon fils... Ce sont des choses qui arrivent, les femmes sont comme ça... Mais tu es un grand homme, et tout grand homme se respecte. Trompe-la et montre-lui qu'on ne blesse pas un homme comme toi !

Va te faire foutre, Santiago !

Je ne voulais pas entendre ses conseils... Je voulais rien savoir. Il n'y comprenait rien, et moi non plus, je ne comprends même pas ce que je ressens.

— J'ai besoin d'être seul...

Je ressens une sensation oppressante dans ma poitrine, comme si mon cœur était pris dans un étau, et ma respiration devient saccadée, comme si chaque inspiration était un défi. Une angoisse sourde monte en moi, même si je sais que cette personne n'a pas d'importance pour moi. Je tente de respirer profondément pour récupérer de l'oxygène, mais chaque bouffée semble insuffisante. Mon esprit devient flou, et je lutte pour me concentrer, m'accrochant au bureau pour trouver un soutien.