Chapitre 48

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PDV Trinity

Remington m'en veut, je crois. Je ne peux plus rester dans cette pièce, c'est impossible. L'atmosphère est pesante et cela me mets dans un état de profond malaise. Je cherche à une vitesse folle une sortie de secours pour m'éclipser et je finis pas lancé, d'un air désinvolte:

- Je vais voir Sebastian. Le connaissant, il me cherche encore.

Emerson hoche doucement la tête tandis que Remington ne fait que me regarder. Un regard qui me mets profondément inconfortable. Je passe près de lui et il me retient en chuchotant:

- Quand est-ce que tu va me pardonner cette chose que je n'ai même pas faites, TT?

Ma gorge se serre face à sa voix qui semble témoigné qu'il est réellement peiné de la situation.

- Je... n'en ai aucune idée.

Je me dégage, marche à un rythme normal vers la porte et sors, sans un regard derrière moi. Une fois avoir laissé les deux frères seuls, dans la même pièce, je soupire de soulagement. Je rentre dans le bus et je me cogne littéralement sur Sebastian. Avant que je tombe à cause du choc, il me rattrape et me remets debout, ce qui me permets de retrouver mon équilibre. Quand il est certain que je suis bien sur mes pieds, il me lâche les épaules et se décolle.

- Tu m'as fait peur, toi, en disparaissant comme cela!

Je lui souris.

- C'est moi qui vient d'ouvrir la porte sans savoir que j'allais presque me retrouver par terre la seconde d'après.

Il grimace en rigolant et s'assoit sur le lit de Remington.

- Je te l'accorde. Mais arrête de rire de moi. Après ce qui s'est produit...

Je m'approche et lui donne un petit baissé sur la joue pour rigoler.

- Je sais, mais c'est quand même mignon. T'inquiète pas, je ne me suis pas encore fais séquestrer.

Il me fait les gros yeux pour rire, cependant avec une petite lueur d'inquiétude dans son regard.

- Une chance!

***

Il est 14h et je suis étendue sur le lit, pensant que je suis entrain d'agoniser.

- Tu n'exagère pas un peu, TT?

Je secoue la tête et me retourne pour faire face à Sebastian. Je crève de chaud. Aucune chance que je sorte dehors! Au moins, il a la climatisation dans le bus...

- J'te jure, je pense que je vais mourrir. Comment vous faites pour avoir 3 couches de vêtements et rester vivants? En plus, vous faites des spectacles!

Bon, même si au Canada, comparer à tout les stéréotypes, il fait hyper chaud l'été, je ne suis pas habituée. C'est vrai qu'il y a beaucoup de neige en hiver, mais à Montréal, pendant les vacances, il fait environ 40 degrés. Par contre, vous imaginez pas en Floride. C'est sûr et certain, je préfère l'hiver! Emerson me répond.

- Tu exagère encore. On ne porte pas « 3 couches de vêtements ».

- Mais à peine! Et t'a compris! Vous êtes plus habillé que moi, qui a une camisole et des shorts.

Je fais des gestes pour montrer mes habits immensément plus simple que les leurs. Emerson rit et hausse les épaules.

- J'imagine que c'est l'habitude.

Je me lève péniblement, attrapant mon élastique qui était sur ma valise et je me fais un chignon à la va-vite. En aucunes façons je vais laissé mes cheveux détachés. Je m'approche du comptoir, je me prends un verre d'eau et le remplis de glace et du précieux liquide -qui est très récemment devenue mon meilleur ami-. Remington est dans la pièce aussi, mais je ne crois pas qu'il veut me parler. Du moins, je ne crois pas qu'il soit à ce pont intéressé par son cellulaire. Pendant que je bois, il s'écrit ce qui me fais un saut -et presque cracher l'eau qui se trouvait dans ma bouche- et qui fais rigoler Emerson et Sebastian à ma vue.

Live like we want to-Palaye Royal-Where stories live. Discover now