Lorsque Himeko reprit ses esprits, tout son corps lui semblait lourd. La lumière des néons au-dessus d'elle lui fit plisser les yeux et elle essaya de se rappeler où elle était.
Hôpital... Se dit-elle.
C'était ça, l'odeur c'était celle d'un hôpital.
Elle roula lourdement sur le côté et elle essaya de se redresser.
– Docteur ! Dit une voix de femme. Elle est réveillée !
Un homme en blouse blanche s'approcha, mais il ne l'obligea pas à se rallonger.
– Regardez par ici, dit-il.
Himeko leva les yeux et la petite lampe qu'il lui braqua sur le visage la fit à nouveau grimacer.
– Faites pas ça... Dit-elle.
– Pupilles symétriques et réactives, annonça-t-il. Vous avez la tête dure.
Himeko balança ses jambes hors du lit et porta la main à son crâne où un pansement ornait sa tempe. Elle s'aperçut alors seulement du plâtre à son poignet.
– Double fracture du radius, lui expliqua-t-il. On vous a remis l'os en place pendant que vous étiez inconsciente, mais vous en aurez pour quatre semaines d'immobilisation.
– Hmm, répondit-elle encore engourdie par le produit qu'on lui avait injecté.
Le médecin reprit.
– Il y a ici un policier qui aimerait vous parler, dit-il. Vous vous sentez assez bien pour le voir ou vous préférez que je lui dise de repasser plus tard ?
Le souvenir de la bagarre revint à la mémoire de Himeko et, avec lui, celui de Luna et Mana qu'elle avait abandonnées à la pharmacie.
Merde... Se dit-elle.
Elle hocha machinalement la tête et le médecin fit signe au policier d'entrer.
C'était un jeune homme encore mal à l'aise dans son uniforme. Sûrement un bleu.
Je vais me faire coffrer par un amateur ? Se dit Himeko. Ah mais, non, je suis conne, il ne peut pas me passer les menottes avec le plâtre.
Elle pouffa, bien consciente que c'était sans doute un effet secondaire de la sédation.
Le policier relut ses notes en bafouillant.
– Nous avons interrogé les badauds qui ont assisté à l'affrontement, dit-il. Tous disent la même chose, vous avez tenu tête à vos agresseurs. Il s'agit d'un cas de légitime défense.
Himeko leva les yeux et elle croisa le regard du médecin derrière l'épaule du policier. Elle hocha une nouvelle fois la tête et l'agent de police reprit.
– Apparemment ces garçons feraient partie d'un gang qui fait des ravages depuis quelques jours dans Shibuya, dit-il. Vous avez eu de la chance de vous en tirer. Ils ont été interpellés et ils risquent entre quatre et huit mois d'incarcération.
Bien fait, songea Himeko.
– Et les filles ? demanda-t-elle la bouche pâteuse. Les fillettes, dans la pharmacie...
Le policier la regarda sans comprendre.
– Il y avait deux petites filles à la pharmacie, reprit Himeko.
– Les fillettes qui ont demandé à appeler la police ? Dit le policier. Vous les connaissez ? Elles vont bien, leur mère a été prévenue et elle est venue les chercher.
Himeko laissa échapper un soupir soulagé. Elle comprenait maintenant ce que ressentait Taka lorsqu'il lui avait dit qu'il n'avait pas assuré.
J'ai merdé encore plus que toi, se dit-elle.
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Red Butterfly [Mitsuya x OC]
Fanfiction[Terminée] 𝗛𝗶𝗺𝗲𝗸𝗼 𝘀𝗼𝗿𝘁 𝗱𝗲 𝗺𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗿𝗿𝗲𝗰𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝘁 𝘁𝗲𝗻𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗲 𝗻𝗼𝗿𝗺𝗮𝗹𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗧𝗼𝗸𝘆𝗼 𝗱𝗲𝘀 𝗴𝗮𝗻𝗴𝘀 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗼𝗹𝗲𝗻𝗰𝗲. Les images et les personnag...