Chapitre 68 : Prends soin de toi

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Je pars me préparer, j'enfile une tenue plutôt simple : un jean, un top et des baskets. J'attache mes cheveux et je me maquille légèrement. Ana me prévient qu'ils nous attendent là-bas. Je descends au salon, tout le monde est prêt.

Neymar Sr : « Allez on y va. »

On monte dans les van et on se dirige vers le Parc des Princes. Quand on approche du stade c'est la cohue, les nombreux supporters se pressent pour entrer à l'intérieur.

Rafa : « Heureusement qu'on ne rentre pas par ici... »

En effet, ça serait bien trop compliqué. Dire qu'avant je faisais partie de cette foule d'inconnu venue soutenir son équipe préférée et qu'aujourd'hui je viens pour voir jouer mon copain...tout ça est fou. On retrouve Ana, Enzo et Léo puis on rejoint les loges. Là-bas l'ambiance y est bien plus calme. Ana me ramène une coupe de champagne.

Ana : « Tu en as bien besoin, elle me sourit. »

Effectivement je ne mets pas longtemps avant d'en boire une gorgée. Quelques minutes plus tard, alors que le stade est plein à craquer, les joueurs font leur entrée sur la pelouse. J'espère que Paris va remporter ce match, car si c'est l'inverse qui se produit je sais que l'attaquant ne sera pas de bonne humeur. Chacun se place à son poste et l'arbitre siffle le début du match. Ce soir le PSG affronte Monaco, une équipe en pleine puissance. Dès les premières minutes de jeu le rythme donné par les deux équipes est très soutenu. Kilian a failli trouver le but mais a finalement raté son tir de peu. L'équipe ne se démotive pas et continue ses efforts. Un premier tacle a lieu sur le brésilien qui est à terre, ce genre de choses me fait stresser à chaque fois, j'ai toujours peur qu'il se blesse. Bien entendu le joueur adverse conteste son geste ce qui a le don d'agacer le numéro 10.

Neymar Sr : « Il faut qu'il se calme...ça vient seulement de débuter. »

Pour une fois je suis entièrement d'accord avec son père. Le jeu reprend et Monaco marque en premier. Le stade est en furie et les sifflets se font entendre de la part des supporters. Le club parisien ne se crée que peu d'occasions pour le moment.

Léo : « Allez là il faut donner plus de rythme sinon on ne va jamais y arriver... »

La partie continue et les tacles sur l'attaquant également. Il tombe au sol plusieurs fois, ses adversaires n'ont pas l'air décidé à le ménager.

Alix : « L'arbitre n'est pas censé siffler ce genre de choses sérieusement ?

Gil : Quand il s'agit de Ney ils ne sifflent jamais... »

La première mi-temps s'achève avec toujours un but d'avance pour les monégasques. Au retour du vestiaire les joueurs ont l'air surmotivés, les paroles du coach ont dû faire leur effet. L'arbitre siffle le début de la deuxième mi-temps. L'intensité est toujours à son apogée, Monaco ne relâche pas son pressing. Mais à nouveau le brésilien est à terre à cause d'un énième tacle à la cheville. Ça en est trop pour l'entraineur qui décide de le faire sortir et de le remplacer par un autre joueur. Ce qui, bien évidemment, provoque la colère du numéro 10.

Jo : « Putain mais pourquoi il le sort ?

Enzo : Sinon il va se faire détruire la cheville comme à chaque fois...on joue le classico dans quelques jours on ne peut pas se permettre de le jouer sans lui.

Gil : Ils n'ont qu'à virer ce connard qui le tacle depuis le début. »

Je vois à son comportement qu'il n'apprécie pas du tout cette décision, il part s'assoir sur le banc. Le jeu reprend et le PSG réussit enfin à marquer ce qui permet d'égaliser. La fin du match approche et aucun nouveau but n'est inscrit, match nul. Quand l'arbitre siffle la fin de la partie le brésilien est le premier à quitter le terrain.

Your heart gave me new kind of highsWhere stories live. Discover now