Préférence 5SOS

Imagine Michael retrouvaille/amour (Camille)

  Flash Back 

  - J'ai pas envie de partir Michael, sanglotes-tu dans les bras de ton meilleur ami.

  Ce dernier resserra ses bras autour de ton petit corps. Lui non plus ne voulait pas que tu partes, mais tes parents en avaient décidé autrement. Leur travaille en tant que diplomate les obligeait à partir hors de ton pays natal, l'Australie, une décision qui t'arrachait un peu plus le coeur à chaque seconde qui passait. 

  - Moi aussi je veux pas que tu partes Camille, souffle fébrilement Michael.

  - Camille ! crias ta mère. Nous devons partir !

  À ces mots tu te mis à pleurer contre le petit torse de Michael qui lui semblait ne plus vouloir te lâcher. Tu sentis ensuite la main de ta mère prendre la tienne et te séparer de Michael.

  - Aller Camille, on y va, dit doucement ta mère. Et ne t'en fais pas, Michael t'écriras, il a notre adresse. N'est-ce pas Michael.

  - Oui madame, dit Michael en reniflant. 

  Ta mère t'entraîna avec elle vers le terminal, et tu ne pouvais t'empêcher de regarder derrière toi, de regarder Michael qui semblait totalement perdue. Mais juste avant que tu ne puisse franchir le point de non-retour, c'est à dire les contrôles de sécurité, tu lâches la main de ta mère et tu cours vers Michael et tu dépose dans sa main ton vieil ours en peluche. 

  - Tiens Mickey, comme ça tu penseras toujours à moi.

  - J'en prendrais soins, je te le promets.

  Tu repars retrouver tes parents qui se dirigent vers l'avion qui vous mènera à votre nouvelle vie. Mais avant d'embarquer, tu te retournes un dernière fois vers Michael et tu lui dit une dernière fois au revoir.

Fin Flash Back

Dix ans plus tard, New-York.

Aujourd'hui était un jour très spéciale, car c'était ton anniversaire, tu allais fêter tes dix-huit ans. Mais pour toi c'était aussi un jour triste car c'était le jour où tu avais quitté ta terre de naissance et qui te manquais terriblement, l'Australie. Pour toi ce n'était donc pas un jour heureux et tu n'avais nullement envie de fêter ton anniversaire qui représentait pour toi un jour maudit. Soudain, on sonne à la porte de ton appartement et quand tu vas ouvrir, tu vois Cassie, ta  meilleure amie new-yorkaise. Elle tenait dans sa main deux billets et elle avait un grand sourire sur ses lèvres.

  - C'est quoi ça ? demandas-tu.

  - Des places de concert pour aller voir les 5 Secondes Of Summer, fit-elle d'une petite voix aiguë. Pour ton anniversaire.

  - Cassie, je t'ai déjà dit que je ne voulais pas de cadeaux.

  - Oh aller s'il te plait, en plus c'est un groupe australien, ça devrait de te faire plaisir non.

  Aïe, elle venait de tirer sur le corde sensible. Chaque choses qui te rappelaient l'Australie te rendait nostalgique et presque triste pourtant tu ne pouvais t'empêcher de t'y rendre. Finalement tu acceptas alors d'accompagner Cassie à son concert.

  Le soir venu, tu t'habillas avec un t-shirt de AC/DC, un jean slim déchiré et des bottines en cuir souple. Tu te maquillas légèrement, juste un train d'eye-liner, un peu de mascara, de blush et une touche de glosse. Tu acheva la tenue en ajoutant de large créole en argent et en bouclant légèrement tes cheveux. Pour sortir tu enfila ta veste en jeans car il faisait un peu frais dehors. Tu rejoignis Cassie et vous vous rendez ensemble dans la salle de concert. Devant l'entrée de celle-ci tu vois une fille monstrueusement longue et il y avait peu de chance pour qu'elle avance vite. Mais finalement, elle avança plus vite que prévu, et vous vous installez dans la fosse juste au premier rang. Cette place ne plaisait pas trop parce que le simple fait d'être aussi proche des enceintes t'inquiétait énormément, et bien qu'on vous ai donné des bouchons d'oreilles à l'entrée, tu sentais bien que ces fins morceaux de mousses ne pourrait te protéger en rien contre les décibels meurtrières pour tes pauvres oreilles.Quand le groupe arriva sur scène toutes les filles autour de toi, y compris ta meilleure amie, se mirent à hurler comme des possédés et à se pavaner en voyant les quatre beaux musiciens qui s'activaient sur la scène. Toi c'était plus le guitariste qui t'attirait, celui avec les cheveux colorés, il avait quelque chose qui te semblait familier, mais tu ne savais pas quoi.