Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )

Chapitre 52: Joyeux Noël 💜

Pdv Simon

Je me réveille dans ses bras, lui toujours endormi. Je le contemple quelques minutes avant de reblottir ma tête dans son cou pour profiter de son odeur. Les chatouilles procurer par mon nez le réveil.

- Excuse moi je ne voulais pas te réveiller.

Ses prunelles semi-ouvertes se posent sur moi.

Rendors toi mon cœur. Tout va bien.

Son visage replonge dans mes boucles pour repartir dans les bras de Morphée. Une demi-heure plus tard, j'écoute ses battements de cœur dans sa poitrine lorsque ses phalanges se mêlent dans mes boucles.

- Bonjour mon ange, bien dormi ?

- Dans tes bras toujours. Toi ?

- Ton odeur de fraise m'a accompagné jusqu'à dans mes rêves. Joyeux Noël mon ange, nous ne nous le sommes pas dit hier. 

- Joyeux Noël mon cœur. 

Le sourire aux lèvres, je dépose un baiser sur sa bouche avant de lui demander s'il veut du café. Il acquiesce avant de se lever pour me rejoindre dans la cuisine. Mon blond entoure ses bras autour de ma taille puis dépose un baiser sur ma nuque. Face à l'aquarium, il me demande.

- Tu me présentes officiellement tes poissons ?! Depuis le temps que j'en entends parler. J'aurais pu les rencontrer la dernière fois mais nous étions légèrement occupés.

Son anniversaire.... Tous les souvenirs me reviennent en tête, du strip-tease au moment magique, les yeux bandés. Je pose une main sur ses bras quand il bouge sa tête pour embrasser mon cou de l'autre côté. Je prends une grande inspiration avant de lui répondre.

- Ils sont durement reconnaissables mais il y a Olly, Osky et Felle.

- Comme...

- Oui, tout à fait. Comme Oscar Félix et Olly. Mes amis m'ont inspiré, même loin de moi ils sont proches de moi.

- C'est trop mignon. J'en avais un quand j'étais petit je l'avais appelé Sushi.

- Tu l'as mangé hahaha.

- Non, il est mort quand je suis revenu de vacances.

- Oh Wille, je suis désolé.

- C'est rien.

Ses bras se resserrent encore plus quand il enfouit complètement sa tête dans mon cou. Nous restons un long moment comme ça rien que tous les deux, dans le silence. Mon blond brise finalement le silence.

- Je t'aime tellement Simon.

Je me retourne pour lui faire face.

- Moi aussi je t'aime Wille. Va t'installer je fais les cafés, j'arrive. Moi aussi j'ai un cadeau pour toi. Deux même. Ses yeux se mettent à briller.

- Ce n'est pas au même niveau que le tien mais...

- Ce n'est pas une question d'argent Simon, ça ne m'a financièrement rien coûté.

- Je sais, je ne parle pas de ça. Ton cadeau est extraordinaire, il vient du cœur. Tu as changé ta vie, la vie du peuple. Pour moi. Je ne pourrai jamais égaler ça même si je le voudrais. Même être ton secret je ne pouvais pas te l'offrir, je ne suis pas prêt à autant de sacrifice que toi. Je ne suis pas prêt à chambouler toute ma vie pour quelqu'un. Mon cadeau aussi vient du cœur mais il n'égalera jamais le tien à ce niveau là. Je vais le chercher.

Il boit une gorgée de café quand j'ai lui tend une boîte.

- Ne l'a secoue pas c'est fragile.

La pulpe de ses doigts effleure consciemment ma peau quand il la récupère. Remplissant mon corps de frisson. Il en sort un ancien pot de Nutella rempli d'herbe. Ses yeux se mettent à briller quand il comprend d'où elle vient. Délicatement, il le récupère entre ses doigts pour le secouer. Des légers cling cling se font prendre à l'intérieur mais il prête pas plus attention que ça. Son esprit est complètement ailleurs, sûrement sur le terrain de foot, notre premier baiser et notre premier vœu. L'endroit d'où cette herbe provient.

