Chapitre 78 : J'avais raison de me méfier

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*PDV de Neymar*

Elle quitte la salle de bain, et je me retrouve seul avec moi-même. Je réalise petit à petit ce qu'il s'est passé quelques minutes plus tôt. Mes bonnes résolutions ont volé en éclat à partir du moment où je suis entré dans cette pièce. Je suis donc toujours aussi faible face à elle...tout ça ne me réjouit pas du tout. Ça fait un mois que je me tue à l'enlever de mon esprit et il suffit d'une fois pour que je recraque. A la fois je m'en veux et à la fois le fait de la retrouver m'a fait un bien fou. Elle m'a manqué chaque jour depuis notre rupture et le moment qu'on vient de passer a tout apaisé le temps d'un instant. Mais il faut que je me rende à l'évidence, ça n'aurait pas dû arriver, c'était une erreur. Je redescends au salon avec les autres, j'ai besoin d'un remontant. Bien évidemment nos regards se croisent immédiatement mais nous les détournons aussitôt. Je vais me servir un verre de rhum.

Gil : « T'étais où ?

Neymar : J'avais besoin de prendre l'air un peu.

Gil : T'avais trop bu...il sourit.

Neymar : Ouais ça doit être ça, je souris. »

Il est hors de question que quelqu'un sache ce qu'il s'est passé entre elle et moi. Je clame haut et fort à tout le monde que je suis en train de l'oublier et finalement je fini par coucher avec elle à la première occasion, c'est mieux si tout ça reste entre nous. Plus l'alcool fait effet plus je me sens bien, je sais que j'abuse un peu ces derniers temps mais j'ai besoin de quelque chose qui endorme la douleur que je ressens. On se trouve à l'opposé l'un de l'autre, mon regard est naturellement attiré vers elle. Mais je vois qu'elle tente de faire face et de ne pas me regarder. Et si elle finissait par vraiment m'oublier et passer à autre chose ? Cette idée m'est clairement insupportable, et pourtant c'est ce qu'on essaye de faire tous les deux...enfin en théorie du moins. La soirée s'achève vers une heure du matin, tout le monde quitte les lieux. Quant à moi j'ai trop bu, ma démarche est plus qu'approximative. Quand j'arrive chez moi je monte dans la chambre et ne tarde pas plus longtemps avant d'aller sous la douche. J'ai besoin de me retrouver seul un moment. Mon cerveau n'arrête pas de cogiter, c'est un enfer. Mais heureusement je m'endors assez rapidement ce qui met fin à cette session de torture psychologique.

**Ellipse de deux jours**

*PDV d'Alix*

Nous sommes lundi matin et comme d'habitude je suis au bureau. J'essaye tant bien que mal de me concentrer mais la soirée de samedi tourne en boucle dans ma tête. Il s'est passé tout ce que je redoutais...Tout ça m'a mis en face de la vérité : je l'aime encore terriblement. Mais je dois me reprendre et essayer de mettre tout ça derrière moi, exactement comme j'ai essayé de le faire durant le mois qui vient de passer. Il ne faut pas qu'on craque, il ne faut pas qu'on craque...cette phrase ne quitte pas mon esprit, je dois m'y tenir une bonne fois pour toute. Ce qu'il s'est passé à cette soirée était un faux pas, et ça ne doit surtout pas se reproduire.

Ismaël : « Alors cette soirée ? Il me sourit.

Alix : Ça s'est bien passé, je souris. »

Bien évidemment je fais comme si de rien n'était.

Ismaël : « Ça s'est passé comment entre vous ?

Alix : On ne s'est pas calculé, c'était mieux comme ça.

Ismaël : Tu vois je t'avais dit que ce serait un test, il sourit. »

Le test a totalement échoué...

Ismaël : « Maintenant tu sais que tu peux lui faire face sans flancher, il sourit.

Your heart gave me new kind of highsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant