Chapitre 35

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PDV Trinity

« - Je m'inquiétais. »

3 mots. Seulement 3. Entre la nouvelle qu'Etham vient de m'annoncer et c'est 3 mots, je retiens bien mieux son :« - Je m'inquiétais. »

Suis-je normal? Mon meilleur ami vient de m'annoncer la nouvelle de sa vie -carrément!- et moi, la seule chose que je retiens, c'est 3 mots? Qui ne sont même pas prononcés par lui, en plus...

Je me fou une gifle intérieurement et je me concentre sur Emerson qui se tiens toujours devant moi. Je le vois juger de mon expression sur mon visage pour essayer de lire dans mes pensées. Je chuchote, juste assez fort pour qu'il entende:

- Tu es arrivé quand?

Pendant une demi-seconde, je vois sur son visage un mélange de déception et d'incompréhension. Il revient cependant vite avec son visage neutre.

Et au lieu de dire une réponse claire comme l'aurait fait la majorité des humains sur cette planète, il hausse les épaules et rentre à l'intérieur.

Ehhh? Comment je suis supposé interpréter ça?

***

J'ai demandé à Seb qu'elle était notre prochaine destination... C'est New-York!

Je suis littéralement excité comme une puce dans toute le bus. Aujourd'hui, on a juste fait de la route. Pourtant, j'ai eu de l'inspiration cette fois-ci.

Effectivement, j'ai réussi à faire un dessin des gars pour eux. C'était Remington qui a demandé, mais quand je lui ai dis de s'asseoir et de ne plus bougé pendant minimum 30 min -je faisais qu'une esquisse-, il était beaucoup moins clément à participer. Voici ce qu'il avait dit...:

« - Nan, mais t'es pas obligé de faire ça à te basant sur la réalité!?!

J'avais lever un sourcil. Il bougeait. Je lui avait jeté un regard noir et il s'avait replacé comme il était, juste avant. Il avait continué à parler, mais en étant beaucoup plus calme, ce que je n'avais jamais vue chez lui:

- Je veux dire, tu ne peux pas te baser sur une photo, plutôt?

J'avais secoué la tête.

- Non, la photo, tu es obligé limite de copier ce qu'il a dessus. La réalité est mieux. Tu peux réaliser des trucs que t'avais jamais vue sur l'image.

- Mais...

Je l'avais coupé.

- C'est qui, la personne qui fait le dessin, entre nous 2.

Il avait soupiré d'exaspération.

- Toi.

J'avais affiché un sourire de fierté sur mon visage.

- Effectivement, laisse donc faire la professionnelle. »

En y repensant, assise sur le fauteuil, je suis tout sourire. À croire que je suis la seule qui arrive à le faire taire.

Je fais un dernier trait sur la feuille, je lance un cris de bonheur et je commence à me lever pour faire la danse de la joie.

Sebastian lève les yeux aux ciels et me demande:

- Qu'est-ce qui se passe?

J'arrête ma petite danse et je lui fais un énorme sourire.

- J'ai finis!

- Eh bien, finis quoi?

- Le dessin... celui avec vous trois dessus.

- Ah! Alors, je comprends ce cris de joie!

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