Mon mariage à tout prix

63.

J'étais surveillé comme un fugitif en détention, pas la possibilité de revoir ma femme ni avoir de ses nouvelles. Elle doit sûrement me haïr de toutes ses forces, je me retrouve impuissant et faible. Ils ont menacé de s'en prendre à ma fille si je ne n'obéissais pas aux ordres. Je serai bientôt de retour au Sénégal, le temps que ma chère belle mère rende crédible son plan contre moi. J'ai été dans l'impossibilité de faire quoique se soit suite aux coups reçu des personnes qui me retiennent prisonnier. Ma fille s'épanouit grâce à ma présence, elle a été traumatisé par ce qui s'était passée mais j'ai fait de mon mieux pour la rassurer et lui faire oublié notre situations. Nous sommes dans une zone peu reculée, ma fille peut de temps en temps sortir jouer dehors mais il arrive qu'elle réclame sa mère.

Un des délinquants : bonne nouvelle pour toi, tu peux à présenter sortir de ta tour Raiponce.

Avec eux j'ai un peu plus de notion en anglais étant donné qu'ils ne peuvent que communiquer en cette langue avec moi. Avec le temps je me suis habitué à leurs présence, ils portent tout le temps des masques donc si je venais à en croiser un dans la rue je ne saurai le reconnaître.

Moi : ( surpris ) comment ? Je demande intrigué, est-ce qu'ils ont pu calmer la situation et que je peux enfin retourner au près des miens ? Je sais que reconquérir ma femme à tout prix n'est plus chose possible à présent car Oumy est une femme diabolique prête à tout pour m'en empêcher. Elle a menacé de s'en prendre à sa propre petite fille, elle n'a ressenti aucune peine en nous mettant dans ces conditions et nous priver de notre liberté. Et pour un pays comme les États-Unis, retenir quelqu'un contre sa volonté est très facile avec le nombres de délinquant qu'il regorge, ce qu'ils ont l'habitude de jouer dans leurs films est bien réel.

Flash back

Oumy Diop Sylla : tu vas rester un petit moment ici, le temps que les enquêteurs te croient sortie du territoire et que ma fille se rende compte du salopard que tu es. Ensuite je te paierai un billet sans retour pour le Sénégal où tu pourrira à jamais avec ta famille de misérable. Puis ne cherches plus à rester en contact avec la mienne sinon je te délivre à la police avec des preuves.

Fin flash back

Se fut sa dernière parole au téléphone le lendemain de mon agressions, par la suite on m'a mis une cagoule puis j'ai été conduis dans cet endroit où il y'a peu d'habitants.

Le délinquant : tu m'as bien entendu, tu dégage à présent ! Il hausse le ton.

Anne dormait, elle s'était faite quelques amis dans ce quartier où la race blanche est plus présente et eux tous sont issus de la même communauté religieuses avec des pratiques un peu chelou. C'était difficile au début, on nous regardait de façon bizarre, je n'avais pas le droit de trop les fréquenter pour ne pas que je finisse par demander de l'aide. J'étais sous surveillance H24, ce milieu était devenue presque déprimant. Il m'arrivait de craquer dans mon coin car c'était trop dure à gérer surtout lorsque t'a un enfant de bas âge qui est avec toi.

Donc je suis libre ?

Est-ce un piège ? Vont-ils nous exécuter ? Avec quel genre de personnes tordu d'esprit Oumy Diop m'a t-elle confié ? Vais-je enfin revoir ma sœur et mon père ? Que vont-ils devenir si jamais je venais à perdre la vie ?

Je courre réveiller Anne, avec précipitation ensuite prends le nécessaire puis nous sortons en furie de cette cabane d'enfer. Je presse les pas tout en jetant mon regard par derrière pour voir s'ils ne nous suivaient pas ou ne pointaient pas une arme sur nous. Et à mon grand soulagement je ne vois personne, ce n'était donc pas un piège. Ils nous ont vraiment laissé partir, je me mit à sourir comme un prisonnier condamné à tort depuis plusieurs années.