Chapitre 61 : Bon retour

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Après cet échange musclé entre nous, l'attaquant ne réponds même pas à ma phrase et pars sans rien dire. Je ne sais même pas ce qu'il pense du fait qu'on prenne du temps pour nous, mais je me doute qu'il n'est pas ravi. Je fini par rejoindre le salon une fois avoir séché mes larmes. C'est alors que je le vois prendre l'une de ses innombrables clés de voiture et quitter la villa, il a surement besoin d'être seul. Quant à moi je monte dans ma chambre, Ana ne tarde pas à me rejoindre.

Ana : « Ça va ?... »

Elle voit à l'état de mes yeux que ma discussion avec le brésilien n'a pas été une réussite. Elle s'assoit à côté de moi sur le bord du lit.

Alix : « Il a su que j'étais allée chez Antonio ce matin...et il a vrillé, donc on s'est disputé et j'ai fini par lui dire qu'on avait besoin de temps. »

Son regard est compatissant.

Ana : « Tu as bien fais Alix...si vous continuez comme ça vous allez vous déchirer encore et encore...

Alix : Je sais...mais c'est vraiment dur... »

Sans surprise mes larmes coulent de plus belle.

Ana : « Tu fais ça pour votre bien, elle me sourit, il a réagi comment ?

Alix : Il n'a pas répondu et il est parti...

Ana : C'est normal, laisse-lui le temps de digérer l'info... »

Elle me prend dans ses bras comme à son habitude.

Alix : « Je préfère quitter le Brésil...rester ici avec lui ça ne nous aiderait en rien...

Ana : Je m'y attendais...de toute façon il faut mettre de la distance entre vous alors c'est la bonne décision.

Alix : Je ne lui ai pas encore annoncé...

Ana : Tu le feras quand il reviendra, tu as regardé les vols ?

Alix : Non... »

Elle prend son téléphone et recherche un vol en direction de Paris.

Ana : « Il y en a un ce soir à 23h.

Alix : Parfait, je vais prendre mon billet.

Ana : Mais attends, elle marque un silence et reprends, tu ne peux pas prendre un vol classique, les gens vont te reconnaitre.

Alix : Tant pis je mettrais mes lunettes et une casquette, il est hors de question que je lui demande son jet.

Ana : Je comprends...tu veux aller en parler aux garçons ?

Alix : Oui il va falloir...mais en attendant je vais commencer mes affaires.

Ana : Je vais t'aider. »

Je récupère ma valise et commence à y ranger mes affaires. Petit à petit le dressing se vide et mon cœur se serre, je n'aurais pas pensé partir plus tôt pour ces raisons-là, mais on n'a plus le choix. Je passe également à la salle de bain réunir tout mon maquillage et crèmes en tous genre. Au bout d'une heure ma valise est presque bouclée, je me rassois sur le lit.

Alix : « Si tu savais à quel point je me sens mal...

Ana : Je sais...mais c'est un mal pour un bien.

Alix : Oui... »

Léo et Enzo, prévenus par Ana, débarquent dans la chambre et tombent face à ma valise.

Enzo : « Il se passe quoi ?

Alix : Venez, asseyez-vous. »

Je retiens mes larmes. Ils s'assoient et me fixent en attendant plus d'informations.

Your heart gave me new kind of highsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant