Red Butterfly [Mitsuya x OC]

25 - Étreinte

Mina bâilla et elle s'étira.

– Je vais prendre une douche et je vais me coucher, dit-elle. Taka, tu raccompagnes Himeko ?

– Oui puisque tu es là, dit-il.

– Bonne nuit les enfants, dit-elle. Ne soyez pas trop sages !

Dans l'escalier qui menait à la rue, Himeko riait encore.

– C'est un sacré numéro ta mère, dit-elle.

– Il n'y en a pas deux comme elle, reconnut-il. Vous avez un peu fait connaissance ?

– Oui, elle a pu quitter son travail plus tôt, alors on a discuté un moment de tout et de rien.

Takashi gagna la ruelle où il avait garé sa moto, Himeko sur les talons.

– J'espère qu'elle n'a pas été trop indiscrète ?

Himeko hésita.

– De toute façon, dit-elle, je crois que si ça avait été le cas je lui aurais dit la vérité. Je n'ai plus envie de relations basées sur le mensonge.

Takashi la regarda, surpris.

– Je comprends, dit-il finalement.

Puis il reprit.

– Les filles n'ont pas été trop pénibles ?

– On a joué aux princesses, lui apprit Himeko. J'aime beaucoup les robes que tu leur as faites.

– À la vitesse où elles grandissent, je suis bon pour en refaire une à Luna dans six mois, dit-il.

Il mit la clé sur le contact, mais avant de démarrer, il tendit la main et attira Himeko vers lui. Il passa les bras autour de sa taille et l'amena contre lui, les fesses posées sur la selle de sa moto.

– Ça va mieux depuis hier ? Lui demanda-t-il.

Elle hocha la tête et posa les mains sur sa poitrine.

– Oui, grâce à toi.

– Je n'ai rien fait de spécial Hime, dit-il.

– Tu es resté toi-même, c'est encore mieux.

Elle se hissa pour saisir ses lèvres et Takashi lui rendit son baiser. Himeko goûta la chaleur de sa peau sous ses doigts et ses mains qui caressaient sa taille. Lorsque Takashi la serra davantage contre lui, elle chercha sa langue et leurs lèvres se soudèrent. Il glissa ses doigts sous son t-shirt, à la recherche de sa peau et Himeko sentit comme des décharges électriques la parcourir. Elle passa les mains dans sa nuque pour l'approcher plus près d'elle encore et elle sentit son membre durcir contre son ventre.

– Je t'ai dit que cet uniforme t'allait particulièrement bien ? Lui dit-elle lorsqu'ils s'écartèrent pour reprendre leurs souffles.

Elle suivit du bout des doigts les caractères brodés sur sa poitrine.

– Il m'a semblé le comprendre, répondit-il.

Himeko fit sauter le premier bouton de sa chemise.

– Qu'est-ce que tu fais ? Lui demanda-t-il.

– Je ne sais pas, reprit-elle en faisant sauter le deuxième bouton.

Elle posa les lèvres sur son cou, dans l'échancrure de son uniforme, et Takashi soupira.

– Hime... Dit-il, il ne faut pas...

Himeko ne l'écouta pas. Sa bouche poursuivit sa route sur sa gorge et elle mordilla doucement sa peau, avant d'y laisser courir sa langue. Au-dessus d'elle, Takashi jeta un œil dans la ruelle autour d'eux.

– Hime, dit-il, on pourrait nous voir.

– À cette heure ? Répondit-elle. Aucune chance.

Finalement, elle se redressa, les joues rouges, et s'écarta.

– Désolée, dit-elle. C'est de ta faute : tu me rends folle.

Ce fut Takashi qui la retint cette fois. Il enfouit son visage dans son cou et ses bras se refermèrent étroitement autour d'elle. Ses doigts agrippèrent sa taille et Himeko lui rendit son étreinte. Les lèvres de Takashi revint chercher les siennes et son baiser se fit plus sauvage, plus impatient. Sa langue la caressa avidement et Himeko sentit exploser dans son bas-ventre des sensations qu'elle ne réussit plus à réprimer.

– On pourrait nous voir, répéta-t-il, comme pour se le rappeler à lui-même.

Himeko saisit le col de son uniforme et elle le ramena contre elle.

– Je m'en fous, répondit-elle.

Ils abandonnèrent la selle de la moto pour le mur voisin et Takashi pressa son corps contre celui de Himeko.

– Tu es sûre ? Lui demanda-t-il.

À son tour, elle leva un œil sur la ruelle. Puis elle hocha la tête.

– C'est toi qui me rends fou, lui dit-il en l'embrassant de nouveau.

Ses mains descendirent le long de ses hanches tandis que sa bouche traçait une ligne de baisers dans son cou.

Himeko enserra son cou de ses bras.

– Taka...

Il jeta un dernier regard autour de lui, avant de ramener les yeux sur Himeko et elle ajouta :

– Fais-moi l'amour.

(NDA : comme dit précédemment, j'ai dû supprimer ce passage pour respecter les nouvelles lignes directrices de wattpad)

Un instant plus tard, Takashi se détourna pour scruter la rue le temps que Himeko remette de l'ordre dans sa tenue. Quand elle eut fini, elle vint passer ses bras autour de sa taille et il se retourna pour lui faire face.

– La prochaine fois, dit-il,  je me débrouillerai pour qu'on ait une véritable chambre avec un vrai lit.

Elle le regarda.

– D'accord, lui dit-elle en se hissant sur la pointe des pieds pour poser un baiser sur ses lèvres.

Ils se mirent en route pour Omotesandô et Takashi lui fit le compte rendu de la réunion du Toman.

– On s'occupera du Moebius le trois août prochain, dit-il. On fera en sorte qu'ils ne puissent plus nuire.

Il jeta un regard par-dessus son épaule, à Himeko derrière lui.

– Mikey a demandé à ce que vous restiez à l'écart à partir de maintenant, ajouta-t-il. Pour votre propre sécurité.

– Hmm, répondit-elle.

Arrivés devant le foyer, Himeko descendit, la main de Taka dans la sienne. Elle l'embrassa.

– Va dormir, lui dit-elle, tu as l'air épuisé.

Il sourit.

– Promis.

Tandis qu'elle s'éloignait, il lui demanda :

– Je réponds quoi à Mikey ?

Himeko se retourna avec le sourire.

– Qu'il peut aller se faire mettre !