Live like we want to-Palaye Royal-

Chapitre 18

PDV Trinity

Je me réveille et me tourne pour voir où je suis. Dans un lit. Je prends mon cell et l'ouvre. 2h13 du matin. Mais... arg. Il s'est passé quoi depuis hier?

Je sors du lit et je remarque que je suis toujours habillée. Je prends mon pyjama et va me changer dans les toilettes. On sait jamais.

Je reprends mon crayon et mon cahier et je vais à la même place qu'hier. Je pense que j'ai trouvé mon endroit favori...

Je prends ma clé et je sort dehors. Je vais mon endroit et je retrouve Emerson entrain de manger des bonbons. C'est pas juste mon endroit, ça l'air! Celui de Emerson aussi.

- Tu mange toujours toi?

Il se retourne vers moi et me sourit.

- Ouais, toujours.

Je m'assois à côté du batteur.

- Bien dormi?

Je rougis.

- Euhm... ouais. Je crois... juste... j'y suis arrivée comment dans ce lit?

Il part à rire face à ma réaction.

- T'inquiète, je t'ai apporté. T'es full légère, inquiète toi pas pour moi, c'était pas difficile...

Je lève les yeux au ciel et par à rire.

- Non mais tu sous-entend quoi, toi?

Il fait des yeux de poisson rouge.

- Bah... je suis fort?

Je ris de plus belle.

- Nan, pas tant! Je suis sûr que je te bats en... push-up!

- Bah je vais te montrer un de ces jours! Je te jure que je vais te battre!

Je lui tire la langue.

- Un de ces jours, peut-être... Dis?

- Hum?

- Tu dors, parfois?

Il fixe la lune, en levant la tête.

- Ouais, mais je crois que mon sommeil est super mouvementé. Du coup, j'aime mieux ne pas dormir que dormir. Et puis, pour une fois, la nuit, c'est silence.

- Sauf quand je suis là, hein?

Il me sourit.

- Ouais, sauf quand t'es là.

On reste silencieux pendant un moment.

- Je peux avoir de tes bonbons? J'ai pas mangé hier... avec ce qui s'est passé...

- Ouais, tiens.

Il me tent son paquet de bonbons -il y a vraiment beaucoup de sortes...- et je m'en prends un peu dans ma main.

- Merci.

On reste encore dans un silence. Un beau silence, où on se sent bien et parfaitement tranquille. Jusqu'à temps que la réalité nous rattrape. Mais on en profite au max quand ça arrive. C'est ce que j'aime avec Emerson.