Forever Love - Tome 3 [h.s]

Chapitre 45 : Ami imaginaire

De retour au Royaume-Uni, nous passons récupérer le Range Rover d'Harry afin de nous rendre à Holmes Chapel pour retrouver nos filles. Je grimpe côté passager en attendant Harry qui s'occupe de nos affaires. Nous partons rapidement de Londres. Sur l'autoroute, Harry accélère. Depuis deux semaines que nous n'avons pas vu les filles, et elles nous manquent terriblement, malgré les appels téléphoniques réguliers, en fonction du décalage horaire. Je regarde le paysage. Ici, ce n'est pas du tout le même décor qu'à Nassau. Mais cela m'a manqué un peu, je dois avouer. Même si j'aurais aimé ne jamais partir de là-bas. Nous avons réussi à discuter avec les propriétaires avant de partir, et la maison est à nous. L'offre que nous leur faisions était un cadeau tombé du ciel, d'après leurs dires. Ils ne voulaient plus s'embêter avec les réservations, le ménage entre chaque locataire. Ils sont maintenant tranquilles et vont passer le reste de leur vie à voyager, en commençant par Los Angeles, la ville qu'ils rêvaient tous les deux de visiter. Je me tourne vers Harry :

Moi : Je n'en reviens pas que nous avons acheter une maison aux Bahamas.

Harry : C'était ton rêve. Nous allons pouvoir y retourner quand nous voudrons, et avec les filles. Je suis très content de l'avoir acheté.

Je lui embrasse rapidement la joue pour ne pas le déconcentrer de la route. Nous arrivons assez rapidement à Holmes Chapel, car la circulation est fluide. Harry se gare devant la maison, tandis que je me rends dans le coffre afin de prendre le sac de cadeau. Je rejoins Harry près de la porte, pendant qu'il toque avant d'entrer, sans attendre de réponse comme à son habitude. Sa mère se précipite vers nous.

Anne : Harry, Coralie, vous voilà! Vous êtes tout bronzés, s'esclaffe-t-elle avec un grand sourire.

Moi : Bonjour, Anne.

Elle me serre dans ses bras, après Harry. Robin nous rejoint également pour nous saluer. Je laisse le sac près de la porte d'entrée pendant que les autres vont au salon. Je les retrouve rapidement.

Moi : Où sont les filles? demandais-je impatiente de revoir mes bébés.

Robin : On les a vendus, on en avait marre, rigole-t-il.

Harry, Anne et moi le suivons dans sa tentative de blague. Je m'assois auprès d'Harry, attendant que mes filles viennent nous voir. Elles dorment peut-être, nous sommes en début d'après-midi. Anne se lève pour se poster au pied des escaliers.

Anne : Les filles, descendez, hausse-t-elle à peine la voix.

Harry : Elles dorment? ajoute-t-il pensant la même chose que moi.

Anne : Non, elles jouaient tranquillement.

Anne nous rejoint, quand soudain, nous entendons deux monstres descendre les escaliers comme un troupeau d'éléphants. Anne crie pour se faire entendre.

Anne : On ne court pas dans les escaliers!

Moi : Je leur dis la même chose à la maison.

Darcy : Papa!

Pheeby : Maman, Papa!

Je vois que Darcy en a toujours que pour son père. D'ailleurs, elle lui saute dans les bras tandis que Pheeby dans les miens. Je serre mon bébé contre moi, très fort, pour lui montrer à quel point elle m'a manqué.

Pheeby : Maman, je ne peux plus respirer, rigole-t-elle.

Moi : C'est parce que tu m'as beaucoup manqué, mon cœur, répondis-je en la lâchant.

Elle se jette au cou de son père, une fois que Darcy l'ai lâché, elle vient enfin me voir.

Darcy : Tu m'as manqué, Maman.