𝑆𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑖... [TERMINÉE]

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⚠️ Disclaimer : ce chapitre contient du contenu pour adulte, la lecture ou non de ce chapitre n'entraînera en rien un problème de compréhension plus tard.
Ce chapitre est donc facultatif.
Merci ♡ ⚠️

/// PDV MIDA

« Tu es sûre ? Interrogea Kilari, les yeux toujours fermés.

Un sourire pervers se dessinait sur mon visage.

- N'aimerais-tu pas poursuivre ce baiser sur le toit avec Akari ?

- Je n'en sais rien.

Elle m'accorda un dernier regard et j'y sentis un air de défiance, que je pris comme une autorisation.

- Qu'elle balade ses doigts sur ton corps, qu'elle y parcourt chaque recoins de sa bouche.

Son corps était à ma disposition. Étrangement, mon envie d'imaginer Riyu à sa place s'était évaporée. Le plaisir montait en moi, un plaisir sadique et coupable.
Mon visage n'était qu'à quelques centimètres de sa peau, frémissant à chaque nouvelle respiration. Mes doigts traçaient des lignes imaginaires sur son ventre, son cou, sa poitrine et ses jambes.

- Mida, on ne devrait pas, protesta alors Kilari, embarrassée mais sous l'effet du désir.

- Je ne suis pas Mida ce soir, mais Akari, tente de te rappeller de ça.

Au fond de moi, je ressentais une légère rancœur, de savoir que le seul moyen de la satisfaire soit de me faire passer pour une autre. Mais si c'était le prix pour l'avoir auprès de moi rien qu'une nuit, j'étais prête à le payer. Ce sentiment n'était pas de la jalousie, je ne pouvais pas me le permettre.
Un long baiser scella ce pacte que contresignaient le crime, la lâcheté, l'infamie, toutes les hontes. Nos respirations ne faisaient plus qu'une et nos corps s'enivraient.

/// PDV KILARI

Mes gémissements emplissaient désormais la pièce, comme un bruit d'ambiance.
Ses doigts s'étaient glissés sous mon débardeur, s'attardant sur ma poitrine, me faisant sursauter de plaisir. Une sensation de familiarité m'entourait, la personne à mes côtés n'était pas une inconnue mais ma meilleure amie, désormais amante. Mon corps s'enflammait sous le coup de ses baisers le long de mon corps brûlant. J'imaginais ses boucles noires se déposer sur mon corps dénudé.
Ses mains enlevèrent ensuite mes derniers vêtements ainsi que les siens, ne laissant plus rien entre nous deux.
Allongée, les yeux toujours fermés, les joues rougies, nue, je sentis mon amie s'allonger sur mon corps et déposer ses lèvres sur un de mes seins. Sa langue experte faisaient quelques va-et-vient, me faisant lâcher de nombreux cris de plaisir qui se faisaient amplifier par diverses morsures.
Sa main se dirigea au niveau de mon entrejambe, où elle découvrit le résultat de ses actes.
Comme pour me faire perdre patience, elle ne faisait qu'effleurer mon intimité. Mes soupirs devenaient lourds d'impatience.
C'est alors qu'elle décida de rendre les choses plus concrètes. Ses doigts fondirent en moi alors que mon plaisir se multipliait, se manifestant par des spasmes dont mon corps était victime. Ses mouvements étaient rapides et efficaces, mon esprit divaguait au gré de ses va-et-vients.
Quelques minutes après, un cri plus puissant que les autres se fit entendre, la main de ma meilleure amie prit la mienne avec tendresse.
Je repris difficilement mes esprits, encore complètement essoufflée et fatiguée.
J'ouvris les yeux et regardais Mida, reprenant conscience de la vraie identité de celle-ci.
La soirée du bal venait de commencer, dans le lit de Mida.