Your heart gave me new kind of highs

Chapitre 82 : Faire face à la vérité

*PDV d'Alix*

Quand je me réveille je me souviens immédiatement de ce qu'il s'est passé entre Ismaël et moi la veille. On s'est embrassés, deux fois. Je ne sais pas vraiment quoi en penser, je ne devrais même pas me prendre la tête avec ça mais je n'y arrive pas. Je pense aussi à l'attaquant et à ce qu'il a pu faire avec cette fille...J'aimerais tellement faire abstraction de tout ça et juste vivre ma vie mais ça m'obsède, que je le veuille ou non. Je décide de me lever et de descendre au salon. Quand j'arrive Ismaël est déjà debout, il est au téléphone. Je m'installe donc dehors pour prendre mon petit-déjeuner, à la fin de son appel il me rejoint.

Ismaël : « Bien dormi ? Il me sourit.

Alix : Et toi ? Je souris.

Ismaël : Ça va. »

Je regarde son téléphone.

Alix : « Des appels dès le matin, je souris.

Ismaël : C'est Alice qui m'a appelé, il sourit, elle avait des soucis par rapport à un dossier que j'ai géré.

Alix : Je vois...je souris.

Ismaël : Je n'ai absolument pas hâte de rentrer et de me replonger dans tout ça. »

Il prend son visage entre ses mains.

Alix : « Demain c'est notre dernier jour ?

Ismaël : Et oui...c'est passé super vite.

Alix : C'est clair...je reprendrai bien une semaine de plus, je souris.

Ismaël : Tu m'étonnes, il sourit, moi aussi. »

Ici c'est un peu comme si on était dans notre bulle, mais quand on va rentrer à Paris ça ne serait pas la même ambiance.

Alix : « T'as prévu un truc pour aujourd'hui ?

Ismaël : Non pas vraiment, il sourit, on peut chiller ici si tu veux.

Alix : Ça me va, je souris. »

Une journée de repos est la bienvenue, surtout avant de reprendre le rythme infernal du travail. On va se changer pour se mettre en maillot de bain et on se retrouve au bord de la piscine. On n'a pas encore évoqué le sujet d'hier soir, mais ça ne serait tarder. Il rentre en premier dans l'eau.

Alix : « Elle est froide ?

Ismaël : Non, viens. »

Il me tend sa main et j'y vais à mon tour. On se regarde beaucoup sans rien dire, il faut crever l'abcès.

Alix : « A quoi tu penses ? Je souris.

Ismaël : A la même chose que toi, il sourit.

Alix : Tu veux parler de ce qu'il s'est passé hier soir ? Je souris.

Ismaël : Ce n'est pas à ça que tu pensais ? Il sourit. »

Bien évidemment que si, et il le sait.

Alix : « Qu'est-ce que t'en penses ? Je souris.

Ismaël : Ce moment devait arriver de toute façon, non ? Il sourit.

Alix : Mouais...je rigole, j'aurais pu résister bien plus que ça.

Ismaël : Alors pourquoi tu ne l'as pas fait ? Il sourit.

Alix : J'ai besoin d'avancer et de passer à autre chose tu vois ? Je souris.