On parie bad boy ? - Bad Boy Tome 1

Chapitre 61

Un énorme retard, je suis vraiment désolé ! Je vais pas essayer de me trouver des excuses, c'est totalement de ma faute, et ça ne se reproduira plus ! 

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PDV Scott

Lorsque j'arrive dans les couloirs, ils sont déserts, tandis que seuls le bruit de mes pas courants cassent le silence qui règne. Elle n'est plus là, et lui n'ont plus, chaque secondes passant ne faisant qu'augmenter mon malaise. Je sens qu'il se passe quelque chose, et ne pas pouvoir intervenir me rend fou. Tandis que j'arpente chacun des couloirs, ouvrant toutes les portes à la volée, je me sens de plus en plus inutile. Bordel il y en a des millions. Mes espoirs s'anéantissent au fil des secondes qui défilent, il l'idée d'arriver trop tard me taraudent l'esprit. Qu'il la touche et je ne répond plus de moi. La colère et l'inquiétude gagne mon être, détruisant tout autres ressentiments. Inquiétude. Jamais je ne l'avais ressentit aussi fortement. Jamais l'idée même de la ressentir à un tel degré ne m'a parut possible. Et pourtant, l'idée qu'il puisse lui arriver quelque chose sans que je n'y puisse rien me fait vriller.

J'avance encore dans un nouveau couloir, au moment même où une voix surgit du silence.

- SCOTT !

Sa voix. Je l'entends, et j'en décèle toute les émotions. La peur. Intense, lourde. Je perçois les trémolos dans sa voix, qui trahissent des larmes qui ne devraient pas avoir le loisir de se trouver sur ses joues. La détresse. Comme si elle avait hurlé dans un dernier espoir. Mon nom. C'est mon nom, son dernier espoir. Mais alors qu'une pointe de joie incongrue vient prendre place dans mon être, elle est vite balayée par l'urgence de la situation.

J'identifie d'où venait sa voix assez rapidement et ouvre la porte à la volée.

Et je me fige. J'analyse la scène pendant un temps qui me paraît être une éternité, sûrement l'affaire de quelques secondes en réalité. Et la rage remplit chaque partie de mon être. Je vois rouge. Toutes pensées cohérentes me quittent. Je vois ses larmes, son t-shirt en lambeau laissant son corps dévoilé aux yeux de ce type. Le suçon prenant place sur le haut de sa poitrine. Son pantalon, ouvert. Sa main dans celui-ci. La terreur pure que je lis sur son visage finie d'annihiler ma retenue.

Le type ne m'a même pas vu, trop occupé à la toucher. Mais elle m'a vu. Ses yeux ont plongés dans les miens à l'instant où j'ai franchit la porte. Malgré sa peur, le soulagement a pris place dans ces yeux bleus qui d'habitude sont si vivants. Pourtant à l'heure actuelle ils sont remplit de larmes, qui inondent sa peau pâles.

Une seule pensée tourne dans mon esprit. Il va mourir.

A cet instant, c'est comme si mon esprit quittait mon corps et que je le regardait se mouvoir, comme étranger et simple spectateur de la scène.

Je me vois m'avancer vers lui, ma main agrippant son cou pour le balancer en arrière. Il tombe dans un bruit sourd, laissant échapper un râle de douleur. Il tente de parler, mais lorsque ses yeux croisent les miens, c'est comme si son sang quittait son visage. La peur s'instaure dans tout les pores de sa peau, et je m'en délecte. Mais cela ne me suffit pas. A peine ouvre-t-il sa bouche pour émettre la moindre paroles, que je le relève et lui envoie mon poing dans la mâchoire. Puis dans le ventre. Coup de coude, coup de poing, les gestes s'enchaînent dans une maîtrise parfaite. Je le relève chaque fois qu'il tombe au sol, continuant mais coups tous plus puissant les uns que les autres. J'attrape son cou et le plaque contre le mur, mon visage à quelques centimètres du sien. La colère déforme mes traits, tandis qu'une frayeur sans nom l'habite. Ses mains sont sur les miennes dans une veine tentative de se libérer de ma prise.