A voter !

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Bonjour à tous !

Vous avez été nombreux à m'envoyer des textes et ça m'a fait hyper plaisir ! 

Pour une fois le chapitre va être très long, il y a une dizaine de textes !

AVANT DE LIRE

Personne sensible s'abstenir ! Sujet délicat ! La dépression est sujet de beaucoup de chose, beaucoup de thème différent vont être abordés, si vous ne vous sentez pas bien, ne vous infligez pas ces textes ! 

Petit rappel: Pour vous cela devient une habitude, mais moi j'ai de plus en plus de mail, et parfois j'oublie que votre pseudo Wattpad n'est pas votre nom dans la boite mail. Parfois, des anciens participants reviennent, pendant que d'autres sont à nouveau absents, du départ à aujourd'hui, vous êtes 50 à avoir un participés, autant dire que j'ai quasiment 100 noms à retenir car très souvent vos noms ne sont pas ceux de votre boîte mail. ( Ce n'est pas un reproche ! )

Simplement, pour le bien de mon cerveau, et pour éviter les paniques, n'oubliez pas de m'écrire dans le mail votre pseudo !

Merci !

Texte 1 :  @Agrume

L'éphémèrité du charme de notre existence nous emmenera jusqu'aux armes de notre impuissance pour nous engloutir dans les avarices d'un monde qui par la suite nous jettera dans un précipice immonde.

Et en cette époque, je suffoque à cause du maître de mon mal-être.
Ses discours billevesés mais envoûtants m'ont entrainée dans une prison dorée sans écoulement du temps.

Achopper contre son avenir, attendre sans jamais savoir si je pourrais réussir. J'attends en étant taciturne, que le soleil laisse place à la lune.

Au temps où nos mères nous chantaient des berceuses, où elles venaient le soir éteindre nos veilleuses, nous ne savions pas qu'un jour nos rêves imaginaires commenceraient petit à petit par se taire.
Ces rêves me comblent de bonheur en me protégeant de mes peurs, mes désirs y sont exaucés sans que le pire vienne m'apeurer.
Mais les calomnies d'une imagination débordante m'ont entrainée dans une irréalité qui me hante.

Attendre sans rien faire en laissant pourrir ma chair. Que pensera le futur braqueur de mon cœur quand il me verra dans cet état ?

L'ivoire de mon grimoire cache l'ivresse de ma tristesse. Le chagrin m'a envahie puis la dépression m'a engloutie.
J'atteste que le suicide est un luxe qui est injuste, mais que c'est la simplicité pour quitter un monde de calamités.





















Texte 2 : @Bookineuse9

Dépression

Une dépression, cette chose qui fait de toi une loque voulant rester pour toujours roulée en boule sous sa couette. Cette même couette sous laquelle tu te sens protégé.e de tout le mal que l'horrible monde où tu vis t'inflige.

Une angoisse permanente de ceux qui t'entourent, la sensation de mériter tes souffrances, de n'être qu'une immonde erreur.

Ayant tout le temps ce qu'ils qualifieraient de flemme que tu ressentirais, toi, comme un grand découragement.

Dépression encourue par une rupture, un deuil, un harcèlement ou même une "simple" lassitude de la vie.

Dépression car, au fond, tu as l'impression de n'être rien, insignifiant.e, un grain de sable dans l'engrenage.

Envie de partir, envie égoïste qui surpasserait presque l'amour de tes proches.

Souhait inaccompli de mourir.

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