Chapitre 50

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      Les rayons du soleil de début d'après-midi perçaient à travers les stores poussiéreux et à peine rabattus de la chambre d'hôpital où se trouvaient Émeris et Rafe

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Les rayons du soleil de début d'après-midi perçaient à travers les stores poussiéreux et à peine rabattus de la chambre d'hôpital où se trouvaient Émeris et Rafe. Les deux adolescents dormaient à poings fermés, blottis l'un contre l'autre. Rafe avait passé son bras autour d'Émeris et reposait sa tête sur la sienne pendant qu'elle, s'était lovée contre lui, son visage posé sur le torse du garçon, se soulevant doucement au rythme de sa respiration.

Les bruits et les odeurs de l'hôpital commencèrent à sortir peu à peu de son sommeil Émeris qui, doucement, ouvrit les yeux. Elle se frotta les yeux, aveuglée par la lumière qui avait envahi la petite pièce où ils se trouvaient. Une fois accommodé à la luminosité, son regard se porta vers l'horloge qui affichait quasiment trois heures de l'après-midi.

- Rafe ! S'exclama t'elle, en secouant le garçon qui aussitôt ouvrit les yeux. On s'est pas réveillés, il est presque 15 heures !

- Bonjour à toi aussi mon rayon de soleil, grommela-t'il d'un ton las en ramenant la fine couette sur son visage.

Émeris tira brusquement la couette pour découvrir le visage de Rafe et attrapa le garçon par le col de sa robe d'hôpital.

- Oh mon Dieu, c'est une catastrophe, paniqua la brune en secouant le Kook. Genre une CATASTROPHE !

- Tu parles de fugitifs, hein, se moqua Rafe avec un petit rire en attrapant les poignets d'Émeris pour tenter de la calmer.

- C'est pas marrant, Rafe ! Ils pourraient être à nos trousses, maintenant !

Rafe posa les mains d'Émeris contre le matelas puis se redressa, en grimaçant légèrement. Malgré sa tentative de cacher la douleur qu'il ressentait, Émeris remarqua les traits de son visage se crisper.

- Je suis sûr que ce n'est pas le cas, sinon ils seraient déjà là, tenta de la rassurer Rafe avec un sourire réconfortant. Alors, on se détend, poupée.

- Et qui te dit qu'ils ne sont pas derrière la porte avec un AK47, attendant que tu sortes pour te tirer dessus ? Répliqua la brune en croisant ses bras contre sa poitrine, d'un air donneur de leçons.

- Eh bien, si c'est le cas, commença Rafe puis il se mit à hausser la voix, NE TIREZ PAS, IL Y'A UN ENFANT DANS LA PIÈCE ! JE VAIS SORTIR CALMEMENT MAIS NE TIREZ PAS.

- Tais-toi ! C'est pas drôle ! Grommela Émeris en bousculant son épaule et posant ses mains sur la bouche du garçon pour le faire taire.

Rafe laissa échapper un rire enjôleur et Émeris sentit son coeur se mettre à battre la chamade. Il n'y avait rien qu'elle aimait plus que d'entendre le rire de Rafe. Un rire sincère. Elle se joint alors à lui parce qu'elle ne pouvait s'en empêcher.

- Je suis tellement heureux que tu sois avec moi, finit par dire Rafe d'une voix douce, après que le silence ait regagné la pièce.

Il posa une main sur la joue d'Émeris puis son front contre le sien.

The Kook next door - Rafe CameronOù les histoires vivent. Découvrez maintenant