Réconciliations

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City of light de la BO Lalaland résonnait dans l'appartement.

Ils s'allongèrent sur son lit et le premier ministre se laissa aller contre la poitrine de la jeune femme, qui lui caressa les cheveux, doucement. Elle le sentit s'apaiser sous ses mains.

« J'aime écouter le battement de ton cœur. Il me rassure ». Il s'appuya sur ses coudes.

« Sophie t'a vraiment dit ça ? »

« Oui »

«... J'ai décidé de lui dire ce qu'il se passait, après que Tom... Quel connard... » Sa mâchoire se serra alors qu'il se remémorait leur dispute dans la salle de travail.

« Ah, ça... ». Il la regarda, amusé et impressionné.

« Je ne t'avais jamais vu autant énervée, j'étais surpris. Tom aussi, il est resté comme un con. Il s'est excusé mais le mal était fait. J'arrive toujours pas à croire qu'il se soit servit de toi pour me manipuler, je ne pourrais jamais lui pardonner. ».

« Sophie est vraiment une femme formidable » lâcha-t-elle.

« Oui. C'est pour ça que je l'ai autant aimé. Elle me surprendra toujours. ». Elle suspendit ses caresses, touchée par la jalousie. Justin la prit dans ses bras et la ramena à sa hauteur, passant ses doigts sur son visage et dans ses cheveux.

« Mais c'est toi, maintenant ». Il l'embrassa tendrement.

« Tu es si belle, si forte. Si mature. Je ne pensais pas un jour tomber sur une femme comme toi ». Elle se cacha le visage avec ses des mains, embarrassée. Le premier ministre lui mordilla la peau pour qu'elle se révèle à lui.

« Quoi, tu n'aimes pas les compliments ? »

« Ca me gêneee ». Il rit, amusé.

« Toi alors... ». Il la serra avec force contre lui et la couva de baisers. Elle se laissa faire, conquise.

Le premier ministre la bascula sous lui et appuya son poids sur ses avant-bras.

« Tu es à moi ? ». Ses yeux la contemplaient amoureusement.

« Je suis tienne. Et toi, tu es à moi ? »

« Je suis au Canada ». Justin éclata de rira à la vue de la réaction outrée de la jeune femme.

« Je suis tiens ». Maud se mordit les lèvres, et une lueur de désir éclaira les prunelles de l'homme.

« Et il faut que tu arrêtes d'être si attirante. Ca devient compliqué quand il y a du monde autour... ». Il pressa ses lèvres sur les siennes et Maud sentit son poids devenir plus pressant. Elle agrippa ses cheveux et sa chemise. Il laissa échapper un soupir de plaisir.

Il se releva, l'entraînant avec lui et se retrouvèrent sur les genoux, face à face. Les yeux plongés dans les siens, il effleura l'épaule de la jeune femme, faisant glisser la bretelle de sa robe. Il sentit sa peau frissonner à son contact. Maud commença à déboutonner délicatement la chemise du premier ministre.

« Tu es si belle », murmura-t-il, en ôtant l'autre bretelle, faisant apparaître le soutien gorge noir en dentelle de la jeune femme qu'il frôla du bout des doigts. Elle ferma les yeux de plaisir et sentit les lèvres chaudes de Justin sur son cou, puis sa poitrine, laissant dans leurs sillons une trace brûlante. La Française le débarrassa de sa chemise, dévoilant sa peau lisse et pâle qu'elle parcourut de ses mains de ses pectoraux jusqu'au bord de sa ceinture. Les bras du premier ministre se hérissèrent et il souleva sa robe pour l'en dévêtir. Il l'admira, toute entière, avant d'aller goûter ses lèvres. Elle se colla à lui, et il dégrafa son soutien-gorge d'une main.

« Tu es habile, dis moi » Souffla-t-elle, un sourire mesquin au coin des lèvres. Il s'esclaffa et rapprocha sa bouche de l'oreille de la jeune femme. Elle sentit son souffle et la langue qui jouait avec son lobe et laissa échapper un gémissement. C'était son point faible. Son corps tout entier s'embrasa, elle arracha la ceinture de son amant et le fit basculer sous elle.

« Je vois que mademoiselle est sensible », lâcha-t-elle, les yeux malicieux, plaçant ses mains sur les fesses de la jeune Française. Elle l'embrassa fougueusement, leurs langues se rencontrant, avides l'une de l'autre. Le premier ministre l'attrapa à la taille et la fit rouler à nouveau sous lui. Elle essaya de reprendre le dessus, mais celui-ci plaqua vigoureusement ses bras de chaque côté de son visage, sur le lit. Essoufflée, elle ne trouva pas le courage de lutter. Il fit descendre sa tête pour embrasser son ventre, et ses boucles ébène vinrent frôler sa poitrine. C'était un supplice, elle n'était pas patiente.

« J'ai envie de toi, Justin ». Le Canadien releva légèrement la tête, un sourire aux coins des lèvres.

« Bien. On a toute la nuit devant nous ».

Tome 1. Un stage avec Justin TrudeauWhere stories live. Discover now