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/// PDV KILARI

« Alors tu en penses quoi ?

- Disons que la plupart des photos nous représentent à l'hôpital alors qu'elles étaient censées être des photos de vacances.

- Tant de mauvaise foi, reprit Akari en faisant défiler interminablement les photos sur son téléphone, certaines ont quand même un certain charme je trouve.

- Sûrement, j'ai juste du mal à le trouver.

Environ une minute plus tard, nos photos d'arrivée au camping firent leur apparition. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je vérifiais l'effet de celles-ci sur mon amie.

- Dis-moi, pourrais-tu me les envoyer ?

- Lesquelles ?

- Toutes.

- Tu n'as pas dit il y a quelques minutes qu'elles ne sont pas réussies ? Questionna avec amusement Akari.

- Si, mais j'ai changé d'avis, je veux pouvoir me souvenir de chaque moment passé avec toi, même les moins glorieux et ne jamais oublier un seul souvenir où tu apparais. S'il te plaît envoies les moi.

- D'accord, répondit-elle avec douceur, c'est vrai que ça serait injuste que je sois la seule à pouvoir les garder, je te les envoie ce soir.

- Je te connais beaucoup trop bien pour savoir que tu vas t'endormir avant de me les envoyer, puis, demain matin, tu vas venir t'excuser, c'est tout le temps comme ça, dis-je en prenant un air désespéré.

- Comme si c'était mon genre.

Elle se leva brusquement avant d'entamer une fausse bagarre dont elle connait déjà l'issue : elle finira par perdre puis me promettre qu'elle se vengera. Akari tentait de bloquer mes bras au dessus de ma tête et coincer mes jambes sous elle, sa mine satisfaite suffisant à me faire rire.
Soudain, en un simple effort, j'arrivais à me retourner afin d'inverser les positions.

- Même après tes centaines de tentatives, je finis toujours par être plus forte, quelle fierté, narguais-je tout en embrassant avec humour mes biceps.

- Tu verras, un jour ça sera moi qui aurait le dessus sur toi, et là, je pourrais m'en vanter.

- C'est beau de rêver ma petite Akari.

Je descendais et me remettais à ma place de départ, Akari fit de même.

- D'ailleurs, je viens de remarquer mais, ta jambe va beaucoup mieux, non ?

- Oui, reprit-elle, elle est presque comme avant que je ne me fasse mal, je ne sens plus aucune douleur. Et toi, comment va ton bras ?

- Bien mieux, je peux maintenant tout refaire comme avant.

- Mince, bredouilla Akari, ça veut dire que l'on va commencer nos deux semaines de ménage.

- C'est vrai, j'avais légèrement oublié, mais ce n'est que deux semaines, il y a bien pire. Et puis, ça pourrait être marrant, on va pouvoir faire n'importe quoi et personne ne sera là pour s'en rendre compte.

- Ce genre de remarque m'étonne de toi, d'habitude tu es la plus sérieuse d'entre nous deux.

- Je ne sais pas pourquoi mais, je suis plutôt contente de cette punition.

- On aura tout vu... »

𝑆𝑒𝑢𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑜𝑖... [TERMINÉE]Where stories live. Discover now