Chapitre 8

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~Pov 1ere personne~

J'ai lentement marché dans ma rue en regardant un peu autour de moi. Je ne l'avais jamais vue de nuit auparavant, c'était un peu différent et... effrayant. Je ne vivais pas dans un de ces quartiers ultra branché mais plus dans l'un de ceux où il y avait des ruelles à tous les deux mètres et des sacs poubelles trainant devant chaque maison. 

Si je devais ajouter autre chose, se serait que la rue était mal éclairée. Des jeunes du quartier avaient par je ne sais quel miracle, réussi à cassé la lampe d'un des rares grands lampadaires que nous avions pour éclairer le quartier. Personne n'avait appelé pour le faire réparer.

Je me suis aventuré dans des rues dont je n'imaginais même pas l'existence, rodant le long des murs tel un rat. Les phares des voitures m'éclairaient vaguement sur leur passage, affichant mon ombre grossie sur les murs de briques devant lesquels je passais.

J'ai fini par arrivé dans le centre de Roppongi et... c'était à couper le souffle. C'était tellement éclairé, scintillant de tous les points vue possible et inimaginable. C'était également très animé et bruyant, de nombreuses personnes se trouvaient dans les rues, s'amusant.

Ma capuche sur la tête, j'ai décidé d'emprunter une ruelle afin de rejoindre une autre avenue, une dont j'avais déjà entendu parler à l'école. J'ai avancé prudemment, pour une raison quelconque, mon instinct me hurlait de ne pas y aller mais j'étais un peu buttée.

"HEH !" une voix masculine m'a interpelée et je me suis immédiatement hérissée.

J'ai accéléré le pas, à cette heure ci, l'homme ne devait pas être très nette. J'ai entendu des sifflements, ce...non, ces types sifflet une enfant de huit ans habillé comme un petit garçon... ils me dégouttaient.

Je n'étais qu'à mi-chemin lorsqu'une main est venue saisir mon bras, l'agrippant durement avant de me tirer en arrière. Ma première réaction a été très simple, me débattre comme une forcenée.

"Lâche moi, fils de pute !" j'ai visé les couilles, le point faible des hommes.

"Ugh !"

L'homme qui m'avait attrapé m'a immédiatement lâché, tombant à genoux avec les mains tenant ses bijoux de famille et les larmes aux yeux. Ce que je pensais être son ami m'a fixé avec choque pendant quelques instants, avant que ce choque ne se transforme en colère.

"Vient par là, salope !" 

Il m'a foncé dessus et j'ai décidé de faire de même. À la dernière seconde, alors que je me trouvais juste devant lui, je me suis baissée, lui faisant un plaquage de rugby. C'était l'avantage d'en avoir déjà fait à l'école. C'était un sport où même une personne de petite taille et avec une petite corpulence pouvait tout de même mettre un géant à terre.

On est tous les deux tombé au sol dans un grand fraqua mais je me suis empressée de me relever avant de courir en direction de la sortie de la ruelle. Je m'en foutais d'avoir blessé deux hommes adultes, ils l'avaient cherché. Leur idées ne devaient pas être de mon âge... bande de gros pédo...

Pendant que je courrais, je les ai entendu se relever et un sentiment de précipitation a traversé mes veines. Je n'étais qu'à quelques centimètres de la sortie quand une ombre s'est brusquement dressée devant moi.

Be my girl. TrWhere stories live. Discover now