Live like we want to-Palaye Royal-

Chapitre 68

PDV Trinity

-Réveilles-toi, la marmotte!

Avant même que j'aie le temps d'ouvrir les yeux et de relever la tête, quelqu'un enlève mon oreiller, qui était placé juste en dessous de ma tête.

-Ouch!

La personne qui m'a fait ça est un tortionnaire! Je ne peux même plus cacher mon visage dans mon oreiller. C'est alors que je réalise que j'ai un lit double, alors je tends le bras sur le côté pour attraper l'autre oreiller. Rien. Je me retiens de lâcher un juron. J'ouvre les yeux et je vois le visage de la seule personne qui serait assez intelligente pour enlever les deux oreillers et assez stupide pour me réveiller de cette façon. Rem. Je vais le tuer.

-Ah! Tu es réveillé!

-Oh, Vraiment? Je ne le savais pas! Et pour ton information, je suis trop jolie pour être une marmotte.

Il rigole et se pousse de ma vue pour me laisser de l'espace pour que je me redresse sur le lit. Une fois s'être redressé, je passe une main sur mon visage pendant qu'il continue à parler.

-Ça, je te l'accorde, mais la comparaison peut encore se faire.

Je grimace.

-Je ne suis pas une marmotte. Je dors beaucoup moins.

Il lève les yeux au ciel.

-Bien sûr, puisque cet animal dort la moitié de l'année. Maintenant, lèves-toi! Je m'en fous des informations qui ne sont pas vraiment importantes sur les autres espèces animales.

-Mais c'est toi qui viens de sortir cette information, comme ça...!

Il lève ma couverture et sort un glaçon de nulle part pour le poser dans mon cou, ce qui me fait la sensation d'une douche froide. Non, glacé. Contre mon gré, je lâche un cri de surprise et je me lève en un bon. Il murmure, avec un sourire aux lèvres:

-Ça aussi, je voulais tester...

-Gejwléssbshulla.

Je n'arrive pas à sortir des mots de ma bouche pour exprimer mon horreur. Je peux sentir la chair de poule qui s'installe lentement dans mon corps. Je le regarde avec des yeux écarquillés, mais je réussis quand même à lui dire avec peine une pensée que je dois à tout prix lui partager:

-Tu as dû être un enfant vraiment horrible.

Son sourire s'élargit.

-Tu n'as même pas idée.

Il y a une petite pause où aucun de nous deux ne dit un mot, s'observant avec une certaine envie de vengeance -bon, dans mon cas-, avant que j'enchaîne, d'une voix calme que je ne me connais pas vraiment.

-Ce que tu ne sais pas, c'est que moi aussi, j'étais une enfant terrible.

Il lève un sourcil, amusé.

-Ah oui?

-Oui... Je vais te tuer.

Ayant compris ce que je voulais faire, il sort en courant de ma chambre, tandis que je le suis, le glaçon qu'il m'a lancé à la main et qui menace de fondre très vite.

Rem descend les marches à une vitesse folle et je le suis à la course, le bras tendu pour essayer de lui jeter le glaçon dessus. Je sens ma main qui commence à s'engourdir vu le froid que le tenir dans ma main me procure. Je le suis jusqu'au petit salon où il s'arrête si brusquement que je lui fonce dessus, mais il m'attrape par le coude pour m'aider à maintenir mon équilibre. Et j'échappe ce qui reste du glaçon. C'est-à-dire, pas beaucoup de choses.