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Gagnant(e) : @ellozis

Texte 3 !

Bonjour, bonjour, Excusez moi j'ai oublié d'appuyer sur publier !

Voici les textes !

Texte 1 : @foreverfitzphie

Beau

Il est difficile de dire avec certitude et exactitude ce qui est beau. La beauté est une valeur subjective propre à chacun, une invention dans le but de caractériser un être humain, un objet ou un lieu de beau. Or, je suis convaincu que si vous aviez connu Aeline, cette femme aux yeux dont l'étendu de la bonté aux reflets de ciel pur dissimulaient une âme d'une beauté sans pareille qu'elle en aurait été la définition même. Je souhaite vous compter ma rencontre avec cette exquise jeune femme âgée d'à peine une vingtaine d'année.

Londres, été 1875

Ce fut par une belle matinée d'été que j'arrivai dans un des cartiers très animés de Londres. Ma voiture m'avait conduit depuis Edimbourg. Nous voyageâmes deux jours, soit environs quarante heure de diligence. J'accordai une halte à mis chemin pour nourrir les deux étalons qui tiraient le véhicule et au cochet afin qu'il se repose le temps que j'observais les lieux. Cet arrêt n'était point motivé que pour le simple ravitaillement et repos mais il était mené par mon envie de voir le réveil de ce quartier londonien. Souvent, dans les tavernes le soir, j'entendais les hommes de bonnes fortunes parler du gaie environnement où le ciel morose habituel de Londres n'atteignait guère. Nous avions sillonné les fins chemins de nuit pour arriver juste au levant comme je l'avais tant espéré. Après avoir payé une somme bien grasse à mon accompagnateur, je pris mon unique valise et me dirigeai vers la mairie. Il était fort tôt et l'odeur du pain frai tout juste sorti des fourneaux m'emplis les narines. Ce boulanger était un fort honnête homme venu d'une région côtière de France. Il était plaisant de discuter de son pays natal qu'il chérissait mais la vie l'avait emmené en ces lieux pour son épouse qu'il rencontra lors d'un marché. Il me raconta qu'il avait quitté sa patrie pour celle que son cœur aimait, je trouvais ce récit fort fascinant et touchant. Dans cet aimable quartier, je pus observer la routine curieuse, à mon goût, qu'ils avaient ; une fois le pain fin prêt, les marchands montaient leurs tantes, les fermiers trayaient leurs vaches et chèvres pour placer les boilles à lait dans une charrette qu'ils vendaient aux villageois avec diverses récoltes de saisons et de la farine. Les habitants se levaient et parcouraient le marché du matin jusqu'à l'heure du midi puis, vers deux heures de l'après-midi, des artisans s'efforçaient de vendre leurs créations aux passants. Je m'étais surpris à aimer ce train de vie que j'optai avec ferveur pour ces nouvelles habitudes lorsqu'un matin, alors que je sortais de chez le boulanger, en direction de l'établissement dans lequel j'étais venu enseigner les sciences, je la remarquai. Il suffit d'un regard pour que je fusse obnubilé par elle.

Aeline, cette femme d'une beauté époustouflante n'était qu'un aperçut de sa beauté intérieure. Ses yeux n'étaient que le portail menant à son âme vierge et naïve à l'abris de toute souillure possible. Je pouvais me noyer dans cet océan d'émeraude or j'étais porté par les barques bleutées qui irisaient ses yeux.Elle était si bonne qu'elle prenait garde à ce que personne ne puisse couler dans cet étendu pur, doux et empli de bonté. J'appris par le boulanger, le lendemain, que son nom lui avait été donné par le pasteur du village qui l'avait recueilli et qu'il signifiait « ange ». Elle avait l'allure et l'âme d'un ange, elle était tout simplement magnifique et gracieuse qu'il était difficile de croire qu'elle n'avait aucune provenance royale. Cette exquise créature divine était la femme la plus courtisé mais sa bienveillance n'avait nulles frontières. Les hommes qui étaient rejeté avec tant de délicatesse se résignaient de lui accorder sa liberté. Elle travaillait dure à l'atelier de couture non loin de l'université dans laquelle je travaillais, je le découvris que quelques semaines après que je l'eus repéré au marché. J'avais par mégarde déchiré la manche de ma veste et dans un acte désespéré, je m'étais précipité dans l'atelier le plus proche pour éviter d'être source de moqueries auprès de mes élèves. Quelle ne fus ma surprise quand je la découvris assise devant un établi raccommodant une culotte. Je ne sus que dire à ce moment-même, mes mots m'avaient échappé et ses yeux plongèrent dans les miens mais seul le subtil ricanement me sortit de mes songes. Nous avions échangé un bref instant qui me paru durer une éternité que je pris un malin plaisir à apprécier. C'est ainsi que l'histoire commença.

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