Forever Love - Tome 3 [h.s]

Chapitre 46 : Noah

Arrivant à Glasgow pour l'heure du dîner, nous décidons de manger dans un petit restaurant en ville avant de rentrer. Une fois à la maison, pendant que Harry et moi, nous nous occupons de ranger nos affaires, d'ouvrir les volets, les filles montent dans leurs chambres. J'en profite pour discuter avec Harry de la situation de notre fille tandis que nous rangeons nos vêtements dans le dressing.

Moi : Harry, tu crois que je dois m'inquiéter pour Pheeby?

Il relève la tête avant de venir vers moi, m'enlaçant la taille pour m'attirer près de lui. Je pose mes mains sur son torse, les sourcils froncés, inquiète pour ma fille.

Harry : Non, je ne pense pas qu'on doit s'inquiéter. Mais si on se rend compte qu'elle se coupe du monde, oui, on fera quelque chose.

Moi : Notre fille à un ami imaginaire. Ça ne m'est pas arriver quand j'étais jeune. Toi non plus, alors d'où ça vient?

Harry : Notre fille à une imagination débordante. Elle a peut-être besoin de l'exprimer.

Moi : Tu penses que ça peut avoir avec ce qui s'est passé depuis ta disparition?

Harry : Si c'est le cas, je ne comprends pas pourquoi ça apparaît que maintenant.

Moi : On doit lui parler.

Harry : Oui, tu as raison.

Je me cale contre son cou, essayant de faire disparaître cette inquiétude. Je pense que je vais contacter Arizona afin de savoir ce qu'elle en pense. C'est le pédiatre des filles, elle les suit depuis leurs naissances, et si quelque chose ne va pas, elle trouvera. Je m'écarte d'Harry pour l'embrasser brièvement avant de rejoindre la chambre de Pheeby.

Moi : Ma chérie, Papa et moi, on voudrait te parler. Tu peux descendre, s'il te plaît?

Pheeby : Oui, j'arrive Maman.

Je remarque une chaise près de la sienne, vide, ainsi qu'un grand nombre de ses jouets. Je garde ça dans un coin de ma tête, pensant à le dire à Harry. Je rejoins Harry au salon, attendant notre fille. Je m'assois près de lui tandis qu'il enlace ma main. Pheeby nous rejoint rapidement, se postant devant nous deux.

Pheeby : Je n'ai rien fait. Ce n'était pas moi.

Je fronce les sourcils avant de regarder Harry rapidement.

Moi : Fait quoi, mon cœur?

Pheeby : Ce n'est pas moi qui est déballer tous mes jouets. Je lui avais dit de ne pas le faire, mais il ne m'a pas écouter.

Moi : Qui a déballé tes jouets?

Pheeby : C'est Noah.

Harry : Noah?

Pheeby : C'est mon copain, mais il déballe tout sans rien ranger.

Moi : D'accord. Tu as un copain qui s'appelle Noah. Et il a quel âge Noah?

Pheeby : Comme moi, cinq ans.

Harry : Ça fait longtemps que tu le connais?

Pheeby : Non, je l'ai trouver dans le jardin avant les vacances.

Moi : Ici? À la maison?

Pheeby : Oui. Vous êtes en colère? demande-t-elle tristement.

Moi : Bien sûr que non, mon cœur. Tu aideras Noah à ranger, d'accord? répondis-je en allant dans son sens. Je pense que le mieux est de minimiser les choses, et de partir du principe que Noah est là, même si nous ne le voyons pas. Mais, tu sais, nous ne le voyons pas Noah, elle baissent les yeux, ne comprenant probablement pas. Je fixe Harry une seconde. Bon, tu vas aider Noah à ranger tes jouets avant d'aller dormir.