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C'était le K.O total dans l'esprit des gens autour de la table hormis Chérif et Linguère.

Linguère : ( souffle d'agacement ) je vais aller voir mon assistant pour la préparation de mon discours, je reviens vite. Chuchote t-elle à son collaborateur ensuite quitte la table légèrement énervée par l'attitude de ses proches. Bachir était paralysée par le stress et lui lança un regard de détresse mais cette dernière n'y fit pas attention puis s'éclipsa.

Toujours le silence, Anne Maty les observait un par un assise sur les jambes de son père. Elle se demandait sûrement ce que tout le monde avait à rester stoïque ainsi.

Bachir : ( angoissé et baisse les yeux ) bonsoir à tous.

Oumy Diop Sylla ayant entendu sa voix résonné sortit de son état de choc puis le fixa dans les yeux.

Flashback

Période où Linguère avait légué ses biens à Bachir y compris sa villa

Bachir : cet endroit n'est pas fait pour les hypocrites, excusez mon langage mais la vérité blesse souvent.

Elle laisse échapper un rire amère puis le foudroie du regard.

Oumy Diop Sylla : ( regard fière ) c'est connu des gens qui ont des antécédents de pauvre d'être irrespectueux et dégueulasse de l'intérieur par défaut d'une bonne éducation car leur parents se souciaient plutôt de quoi se remplir le ventre.

Bachir : ( se tient à l'encadrement de la porte ) que voulez vous ?

Oumy Diop Sylla : éclaircir certaines choses avec toi !

Bachir : j'ai pas le temps ni l'envie, allez vous en je vous prie madame.

Oumy Diop Sylla : ( rire amère ) bah moi si, et j'irai nulpart sans avoir dit ce que j'ai à dire.

Elle le pousse puis entre sans son accord, il ferme la porte après elle puis la rejoint.

Oumy Diop Sylla : ( observe les alentours du salon ) alors en tant qu'éternel mendiant, tu vie de la charité de ma fille à ce que je vois.

Bachir : ( sarcasme ) apparemment, tu aimes la déco ?

Oumy Diop Sylla : c'est juste pitoyable et pathétique tout comme toi, tu as dû travailler dure pour te mettre dans la peau d'un riche, n'est-ce pas ? C'est pas parce_qu'un singe fréquente des lions ou se déguise en tant que tel qu'il en est un.

Bachir : merci pour l'info, j'aurai voulu vous proposer à boire mais je ne vais pas prendre le risque de vous contaminer avec mes antécédents de pauvre.

Oumy Diop Sylla : c'est rassurant, au moins tu en es conscient ! Bref, je ne suis pas là pour sympathiser !

Bachir : dites moi ce qui vous ramène madame.

Oumy Diop Sylla : tu te crois malin n'est-ce pas, waayé mouss bou amoul guène ngeu ! Ne crois pas que parce_que tu es devenu riche et quelqu'un dans la société que ça change quelque chose pour moi.

Bachir : j'en ai rien à foutre de ce que vous pensez de moi madame !

Oumy Diop Sylla : et pourtant c'est à prendre en compte, tu m'a déclarée la guerre en humiliant ma famille et qui se frotte à Oumy Diop Sylla, le regrette toute sa vie ! Kham ngaci dara. Tu peux t'accaparer de la villa, nioun ay villa ak entreprises on en a partout dans le monde. Nous sommes nés avec une cuillère en diamant pour ne pas dire argent dans la bouche donc lii meun nagn lako sarakh dou dara ci gnoun.

Bachir : ( l'air désintéressé ) je vois.

Oumy Diop Sylla : j'espère que tu as fini tes caprices car je ne veux plus te voir rôder autour de ma fille, misérable que tu es !

Mon mariage à tout prixOù les histoires vivent. Découvrez maintenant