Black Angels Tome 2 (Version n°2 suite)

Dernier jour de célibat...

En média Patrick Swayze - She's Like The Wind

Après l'épisode du boxer trempé qui a atterri sur Spiderman, je suis vite allée me cacher dans la chambre. Bien évidemment, Storm m'a trouvé tout de suite. En partie à cause des traces de pieds humides que j'avais laissé derrière moi en m'enfuyant. Quand à lui, c'était plus bruyant. A chaque pas qu'il faisait, je pouvais entendre un floc, et puis un autre, jusqu'à ce que je n'entende plus rien.

Cachée sous la couette, je risque un œil et me retrouve nez à nez avec lui. Son instinct naturel d'hommes des cavernes revient au galop dès l'instant où il tire sur la couette, puis sur ma serviette, suivie de la sienne qui vole peu de temps après et une seconde plus tard, je suis plaquée sur le matelas, lui au dessus de moi.

- Plus de jacuzzi! grogne t'il en léchant mon cou

- Toi et moi c'est dans un lit! ajoute t'il en traçant un sillon humide avec sa langue, jusqu'à mon bas ventre

- Et maintenant, c'est moi qui prends la direction des opérations, termine t'il avant de laisser sa langue s'immiscer dans les replis humides de mon intimité.

- Je suis entièrement d'accord! arrivais-je à articuler avant de glisser mes doigts dans ses cheveux.

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Je regarde encore une fois l'heure sur ma montre. Treize heures. Dans quatre heures, je serai officiellement mariée. J'aurai épousé Storm. Pour le meilleur et pour le meilleur. Je refuse de penser au pire maintenant. On l'a déjà vécu. 

Le réveil, quelques heures plus tôt, a été assez laborieux. Hayden s'est réveillé aux aurores, complètement perdu dans ce nouvel environnement, et nous a offert un concert de pleurs et de hurlements. Le mode panique s'est emparé de nous, dès qu'on l'a entendu, et après nous être levés précipitamment pour courir vers sa chambre, nous l'avons trouvé, assis dans son lit, de grosses larmes coulant sur ses joues. Mon bébé avait un énorme chagrin. Rapidement, Storm l'a soulevé dans ses bras pour le rassurer et il s'est blotti contre lui, avant de tendre son petit bras vers moi pour que je les rejoigne. Ce que j'ai fait avant que nous ne retournions tous les trois dans la chambre principale pour nous allonger sur le grand lit, Hayden entre nous deux. 

C'est dingue comment un petit bonhomme, haut comme trois pommes, peut prendre autant de place! Ce n'est pas Storm qui dira le contraire, puisque le pauvre subi les gestes brusques de son fils depuis un moment déjà. Je ne compte plus les coups de doudou sur le visage, puis les étirements bras et jambes compris d'Hayden, qui prend ses aises. N'oublions les positions improbables et inimaginables pour dormir. Parce qu'il s'est endormi de nouveau évidemment. Dans une position bien à lui. Sa tête repose contre un oreiller confortable, nommé ma poitrine, tandis que ses jambes, elles, sont posées sur le torse de Storm. 

- J'aimerai bien être à sa place! grommelle Storm

- Tu y étais il n'y a pas si longtemps! rétorquais-je alors qu'il sourit béatement.

- Il grandit tellement vite, chuchote t'il pour ne pas le réveiller

- Trop vite, soufflais-je. Il est loin le temps des couches et des biberons. Cette période me manque...

- Elle me manque à moi aussi tu sais. Et peu importe s'il fallait se lever à pas d'heure, et qu'il fallait courir à la supérette un samedi soir parce qu'il n'y avait plus de lingettes. Je suis prêt à recommencer autant de fois que nécessaire, dit il en relevant la tête vers moi. 

Je me penche vers lui et effleure ses lèvres des miennes. Sa main vient se poser sur ma joue, la caresse, puis il m'embrasse de nouveau. Nos lèvres se découvrent, s'apprivoisent, se goûtent, avant que nos langues ne se trouvent et ne se quittent plus. Ce baiser, aussi tendre soit il, s'accentue, et devient plus langoureux. Plus intense. Ma main quitte sa nuque, glisse le long de son épaule, puis commence à descendre plus bas jusqu'à ce qu'elle rencontre une surface longue, dure, qui ne ressemble pas du tout à ...