Du Virtuel Au Réel.

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1 moi plus tard.

...

-Non Camila... Sois forte putain ! Ne me laisse pas, je t'aime tu dois combattre ! Dis-je les larmes aux yeux.

Mon cœur battait à une vitesse anormal, je ne veux pas la perdre pas maintenant, les docteurs arrivent et me demandent de sortir de la pièce. Je suis donc dans le couloir et je me colle contre le mur puis finalement m'asseoir , les genoux pliés et ma tête entre ceux-ci. Mes bras enroulent mes jambes. Les larmes commencent à présent à couler à flot, je hurle, je m'en fiche du regard des gens. Pourquoi, pourquoi ?! PUTAIN ! Pourquoi ma vie ne pouvais pas être normal ? Avoir des parents qui m'aimes comme je suis, ne pas avoir des problèmes psychologiques qui me pourrissent la vie, et enfin, ne pas avoir ma petite amie entre la vie et la mort ! J'en ai marre. Soudain j'entend des pas à côté de moi, je relève ma tête et aperçois le docteur.

-Mademoiselle Jauregui ? Dit-il avec une voix peu sûr.

-Ou.. Oui ?

-Nous... Nous avons fait notre possible pour la sauver... Mais nous avons pas pu, elle n'est plus de ce monde, toutes... Toutes mes condoléances...

Non... Non... Non pas ça ! Pourquoi bordel ?! C'est pas possible, la fille que j'aime vient de mourir, je ne peux pas y croire c'est pas possible, elle est partie.

-Non... Non... Chuchotais-je au bord de l'explosion de larmes.

-Nous sommes sincèrement désolé...

-Je veux la voir !

-Vous ne pouvez pas...

-Je. Veux. La. Voir !!!!!! Criais-je.

-D'accord... Seulement 5 minutes.

Je ne lui répondit pas et fait un simple signe de la tête, je m'empresse de rentrer dans la chambre où se trouve ma petite amie.Je la vois. Allongée sur le lit. Elle ne bouge plus, elle ne respire plus. Son cœur ne bat plus. Elle disait toujours que son cœur battait pour moi, et ce n'est à présent plus le cas. Je m'approche d'elle, elle est complètement blanche. Je dépose un baiser sur ses lèvres puis sur son front. Je commence donc un monologue.

-Camila... Camzi... Mon cœur... Ma femme... Je ne voulais pas que tout ça arrive, j'ai été impuissante fasse à cette histoire.Malheureusement tu n'est plus de ce monde, c'était la seule chose au monde dont je ne voulais pas. Ta perte. Jamais je n'aimerai une personne comme je t'aime, tu as rejoins le paradis des anges et je suis sûre que tu seras la plus belle anges, tu l'es déjà à mes yeux. Pourquoi ? Pourquoi ça devait arriver à toi ? La seule chance que j'avais dans la vie, c'était de t'avoir. Et tu es partie, je ne pourrai pas vivre sans toi Camila... Non, NON JE NE PEUX PAS VIVRE SANS TOI ! Je t'avais fais une promesse tantôt !Si tu pars un jour, je partirais aussitôt. Je t'aime Karla Camila Cabello Estrabao ! Je t'aime jusqu'à la folie suicidaire !

Après ces derniers mots, je quitte la chambre et me dirige sur le toit de l'hôpital en courant pour que personne ne me rattrape, je vois des docteurs et des infirmiers me courir après, mais j'arrive vite au toit du bâtiment. Je prend une grande inspiration et hurle.

-JE TE REJOINS MON AMOUR !

J'étais devenu quelqu'un d'autre, la folie m'avait envahi, je repris une autre inspiration pour finalement courir et sauter, je suis dans le vide, je vais rejoindre la femme de ma vie au paradis...

BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP BIP...

Je me redresse en sursaut et en sueur, ma respiration est accélérée,ce n'était qu'un cauchemar, je commence à pleurer à bout de nerfs.

Je regarde l'heure et il est 10heure. Je perd pas de temps et je décide d'appeler Camila.

BIIIIP... BIIIIP..

•Conversation téléphone•

-Allooo ?

-Camila, tu vas bien ?

-Oui ? Mais toi tu n'as pas l'air de bien aller !Qu'est-ce-qui se passe mon cœur ?

-J'ai fait un cauchemar horrible...

-Arrête de pleurer Lauren, et raconte moi tout.

-Tu... Tu étais à l'hôpital entre la vie et la mort, à un moment ton cœur a arrêté de battre, je suis sortie pour laisser les médecins faire, ensuite il y en a un qui est venu me voir, pour me dire que tu étais partie du monde. J'ai pleurer et tout, puis la folie m'a pris et je me suis suicidée en sautant du haut de l'hôpital car je voulais te rejoindre au Paradis.

-Ow... Ne t'inquiète pas Lau'.. Je n'ai rien et il ne m'arrivera rien je te le promet, malheureusement je ne peux pas te serrer dans mes bras pour te consoler, mais je veux que tu arrêtes de penser à ce cauchemar, d'accord ?

-D'accord...

-Ok, bon je dois amener ma sœur chez une amie, on se parle plus tard Ok ?

-D'accord, bisou, je t'aime mon ange.

-Je t'aime aussi My Lover.

Je raccroche et je suis complètement rassuré. Je veux pas faire ce cauchemar plusieurs fois, ça me rendrai folle... Je me rend dans la salle de bain pour mouiller mon visage, je me regarde dans le miroirs et j'essaye d'arranger mes traces de tristesse sur mon visage. Après ce petit moment de Relooking facial. Je décide de descendre sans trop faire de bruit pour ne pas réveiller Dinah, mais une fois arrivée en bas, j'aperçois la jeune polynésienne assise, enfin un peu allongée, sur le sofa en regardant la télé, je m'assoie donc également à côté d'elle et j'entame la discussion.

-Bien dormis ? Questionnais-je.

-Comme un bébé, et toi ?

-Ouais j'ai bien dormi.

-Tant mieux, tu veux manger quoi à midi ?

-Hum... on pourrait allez à McDo ? Ça te dit ?

-Si ça me dit d'aller à McDo... Je ne dirai jamais non !

-Cool ! Bah commence à te préparer grosse patate.

-Et Ho ! Tu te calme Micheline !

-C'est un nouveau surnom ?

-Ouais bon c'est le premier truc qui m'est venu à l'esprit.

-C'est ça allez va te doucher ! Tu pus la nulitude.

On rigola et nous partons dans nos salles de bains respectives.

Une fois la douche prise et les vêtements enfilé, nous prenons les clefs et nous nous dirigeons vers le McDo le plus proche, que j'aime cette endroit bordel !