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Gagnant.e : @Nayblume !
Texte 2


Bonjour à tous !

Pour beaucoup vous êtes en vacances, et donc très peu présent. Malheureusement pour ce thème je n'ai eu que quatre textes, je vais donc vous laissez le choix.

- Je réduis la difficulté des thèmes

- On prend tous des vacances d'écriture, et on se retrouve le 1er septembre.

Merci de jouer le jeu et de vraiment me donner votre avis ♥


Très bien, commençons le voyage avec nos parisiennes !


Texte 1 :  @fa_nnie

Le Blues Bleu

Perché sur la scène, les gouttes de sueur glissent lentement dans son cou. Ses boucles noires plaqués contre ses joues, il lève un poing fier vers le ciel. La foule est là, hurlante et sauvage. L'éclairage bleuté des spots chauds la transforme en une mer de tempête, agitée, grondant dans un roulis impressionnant. Mais il n'entend plus rien, ses écouteurs enfoncés dans les oreilles. Baissant la tête, il contemple sa compagne de bois, tâche orange au milieu de ce ciel sombre. Il reprend son souffle. Ses pensées se perdent un instant, suspendues. Il pense à son ami avec qui il a passé des heures à écrire son texte. Il n'en demeurera que l'interprète, parlant d'un père qui n'était pas le sien.

Le battement régulier du métronome le ramène à lui. Il jette un regard en arrière, croisant celui du batteur qui lui répond par un signe de tête. Ses doigts se posent sur les cordes de nickel, formant naturellement un accord. Il serre son médiator dans sa main droite. Testant le son, il se tourne face au public, cherchant la régie au milieu des vagues. La foule entière attend ce morceau, suspendue au son craché par une gueule sertie de baffles géantes. Ses phalanges lui semblent engourdies d'avoir déjà trop joué.

Se ménageant quelques secondes de répits, il délie ses doigts dans une gamme mineure qui emporte ses sons blues dans la nuit. Il règle ses micros, alternant envolées rythmiques et descentes mélancoliques. Le temps s'arrête, les notes s'évaporent.

Puis soudain, crevant la surface, la phrase iconique s'élève, pure et limpide. Basse et batterie accompagnent la folle chevauchée, partant à la conquête de cet océan aux reflets changeants.

« Parisienne Walkways » emporte avec elle la foule, guidée par Gary Moore, dans un ultime moment d'harmonie, quelque part aux confins du Royaume-Uni.







Texte 2 : @Nayblume

La parisienne :

Ses longues jambes traversaient la rue pavée dans un mouvement précipité. Les chaussures à talons claquaient le sol dans un bruit régulier d'une démarche soutenue. Les collants, presque transparents, ne laissaient rien voir des imperfections de la peau, et par-dessus, une jupe bleue se balançait en laissant apercevoir la forme des hanches. Une blouse de la même couleur, stricte, empêchait la femme de paraître trop désinvolte et resserrait sa taille de guêpe. Ainsi, des gants blancs parcouraient ses avant-bras puis ses mains, balançant une pochette raffinée au bout de ses doigts. Un chapeau melon venait recouvrir le tout, cachant les mèches sculptées en boucles, collants sur le front de cette femme que j'avais croisée un jour.

Concours D'écritureWhere stories live. Discover now