Forever Love - Tome 3 [h.s]

Chapitre 71 : Guérison

Les heures passent, et nous attendons encore. Darcy est toujours au bloc opératoire. J'ai passé l'après-midi entre faire les cent pas, être assise sur une chaise et demander des nouvelles de ma fille à l'hôtesse d'accueil. Danielle est partie me chercher un café. Pendant ce temps, j'essaie d'appeler mon mari, en vain. Je jette mon téléphone sur la petite table basse qui est installé entre deux chaises. Je souffle bruyamment en passant mes mains sur mon visage. Pourquoi ne répond-il pas? Des pas retentissent, et je sais parfaitement que c'est Danielle.

Danielle : Tiens, je t'ai ramené un café.

Je relève la tête pour attraper le café qu'elle me tend. Je la remercie gentiment. Elle s'assoit à ma droite tandis que je me passe la main sur les yeux pour me faire revenir à la réalité.

Moi : Cette journée est interminable.

Je bois mon café d'une traite, pensant que cela va me tenir éveillée les prochaines heures, avant de jeter le gobelet dans la poubelle. Je me rassois auprès de ma meilleure amie.

Moi : Ça fait combien de temps qu'elle est au bloc?

Danielle regarde son téléphone pour calculer les heures qui défilent.

Danielle : Huit heures.

Moi : Pourquoi est-ce que c'est si long.. murmurais-je, désespérée.

Je pose mes coudes sur mes genoux, ma tête entre mes mains. À ce moment-là, je regrette de ne pas avoir dit à Harry de venir me rejoindre.

Danielle : Coralie, tu m'as bien dit qu'Harry était en Russie?

Je lève les yeux vers elle, intriguée, en fronçant les sourcils, surprise par sa question. Elle me montre de la tête, le couloir menant aux portes principales de l'hôpital. Je me retourne dans cette direction pour voir mon cher mari arriver vers nous, le pas pressé. Je me lève en une seconde pour me précipiter vers lui. Son visage est inquiet, mais content de me voir. Je le heurte de plein fouet, encerclant sa nuque de mes bras. Les siens m'entourent la taille, me pressant contre lui.

Moi : Oh mon dieu, mon amour.. soufflais-je, heureuse de l'avoir près de moi.

Harry : Je suis là. Tout va bien. Je suis là, répète-t-il en me rassurant.

Je presse mes lèvres sur les siennes, brièvement.

Moi : Je suis tellement contente que tu sois là, mon amour, chuchotais-je à son oreille.

Harry : Je croyais que tu ne voulais pas que je vienne?

Je le dévisage, plongeant mes yeux dans les siens qui me rassurent plus que tout.

Moi : Je n'ai jamais dis que je ne voulais pas te voir, seulement, tu n'aurais pas dû quitter Moscou. Tes fans comptent sur toi.

Harry : Mes filles et ma femme ont besoin de moi. Je retournerais à Moscou avant le concert, demain.

Je lui souris, tellement soulagée de l'avoir près de moi. Je plaque ma bouche contre la sienne avec force. Après un long baiser, il me chuchote doucement, son front contre le mien.

Harry : Comment va notre fille?

Moi : Je n'ai pas de nouvelles depuis ce matin. Elle est toujours au bloc.

Harry : Ça fait un moment. Qu'est-ce qu'Arizona fabrique?

Moi : Je ne sais pas.

Nous retournons près de Danielle, qui salue Harry. Je m'assois près de mon mari, pose ma tête sur son épaule, en attrapant sa main. De l'autre main, j'attrape celle de Danielle. Rapidement, à bout de fatigue, je m'endors contre mon mari, ne me sentant plus seule.