40. Retrouvailles

718 57 29
                                    

[ Apocalyptica - Shadowmaker ]

• Hello, j'espère que vous allez bien !
Je vous retrouve finalement avec ce nouveau chapitre que je publie ce matin car il était vraiment trop tard quand je l'ai achevé hier soir...
Je pense que c'est le chapitre que vous attendez tous alors bonne lecture !

Je pense que c'est le chapitre que vous attendez tous alors bonne lecture !

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

                                     ✘ ✘ ✘

   L'obscurité emplissait toute la pièce. Dans l'atmosphère régnait un aura de crainte et d'angoisse. Le bruit d'une goutte d'eau s'écrasant au sol à un rythme régulier retentissait sous forme d'échos à travers cette pièce aux murs d'acier. Mon corps étendu de tout son long, le ventre en contact avec le sol froid, je poussai difficilement sur mes mains pour me relever. Il faisait noir. Je ne pouvais rien voir. L'humidité de l'endroit me procura de nombreux frissons sur tout mon épiderme. Je me redressai subitement, ce qui ranima la vive douleur de mes côtes, auparavant engourdie. L'odeur du fer me parvint aux narines et je réprimai un haut-le-cœur. Mes doigts tâtonnèrent mon visage et je découvris avec effroi ce qui s'apparentait à du sang séché. La peur me pénétrait, me rongeait les entrailles tandis que je reculais jusqu'à sentir une surface dure dans mon dos.

   Incapable de bouger, je m'abandonnai à mes dernières forces, appuyée contre la paroi gelée. Recroquevillée en boule sur le sol délabré, je grelottais, prises de secousses. Je comptais silencieusement les gouttes qui tombaient une à une, immortalisant le temps qui s'écoulait, perdue dans les tréfonds de l'obscurité.

- Quatre-vingt-six...

   Les échos résonnaient comme des tambours dans mon esprit, vibrant dans mon corps entier. Une douleur stridente m'envahit et s'immisça dans ma tête, sous laquelle je me cramponnais de souffrance. Mes doigts tirèrent sur les racines de mes cheveux pour faire cesser ce supplice.

- Quatre-vingt-sept...

   Mon corps faiblissait peu à peu et je me sentais perdre connaissance, aspirée par ce tourbillon noir, ce gouffre sombre et profond. Des larmes silencieuses roulèrent le long de mes joues, engendrées par la frustration qui me tordait l'estomac.

- Quatre-vingt-huit...

   Un bruit sourd me fit reprendre conscience et mon corps se réveilla sous l'emprise de ce sentiment de malaise qui m'embrassait. Privée de la vue, je me concentrais sur mes autres sens. Je discernai malgré l'aveuglement des pas qui se rapprochaient. Encore étourdie, j'essayais en vain de préserver une once de lucidité, troublée par ce brouillard qui peinait à se dissiper. Un mauvais pressentiment me gagnait et formait une boule qui m'obstruait le fond de ma gorge, et qui par ailleurs m'empêchait de respirer. Quelque chose se tramait mais j'ignorais ce qu'il se passait, ni l'endroit où je me trouvais.

   À travers la noirceur qui m'engouffrait, je sentais sa présence, marquée par mon instinct qui s'alarmait. Le danger me guettait. Puis soudain, une silhouette se dessina dans l'ombre. Elle se fondait presque entièrement aux ténèbres mais je le percevais. Il était là, devant moi. Il m'avait retrouvé et sans aucun doute, allait me le faire payer.

FIND MEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant