Tome III : Après le Crépuscule [Link x Reader]

After story 67 - Ecris ton destin

Je suis tombée amoureuse de cette image d'Hylia !

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1 mois... Cela faisait un mois que j'étais revenue... Depuis, j'avais l'impression d'avoir vécu un rêve éveillée. Un magnifique rêve. Pourtant, ce ne pouvait pas être faux ! C'était impossible, trop de choses me le prouvaient. Je portai encore le tatouage que m'avait offert Midona sur mon bras, mes oreilles aussi étaient toujours aussi pointues et la marque des déesses était toujours présente sur mon front, avec un supplément : n petit triangle était apparu au centre du symbole, signe que je gardais la Triforce de la force avec moi. Seulement, personne ne les voyait. Et puis, il y avait tous mes souvenirs... Je ne pouvais pas faire comme s'ils n'étaient qu'une vague farce de mon esprit. Trop de choses étaient irréelles ! Et puis, dans une autre vie, j'avais aussi dû retourner dans mon monde et attendre que Link grandisse pendant 7 longs mois. Si mes souvenirs étaient bons, un mois ici correspondait à un an là-haut, était-ce encore vrai ? Sûrement si le pont entre les mondes n'avait pas changé.

Ce maudit pont... Dans nos dimensions cohabitaient des centaines de mondes. J'avais eu la joie, ou le désagrément, d'en visiter plusieurs : les Cieux, la Terre, Hyrule, le Crépuscule et le Néant... dans lequel je ne souhaitai jamais remettre les pieds. C'est là-bas que l'on m'avait maudite et interdit de renaître parmi les habitants d'Hyrule...

Il était une heure du matin et j'étais sortie en escaladant le mur de ma fenêtre, bien qu'il soit extrêmement lisse. Avoir un antécédent d'héroïne aidait beaucoup. J'avais quitté ma chambre, qui me paraissait bien trop étouffante à présent, pour me rendre en forêt. Il s'agissait du lieu où je passais le plus de temps depuis mon retour. Les forêts étaient les mêmes ici et là-bas. Je m'y sentais bien, j'avais encore l'impression que Link allait surgir sur le sentier en me demandant qu'elle mauvaise blague je lui avais faite à disparaitre.

J'étais allongée sur mon rocher habituel et écoutai les bruits de la nuit. Je m'étais enfoncée assez profondément pour ne plus entendre les voitures et voir les lampadaires. Il ne restait que la nuit, la lune et moi. Les tatouages sur mon bras illuminaient doucement mon visage et je comptais les étoiles qui étaient visibles depuis ma position. Il faisait froid mais ce n'était pas grave. Cela valait cent fois mieux que le plafond de ma maison.

Les relations avec mes parents s'étaient dégradées. J'avais tenté de leur envoyer des signaux, de leur parler hylien pour qu'ils comprennent mais j'avais été obligée de voir un médecin. Ce dernier pensait que je m'étais enfermée dans l'univers de Zelda afin d'esquiver une réalité trop dure à supporter. Foutaises ! J'avais rapidement compris que ça n'allait servir à rien. J'avais donc fait semblant d'accepter petit à petit la réalité de mes parents. Ma passe 'négation de la réalité' avait été franchie selon le médecin et 'tout allait pouvoir s'arranger' à présent. Au moins, j'étais en paix. Le retour au lycée avait été des plus violents. Je n'avais pas leur âge, aucun de ses gosses n'étaient assez intéressant pour que je leur adresse la parole...

Je n'étais plus à ma place. On était samedi alors je n'étais pas pressée. J'avais encore tout le week-end pour désespérer sur ma pierre... Au final, je soupirai et choisis de rentrer vers trois heures du matin. En rentrant, j'allumai mon ordinateur, ce que je n'avais pas fait depuis mon arrivée. Je surfais sur internet et ouvris mon site de fanfiction. J'y découvris des milliers de notifications. Mes sourcils se froncèrent. Qui pouvait bien me parler autant ? Je déroulai les onglets et tombai sur des centaines de commentaires auxquels je n'avais pas répondu. Pourquoi commentait-on mon histoire ? Je n'avais posté qu'un chapitre avant de disparaitre... Curieuse, je cliquai sur mon histoire.

Mes yeux s'écarquillèrent.

Elle était mise à jour ! Régulièrement en plus ! Qui pouvait donc écrire et poster sur mon compte ? Personne ne savait que j'écrivais sur cette plateforme. L'angoisse me saisit et je cliquai sur le dernier chapitre pour en lire quelques lignes.