- C'est une boule à herbe. Je lui explique. La boule à neige de ton frère m'a inspiré. Avec les moyens du bord j'ai essayé d'en faire une pour nous. Promets moi juste de ne pas la fumer s'il te plaît.

Un petit rire s'échappe de ses lèvres pourtant il ne répond rien. Quelques minutes plus tard, plongé dans un silence apaisant Wille se lève.

- Ça signifie énormément, merci du fond du cœur Simon. Ses lèvres se posent sur les miennes.

Tout en douceur je réponds à son baiser. Ses doigts dans mes boucles, les miens sur ses hanches.

- Regarde au fond de la boîte.

Il s'exécute pour en ressortir deux feuilles de papier. Ses yeux bougent aux furs et à mesure des paroles.

Joyeux anniversaire mon cœur. Je n'ai jamais eu l'occasion de t'offrir ton vrai cadeau. Cette chanson parle de notre amour, nos désillusions, de nous. A boy, out King, my hearth.

Elle est magnifique Simon. J'aimerais beaucoup te l'entendre chanté.

Je n'ai pas encore la musique qui va avec mais des que c'est le cas je te le promets.

- J'ai une idée. Tu m'as offert quelque chose qui vient d'un endroit important. Une chanson qui parle de nous. J'ai assumé qui j'étais en m'ouvrant contre la royauté. Il reste un endroit important pour clôturer tout ça. Tu me suis ?

- Je te l'ai dit Wille, je te suivrai partout.

Nous nous rhabillons, ses phalanges glissent entre les miennes. La neige crisse sous nos pas. Soudain, il m'arête pour me faire tourner à gauche. Nous nous retrouvons face à "Mille et un Milk-shake." Ou au milkshakier comme il l'appelle.

Ses prunelles miel se posent sur moi quand je lui presse la main avant de déposer un baiser sur sa joue.

- Je t'aime Wille.

- On rentre ?!

- Avec plaisir. Mon bras se retrouve tiré par un Wille plus enthousiaste que jamais. Il crie un bonjour patron.

- Bonjour Wilhelm. Bonjour Simon.

- Bonjour monsieur.

- Appelez Fred. Ça fait un moment, vous avez l'air rayonnants tous les deux. Je suis très heureux pour vous, ma fille m'a montré amstramgram.

Je me retiens de rire mais lui offre un sourire sincère.

- Merci beaucoup Fred. Dit Wille les larmes aux yeux.

- Vous voulez quoi les enfants ?

- Milkshke banane et fraise ? Se tournant vers moi.

Je confirme d'un hochement de tête. Nous allons nous asseoir des étoiles plein les yeux. Nos boissons arrivent au même moment où il pose sa main sur la mienne. Wille reprend la parole.

- Mon ange. Je ne veux pas te porter la poisse mais je ne sais pas comment ton retour au château se passera. Je ne peux pas te promettre que tu garderas ton travail. Je sais que tu ne veux pas changer de vie et ton travail te tient à cœur mais...

- Respire mon cœur. Si la perte de mon travail est le prix à payer pour être avec toi, je suis prêt à le payer. Je m'en remettrai et trouverai quelque chose ailleurs. Tout va bien se passer. De plus, c'est le roi et la reine d'accord mais ils ne sont pas au dessus des lois. Ils ne peuvent pas me virer sans raison valable. Si on est là pour discuter, je ne veux pas gâcher Noël mais ça ne change rien pour ce qu'il se passera entre nous quand tu monteras sur le trône. Je suis sincèrement désolé Wille, je ne veux pas que tu penses que tu as fait tout ça pour rien.

- Je ne regrette absolument rien. Je me sens libre, au contraire. Je ne suis pas censé devenir roi avant mes vingt-cinq ans, quand ma mère me passera le flambeau. Ça sera son jubilé des cinquante ans de règne, elle veut faire les choses bien. D'ici là, nous serons tous les deux, je te promets d'en discuter sincèrement le moment voulu. De notre futur, de nous et de tout ce que tu veux. Ensemble ou séparés. Je t'aimerai toujours Simon.

- Jusqu'au étoile et même après Wilhem. La couronne empêche notre relation. Rien ne n'empêchera notre amour.