Un peu plus que la vie (TERMINÉ)

Chapitre 40

                    

-Debout !

-Dimanche... râlais-je.

-Même ! On a plein de trucs à faire aujourd'hui !

-Comme dormir ?

-Lève-toi ou je t'étouffe dans ton oreiller.

J'ouvris un œil, et il en profita pour m'attraper et m'asseoir sur lui. Je laissais ma tête retomber sur son épaule.

-Hum.. C'est bien comme ça aussi, appréciais-je.

Sans répondre, il s'avança et m'embrassa le cou. Je souris, mais à la seconde suivante, il me mordit.

-Hé ! fis-je en me redressant d'un coup. T'es cinglé ?

Il éclata de rire et me lança mes habits.

-Tu vas réussir à t'habiller tout seul ?

-Gnagnagna...

-Beau gosse, t'as déjà regretté une de mes surprises ?

Je levais les yeux vers son visage sérieux.

-Fallait le dire ! marmonnais-je.

J'enfilais le jean que j'avais emmené, sous son regard qui me fixait un peu trop. Puis je passais ma chemise.

-T'as mis une chemise ?

-Bah quoi, toi t'en mets souvent !

-Moi c'est différent !

-Pourquoi, parce que tout te va ?

-Parce que c'est habituel, imbécile !

-T'as l'intention de m'insulter longtemps ?

A ma grande surprise, et alors que je m'attendais à une réplique cinglante, il s'approcha, déboutonna le bouton le plus haut de ma chemise, puis il arrangea mon col, doucement, d'une manière qui ne lui ressemblait pas.

Puis il passa une main dans ma nuque et, de l'autre, il releva mon menton. Il déposa un baiser sur mes lèvres, et il plaça son font contre le mien. Je ne bougeais pas, pour ne surtout pas gâcher le moment. Il soupira, se détacha, m'ébouriffa les cheveux et enfin, sourit.

-T'es carrément canon, Thomas.

Je rougis, ce qui ne m'arrivait quasiment plus ces derniers temps.

-Iliès, il y a quelque chose qui ne va pas ? m'inquiétais-je quand même. Est-ce que c'est à cause d'hier quand...

-Chut ! me coupa t-il.

Puis il reprit plus doucement :

-Te reproche pas un truc que t'as pas fait, d'accord ? Juste... Fais moi confiance, et viens avec moi, ok ?

-Toujours, tu te souviens ?

Il se mordilla les lèvres, puis se passa la main dans les cheveux.

Il attrapa mon poignet, et m'entraîna vers le rez-de chaussée. On passa devant la cuisine sans s'arrêter.

-On déjeune pas ?

Il me lança un regard amusé. Puis, on put voir une jolie et légère silhouette s'approcher, vêtue d'un simple foulard et d'une tunique. Sa sœur. Je vis son visage s'éclairer légèrement en même temps que celui d' Iliès. J'en restais ébahi tant la ressemblance était frappante. Iliès savait t-il que sa sœur l'aimait autant que lui l'aimait ? Là, c'était flagrant. Puis, je vis le regard de sa sœur glisser jusqu'à mon poignet qu'il tenait toujours serré dans son poing. Je lui jetais un coup d' œil anxieux.