Chapitre 37

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PDV Trinity

Il est tard. Environs 1 heure du matin. Nous sommes sur le chemin du retour vers l'autobus. Je soupire de satisfaction face à la journée que nous avons eu. Emerson m'a proposé de faire une visite de New-York, étant allé plusieurs fois là-bas. C'était hyper cool! On est allé aussi dans une boutique de vieux livres là-bas et j'ai acheté quelques trésors... Puis, nous sommes allé dîner (NDA: Déjeuner aha). Il m'a amener dans un petit café, tout simple, mais vraiment joli. Finalement, on est allé dans une boutique de vieux objets et j'ai trouvé un petit médaillon en or avec un petite pierre rouge foncé. Le vendeur disait que chaque médaillon avaient sa propre histoire. Le mien était celle d'une jeune fille, se battant pour protéger des enfants juifs et orphelins pendant la 2 ème Guerre Mondiale. Il paraît que c'est un médaillon apportant le courage et la générosité. Mais ce n'ai, justement, qu'un médaillon. Ce dont je suis sûr, c'est que tout ces endroits reflétaient toujours une facette de la personnalité d'Emerson.

Sebastian et Remington avait quelque chose à faire -ranger les instruments, je crois-, ils n'ont donc pas pu nous accompagner.

Cela fait 2 jours qu'on est arrivé ici et ils ont fait le spectacle hier soir. Et leur célèbre soirée où ils finissent tous avec un mal de tête. Sauf Remington. Lui, il reste dans son coin. Je ne sais pas si c'est depuis que je suis arrivée et qu'il ne veut pas me laisser « seule » ou s'il est toujours comme cela. Et franchement, ça m'importe peu.

Je me rends compte que tout cela à commencé il y a seulement 2 semaines. Pourtant, j'ai déjà l'impression d'avoir changé. Clayton n'arrête pas de m'appeler et je commence à croire que ce n'ai pas qu'une simple coïncidence. Comme si l'appel était un avertissement. Je frissonne. Je dois oublier cela. Ce n'ai pas le moment de penser à ces choses. Je me réconforte en pensant à Etham, qui je le sais, est tout aussi impatient que moi de se revoir dans quelques jours.

En attendant, Emerson et moi marchons en silence, dans la nuit. C'est si paisible. J'aime être avec Emerson à cause de ça. Tout les deux plonger dans nos pensées, nous ne voulons troubler ce silence, pourtant si confortable.

Je le vois me regarder et je lui fais un sourire, sourire qu'il me rends par la suite. Je décide de briser ce silence paisible:

- Merci de m'avoir amené, je crois que je me serais perdue sans toi. Carrément. New-York, c'est gigantesque!

Il hoche la tête tout simplement, mais souffle ces quelques mots, assez bas pour que seul moi l'entende:

- De rien. Je serais toujours là pour toi, TT.

Je change de sujet pour ne pas m'attarder sur cette phrase qui, je dois l'avouer, me rends confuse.

- Tu as l'air bien pensif. Tu es sûr que ça va?

Il hésite pendant quelques secondes.

- Je dois t'avouer quelque chose. Je... tu me promets de ne pas t'enfuir?

Je réponds ironiquement, tout en fronçant les sourcils:

- Je me disais aussi que j'allais m'enfuir dans les rue d'une ville que je ne connais pas. Qu'est-ce qu'il y a?

Il fait un petit sourire face à mon humour.

- Je vois.

- Tu vois.

Il lève les yeux au ciel.

- Le truc qui me tracasse, c'est les appels que tu reçois sans arrêt. La première fois que tu les a eu, c'est il y a environ 3 jours et tu as réagis tellement... bizarrement, comme si tu avais peur. Et tu n'arrête pas d'en recevoir avec le même numéro. (Je suis étonnée) Inutile de faire cette expression Trinity, je vois bien que tu es agacé, que tu as peur, mais tu ne bloque pas ce foutu numéro et je n'ai aucune idée pourquoi. J'ai peur que cette personne te rends folle. De quoi? Je ne sais pas. Explique-moi!

Live like we want to-Palaye Royal-Where stories live. Discover now