Assise sur le banc dans l'obscurité, Himeko avait la tête posée sur l'épaule de Takashi.
– Tu n'as pas froid ? Lui demanda-t-il.
Elle secoua la tête.
– Non.
Elle tenait sa main et jouait avec ses doigts comme si elle redoutait de le lâcher. Il lui semblait indécent d'être aussi heureuse alors qu'il souffrait juste à côté d'elle.
– Tu tiens le coup ? S'enquit-elle.
Takashi réfléchit.
– C'est tellement... irréel, dit-il. L'instant d'avant il était là et maintenant je ne le reverrai plus jamais.
Elle entendit sa voix s'étrangler.
– Tu veux en parler ?
– J'aimerais plutôt tout oublier de cette journée si c'était possible.
Himeko releva la tête.
– Non, dit-elle, je veux dire, de lui, tu veux en parler ?
Takashi la regarda, surpris.
– Oui, dit-il. Je veux bien.
Il passa presque une heure à lui raconter les souvenirs de Baji qui lui venaient à l'esprit les uns après les autres : leur rencontre, son caractère si irritable que ça en devenait comique, son sens de l'amitié qui dépassait tout ce qu'il avait vu, cette façon qu'il avait de s'attacher les cheveux lorsqu'à ses yeux les choses devenaient sérieuses, ses éclats de rire tonitruants et contagieux, son goût immodéré pour les nouilles et l'admiration, tout aussi immodérée, que son second, Chifuyu Matsuno, avait pour lui, en dépit de leurs caractères si différents. Il lui décrivit à nouveau le jour où Baji leur avait proposé de fonder le Toman et où ils avaient acheté cette amulette. Amulette qui avait fait sa réapparition pendant la bataille.
Les derniers mots de Baji lui revinrent et, à ce souvenir, Takashi se tut. Himeko le prit dans ses bras.
– D'abord Kazutora, dit-il, puis Pachin. Maintenant Baji. Où est-ce que ça va s'arrêter ?
Himeko n'avait pas de réponse. Takashi se réfugia entre ses bras et il la serra avec force.
– Merci d'être venue Hime, dit-il.
Lorsqu'ils se levèrent, il était presque minuit. Himeko frissonna dans sa veste trop fine et Takashi s'en aperçut.
– Attends... Dit-il.
Il retira son blouson et il le lui posa sur les épaules.
– Tu vas avoir froid, dit-elle.
– C'est bon, répliqua-t-il. Quel genre de petit ami je serais si je laissais ma copine grelotter ?
Petit ami.
Ces deux mots firent courir un frisson agréable sur la peau de Himeko. Elle s'appuya contre Takashi et il passa le bras autour de ses épaules. Ils se mirent en marche sur le sentier plongé dans l'obscurité.
Takashi était là, près d'elle. Tout cela lui paraissait être un rêve merveilleux.
Si c'est un rêve, se dit Himeko, je ne veux plus me réveiller.
– Hime, dit-il, est-ce que je peux te poser une question que tu ne vas pas aimer ?
Intriguée, Himeko leva la tête.
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