Concours D'écriture

A voter !

Gagnant(e) : @AuteurM23 
Texte : 4

Bonjour ! Je me rends compte à quel point le travail de Camille est dur ! Le timing n'est pas mon fort pardon ! Voici les textes !
PS: Elle corrige vos textes en ce moment même, cela ne vas pas tarder !

Texte 1 : @Flemne

"Mon journal à moi, l'enregistrement de ma vie"

12 mai

"oui allo, c'est encore la voisine, je sais que j'appelle souvent mais je m'inquiète pour Carl, je ne l'ai pas vu sortir depuis deux semaines déjà, si vous pouviez me le passez il a oublié sa BD préféré la dernière fois qu'il est venu."

Le téléphone fixe à bipper longtemps après ça, mais je voulais pas le prendre. Maman m'a dit de ne répondre à personne, elle m'a répété en boucle de ne pas leur faire confiance. Mais ça veut dire que je ne donne pas ma confiance à maman non plus. Quand je lui ai dit ça elle a rigolé avant de me serrer dans ses bras et de pleurer, pourtant je n'avais rien dit de joyeux ou de triste. En voyant maman je me dis qu'être adulte c'est dure et je veux pas grandir.

18 mai

"Bonjour, je sais que c'est vraiment acharné mais je vais appeler les services d'aide à l'enfant, votre gamin est dans sa maison alors qu'il devrait être en cours, vous devriez avoir honte. Carl tu m'entends, ne t'en fait pas, on te sortira de là."

La voix au téléphone me faisait peur, je ne voulais plus l'entendre mais maman n'était toujours pas là alors je devais le supporter. Il fallait que je sois grand et fort pour protéger maman un jour.

20 mai

Aujourd'hui personne n'a appelé mais le téléphone a grésillé toute la journée et puis des gens s'amusaient à toquer aux fenêtres en répétant Carl. Sauf que moi je m'appelle pas Carl, je m'appelle Marc. En plus ils étaient gonflés, la maison avait une porte il n'avait pas besoin de laisser des traces de griffes sur les fenêtres.

21 mai

 « C'est encore moi, Carl mon bout de chou, viens ouvrir la porte on est venu te sauver j'habite à côté ne t'en fais pas »

Je comprends vraiment pas, il n'y a personne qui habite à côté de chez nous, puisqu'on vit dans une forêt. Maman m'a toujours dit qu'il ne fallait rien dire à un menteur alors je n'ai pas répondu et j'ai attendu bien sagement dans ma chambre avec les rations que maman avait préparées.

21 mai, après midi

"Carl, on ne veut pas te brusquer mais si tu ne nous laisse pas rentrer on ne te dira pas ou est ta mère"

Je n'ai rien fait, j'étais lâche mais cette voix commençait à avoir un ton animal. Je tremblais rien qu'en imaginant le corps qui allait avec. Maman revient vite, je veux un câlin.

21 mai, soir

"Carl..., j'enregistre tout dans cette maison mais il n'y aucune trace de toi comme si tu te cachais depuis quelques jours, je vais devoir rentrer pour voire"

Alors j'étais coincé, moi, Marc, l'enfant d'une mère vaillante j'étais coincé. Maman aurait honte de son fils mais je ne pouvais pas m'empêcher de faire encore moins de bruit. Abrité dans la pièce secrète de la maison, même si elle me cherchait cette étrange dame ne me trouverait pas.

21 mai, minuit

Mon journal, je te confie tout depuis l'absence de Maman mais sache que tu es la seule preuve de ce que j'ai vécue, à l'instant les lumières se sont éteintes partout et j'ai entendu un grand éclat de verre comme si la baie vitrée avait été brisé. J'ai entendu des pas racler contre le sol et des griffes heurter les murs, je ne pouvais pas retenir mes larmes. Il y avait un vacarme immense au rez-de-chaussée comme si on retournait la maison. La chose approchait, je l'ai su parce qu'elle a commencé à monter l'escalier.