Chapitre 42

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PDV Trinity

Cela fait exactement une semaine que j'ai pris de la drogue. Et que je me suis littéralement réveillée dans les bras d'Emerson. Et que j'ai aidé Remington à trouver le nom de sa chanson.

Parlant de Remington... on est devenu amis. Bon, on l'était peut-être déjà, mais là, au moins, c'est clair. Je lui raconte un peu tout. Et il est hyper drôle. J'ai finalement réussis à lui pardonner. Je veux dire, vraiment lui pardonner. Okay, il est venu s'excuser et j'ai carrément éclaté de rire. Il était terriblement gêné. Je ne crois pas qu'il doit s'excuser souvent.

Il m'a aussi redonné de l'argent pour... la drogue. Il m'a fait promettre de ne pas en reprendre et il a rajouté en rigolant qu'il n'allait pas toujours réparer toutes mes erreurs. Il a cependant bien évité le sujet quand je lui ai demander ce qu'il était arrivé pendant mon... « black-out ». Je ne sais toujours pas pourquoi, mais je compte bien l'apprendre.

Avec Sebastian, tout va bien! Pas de blanc, pas de malaise, pas d'incompréhension. C'est ce que j'aime avec lui. C'est toujours clair. Bien attendu, il m'a fait de remontrances, mais je sais qu'il s'est grandement inquiété pour moi. Je pense que la situation lui échappait et que la seule façon de lui de ne pas flancher était d'essayer de contrôler du mieux qu'il peut la situation. Du moins, ce donner l'impression de la contrôler. Il m'a aussi parler de son histoire avec Beverly. Il m'a expliqué qu'ils sont amis d'enfance. Il avait sorti avec elle pendant un moment avant de cassé avec elle. Eh, non. Elle a cassé avec. Elle devait partie loin et ne voulait pas s'engager dans une relation à distance. Bien que je comprends ce qui l'a poussé à faire ça, je sais que ça n'a pas dû être facile pour lui. Je vais quand même faire un effort pour eux, si je la revois un jour. Je ne veux pas causer plus de problèmes que ce qui s'est passé.

Sebastian m'a aussi promis de m'apprendre quelque trucs à la guitare. Bon, il a déjà commencé m'apprendre quelque trucs, mais c'est hyper compliqué. Le piano est tellement plus facile! Les notes sont bien rangées, de façon logique, tandis que la guitare... j'en fais des grimaces juste à essayer de faire un bel accord. Mais bon! Regarder jouer Seb me convint qu'un jour, je vais réussir. Peut-être pas aussi bien que lui, mais je vais réussir. En attendant, je sais faire le début de « Smoke on the water » et je peux vous dire que ce n'est pas la chanson la plus difficile à jouer. Au contraire, c'est celle que tout le monde commence à apprendre en premier, quand ils commencent à jouer la guitare.

Pour finir, avec Emerson, tout va bien. Je ne vois pas ce qui pourrait se passer pour que tout ailles mal avec lui. Il me fait toujours visiter les villes qu'on visite et m'accompagne toujours partout. Je ne crois pas qu'il s'ennuie. C'est pas comme si je l'oubliais quand je vais visiter les villes, tout de même! Mais pour lui, tout ça n'a rien de nouveau. Pour moi, oui. Visiter une majeure partie des États-Unis en un été seulement n'a jamais été dans mes programmes. Oui, j'ai visiter quelques villes, mais seulement en vacances et à un seul endroit, où on ne bougeait pas. Et avec une plage. Oui, une plage...

Pour en revenir à Emerson, on s'entend tout aussi bien qu'au début du voyage. Il m'a aidé à finir ma composition et je lui ai montrer ce que j'étais capable de faire à la batterie -c'est-à-dire, pas de grandes choses, mais des choses quand même-. Je lui confis beaucoup mes problèmes. Il est toujours à l'écoute. Parfois, je me demande si lui, il a besoin de se confier à d'autres personnes. Au moins, ça fait du bien de ne plus être seule, pendant mes nuits d'insomnie. Il est le seul qui sait à propos d'Etham. Il a compris que ce n'était pas de sa faute et que mon meilleur ami n'en savait rien. Il ne sait rien pour l'homme de l'autobus, mais je sais qu'il se doute de quelque chose. Mais il ne dit rien.

Tout les quatres, de toute façon, on évite de parler de ce sujet. Je leur est promis de ne jamais recommencer, mais je leur ai fait promettre en échange de ne pas en glisser un mot à qui que ce soit. Ils ont accepté de peine et de misère.

Live like we want to-Palaye Royal-Donde viven las historias. Descúbrelo ahora