Imagine Luke bad boy ( Sao )

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  - ... et donc c'est pour cela que au XIXème siècle, les femmes de l'aristocratie londonienne ne portait que des...

  Dieu que j'en ai marre, te plaignais-tu intérieurement. La seule chose que tu désirais pour le moment, c'était de rentrer chez toi et te glisser sous tes couvertures et avoir droit à une bonne sieste. La voix de ta prof d'histoire semblait venir de loin tellement elle était petite et fluette, ce qui n'aidait pas vraiment à te concentrer. De plus, l'ambiance surchauffée de la pièce, cela te plongeait dans une torpeur donc tu peinais à te retirer, et tu essayais par tout les moyens de ne pas t'endormir, ce qui te semblait perdu d'avance. Tu te maudissais une fois de plus : comme d'habitude, tu avais veillé tard pour pouvoir étudier et donc forcément tu t'étais couchée tard également. Tu avais beau te dire, le matin en te levant, que tu irais te coucher plus tôt le soir-même, c'était toujours la même rengaine : tu voulais être au top pour le lendemain et le seul moyen valable que tu avais trouvé, c'était d'étudier jusqu'à pas d'heure.

  Mais en plus de ça, il y avait autre chose qui t'empêchait de te concentrer. C'était un garçon. Et pas n'importe quel garçon, non ! C'était Lucas Robert Hemmings, un de dernière année que tu qualifiais sans peine de plus beau garçon de l'école. Bien sûr tu avais eu vent de sa réputation de Don Juan, de bad boy sans pitié qui courrait les bars à danseuses une fois la nuit tombée et aussi qu'il travaillait dans le salon de tatouages de ses frères pour pouvoir payer ses études. Mais cela ne t'avais pas empêcher de tomber amoureuse de lui. Ses cheveux blond hirsutes et son piercing à la lèvre inférieur lui donnait un petit côté rebelle, et son look, qui était à mi-chemin entre le rock et le grunge, le rendait très séduisant. Mais tu devais te contenter de le regarder de loin car tu ne savais jamais l'approcher, il était toujours entouré de ses amis, Michael, Ashton et Calum, ou bien encore par Jenny et sa troupe de pétasse. Tu connaissais aussi sa réputation de coureur de jupon, il t'arrivais même de le surprendre, à la sortie des toilettes, en train de remonter sa braguette tandis qu'une fille était en train de remettre sa jupe en place. 

  Soudain la prof d'histoire tapa si fort dans ses mains que tu sursautas violemment. Tout le monde tourna la tête vers elle. La prof arborait son fameux sourire, le sourire qui veut dire que tout le monde va en chier.

  - J'ai décider, pour clôturer ce chapitre sur le XIXème siècle anglais, que vous allez devoir me faire un devoir écrit d'une dizaine de pages sur l'Angleterre du XIXème siècle et ses colonies.

  Aussitôt, une vagues de chuchotement déferla sur la classe. Tous les élèves étaient en train de se parler entre eux, surement pour râler à propos de ce fameux devoir. Et tu savais bien qu'on allait encore venir casser la porte de ton casier pour venir te voler ton travail, ce n'était pas la première fois que ça arrivait. C'était une des choses que tu détestais le plus : tu n'avais pas d'amis pour te défendre, vu que tu passais ton temps à étudier, et tout le monde te voyais comme une nerd et t'avais pris comme leur souffre-douleur. Tu ne comptais plus les nombres fois qu'on t'avait fait un croche-pied pour te faire tomber alors que tu portais tous tes livres, ni toutes les fois où on avait donner des coups de poing qu'on avait donné sous ton plateau de nourriture. Mais le pire avait été la fois où Jenny et sa bande t'avais enfermé toute une après-midi dans un placard à balais. 

  Quand la sonnerie retentit, tu rassembla vite tes affaires dans ton sac et te dirigea vers ton casier. Tu étais en train d'y ranger tes livres quand tu entendis une paire de talons claquer sur le sol. Tu n'eus même pas le temps de te retourner que tu sentis deux mains aux ongles acérés agrippées te épaules pour te retourner et ensuite te plaquer contre les casiers.  Et c'est là que tu vis Jenny Davis, la fille la plus riche et la plus populaire de l'école, se tenir devant un toi, un sourire mauvais plaquer sur son visage trop maquillé.

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