Chapitre 24

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En un clin d' œil, sa bouche revint là où elle s'était arrêtée. Il se trouvait à un centimètre au dessus de moi. Je ne pouvais pas attendre. Je me cambrai, et sa bouche embrassa ma peau. Je gémis. Sa bouche passa, et suivis un chemin le long de mon ventre, elle faisait des allers-retours. Je n'arrivais plus à respirer. Mes mains agrippaient ses épaules, mon corps bougeait au rythme de sa langue, mon corps entier était tendu et je savais qu'il le savait. Il détacha sa bouche de moi alors qu'il s'approchait presque de l'extase. Je gémis, cette torture m'épuisait.

Il se redressa complètement.

-Tu bandes pour moi...

-Et ?

-C'est génial !

-Ça a pas l'air d'être si palpitant... dis-je en regardant l'espace qui nous séparait tout à coup.

-Thomas, fit t-il en me fixant, si je me retenais pas depuis tout à l'heure, on aurait déjà franchit le pas. Alors j'essaye de pas me laisser aller au putain de plaisir que ton putain de corps m'apporte.

-C'est pas fini, répondis-je.

Et j'inversais les rôles. Il entrouvris la bouche pour me signaler son désaccord, mais je l'embrassais et il se tut. Fébrilement, je retirais son pantalon. Son boxer était tendu, et il sourit en regardant ma réaction.

-Effaçons ce si joli sourire !

Et je commençais directement à l'embrasser au bord dudit boxer. Il se cabra.

-Eh ! J'ai commencé plus doucement moi !

-Qui a dit que j'allais faire pareil ?

Je le défiais du regard.

-Vas-y, beau gosse. Fais moi vibrer.

Je l'embrassais, en laissant traîner ma langue pendant une fraction de seconde. Il gémit. Décidément, j'adorais ce son. Je l'embrassais au même endroit pendant quelques secondes, et il gémit plus fort. Son caleçon se trempa. Je rougis. Je voulais continuer, mais il m'en empêcha en me relevant.

-Stop, sinon j'arriverais pas à te rendre à ta mère aussi innocent qu'avant.

-Je suis déjà moins innocent qu'avant...

-Et plutôt doué avec ta langue !

-Tu veux dire que je manie bien les mots ? le taquinais-je.

-Hmm, plutôt que tu lèches à la perfection.

Je grognais.

-T'aurais pu trouver moins vulgaire !

-C'est pas vulgaire, mais réaliste.

-Le réalisme, c'est barbant...

-Tu sais, je sais que c'est une première pour toi, mais c'était vraiment...

Il cherchait ses mots.

-Indescriptible, articula t-il.

-Quel vocabulaire, appréciais-je.

-Tu as une bonne influence sur moi de ce côté. Et ce que je veux dire, c'est que je jouis pas aussi vite généralement, donc t'es doué...

-Et ça t'arrive souvent avec des hommes ?

-Un point pour toi.

-Surtout des hommes de mon gabarit, me vantais-je.

-Par "mon gabarit", tu veux dire un homme d'1m73, d'un physique commun ?

Un peu plus que la vie (TERMINÉ)Where stories live. Discover now