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Chapitre un, partie deux : "Accepte l'offre."

Média : Cailin Reed.
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Bonjour à tous, avant que vous ne lisiez la dernière partie du premier chapitre de cette traduction, je voulais vous faire part de l'instagram de cette fanfiction, le voici : @just.for.show

Sur cette page instagram se trouvent : des photos qu'auraient postées les personnages s'ils avaient vraiment existé, des interviews et des potins. Le concept est vraiment génial ! ça permet de rendre l'histoire vraiment réelle alors n'hésitez pas à y faire un tour (:

Sur ce, bonne lecture à tous !

...

En franchissant la porte de mon appartement, une vague soudaine de détente me frappe. La gueule de bois est certes toujours là, mais au moins je suis chez moi et pas coincée dans un hôtel avec un abruti.

Je peux déjà sentir les huiles essentielles de Willow dans l'air, ce qui signifie qu'elle est présente. Dès que j'entre dans le salon, je la vois assise sur le canapé avec un sourire radieux.

Depuis mes seize ans, il y a deux ans, Willow et moi vivons ensemble. Mon meilleur ami d'enfance nous a présentées et c'était comme une rencontre d'une autre meilleure amie faite au paradis. Nous rêvions toutes les deux d'aller à New York. Nous sommes toutes les deux dans l'univers du mannequinat, mais nous voulons faire plus. Secrètement, je voulais poursuivre mon rêve de chanter, mais cela s'est rapidement estompé. Se sentir comme un petit poisson dans un grand étang a vraiment détruit ma confiance.

"Tu es là !" crie-t-elle en me regardant.

"Évidemment." Je grommelle. M. Grognon a en quelque sorte réussi à déteindre sur moi.

"Dis-moi tout !" me supplie-t-elle.

Je laisse échapper un soupir, mais je ris de son excitation. Pouvant enfin ôter mes talons, je les jette à travers le salon à l'endroit où se trouvent toutes nos autres chaussures. Je m'allonge ensuite sur le canapé à côté d'elle.

"Je ne me souviens de quasiment rien." Je lui avoue.

Willow roule les yeux et commence à jouer avec ses cheveux blonds ondulés.

"Je me souviens être allée dans sa chambre d'hôtel et avoir ensuite couché avec lui, mais ça ressemble plus à des flashs." Je hausse les épaules.

"Alors, comment c'était ?!" me sourit-elle narquoisement.

Je rougis en y pensant. Je peux encore sentir sa bouche chaude et mentholée sur la mienne. Je peux encore sentir son emprise sur moi. Mais le souvenir est ruiné en rejouant la voix d'Harry le lendemain matin.

"Il a été un véritable crétin ce matin." Je gémis.

"Qu'est-ce qu'il a fait ?" me demande-t-elle.

Avant de répondre à sa question, je me redresse afin de prendre le paquet d'Advil qui traîne sur la petite table du salon et je verse deux comprimés dans ma main, j'avale sec ces deux médicaments, en priant intérieurement pour que cette gueule de bois disparaisse.

"Il m'a précipitée hors de l'hôtel. Il ne se s'est même pas donné la peine de me demander mon prénom. C'est juste un crétin. Harry Styles ne vaut pas la peine que l'on parle de lui." Je roule des yeux.

"Oh crois-moi, il en vaut la peine." glousse Willow.

Je lui donne une légère tape sur l'épaule et m'affaisse à nouveau sur le canapé. Je m'allonge et place ma tête sur les genoux de Willow. Son confort est tout ce dont j'ai besoin quand j'ai la gueule de bois.

"Je détesterais être sa petite amie en ce moment." commente-t-elle.

"Petite amie ?..." Je lui demande, mon ton sonne comme un murmure.