Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )

Chapitre 98: Secret 💜💙

Pdv Simon

L'état de Wille s'est amélioré, il a repris des couleurs, malheureusement il a toujours un air grave sur le visage. Il ne m'a plus reparlé de l'adoption. Je ne sais pas quoi en penser. Je n'ai pas le temps de plus y réfléchir, qu'il murmure à l'oreille quelque chose que j'attend depuis longtemps.

- J'ai envie de toi Simon.

Mon sang ne fait qu'un tour. Mes joues rougissent.

- Moi aussi Wille, ton corps m'a manqué.

Son souffle chaud se promène sur mon cou lorsqu'il me susurre tout ce qu'il veut que je lui fasse ou ce qu'il va me faire. Ma chair de poule se réveille, mes poils se dressent, ma respiration se fait de plus en plus hachée. Ressentir ses lèvres sur ma peau sensible me procure un nombre de sensations incroyables. La pulpe de ses doigts effleure mon épiderme.

- Wille...

Je tremble, je frissonne, je frémis. Les yeux clos je ressens la brûlure incandescente de sa bouche contre ma peau. Ses mèches blondes chatouille ma poitrine plus que sensible. Wille à compris que j'étais entré dans une sorte de transe, il n'arrête pas ce qu'il est en train de faire, ne tente rien de plus. Quelques minutes plus tard, son corps, mon manque, ses baisers, son toucher, ses cheveux. Lui. M'offre le plus beau des orgasmes.

- Je t'aime Simon. Murmure t'il avant de m'embrasser sur le front.

Je mets un moment à redescendre du nuage sur lequel le blond m'a emmené.

- Moi aussi je t'aime mon cœur. Tu veux toujours que je t'attache ?

Ses prunelles s'embrasent.

- Toujours... Même plus. Tu m'as manqué, je veux être ta chose. Fais-moi mal.

J'échange nos places pour me retrouver au-dessus. Je dépose quelques baisers sur son cou avant de descendre sur ses tétons pour commencer à les mordiller. Son corps se cambre quand je donne un coup de dents plus fort que les autres.

- Où est-ce que tu as rangé les menottes ?

- Au même endroit, dans le double fond du tiroir de ma table de nuit.

Sans me détacher de lui, je tends le bras pour les récupérer. Wille agrippe la tête de lit quand je secoue la tête.

- Retourne toi. Mon ton est devenu plus autoritaire, ce qui lui provoque un frison.

Finalement, je l'attache, laissant courir la pulpe de mes doigts sur sa peau. Posées sur ses fesses, ma paume claque sans prévenir, ce qui le fait légèrement avancer et pousser un gémissement.

- Encore...

Je m'exécute encore deux ou trois fois pour finir par poser mes doigts sur ses épaules, y plante mes ongles pour le griffer sur toute sa chair apparente. Son visage s'enfouit dans l'oreiller. Dépose un baiser sur cicatrice, je sais qu'il aime la souffrance mais personnellement j'ai besoin de douceur pendant l'acte.

- Fouette moi mon ange.

Sa formulation me laisse perplexe pourtant je m'exécute, allant chercher une nouvelle fois sa guirlande lumineuse rouge. Je caresse ses fesses délicatement avant de le fouetter comme demander. Quelque chose ne va pas. Son corps, lui, ne réagissent pas de manière habituelle. Un peu comme... oui, comme s'il ne ressentait pas de plaisir mais qu'il cherchait réellement à se faire punir.

- Wille tu es sûr que ça va ?

- J'aimerais que tu tapes un peu plus fort sinon je vais très bien, pourquoi ? Son regard a du mal à se fixer au mien. Pourquoi n'irais tu pas rechercher ta chaîne de vélo ?

- Je peux pas Wille. M'asseyant sur le lit après l'avoir détaché. Je suis pris à réaliser certains de fantasmes, pourtant la c'est trop me demander. Il y a douleur et souffrance. Le maître t'a infligé de la douleur sexuelle, tu as aimé ça. Aujourd'hui, tu me demandes de la souffrance et ça je ne peux pas. Je t'aime Wille, je veux te combler malheureusement je ne peux pas te donner plus.

Je me rappelle très bien la souffrance que cette chaîne de vélo t'a procurée. À cet instant, il n'y avait réellement aucun plaisir en toi. Plus jamais, de mon plein gré, je ne te réinfligerais cela. Tu vas être puni, oui, mais pas sexuellement. J'ai bien vu dans tes yeux que tu penses mériter cette punition. Qu'est-ce que tu as fait Wilhelm ?

Le blond masse ses poignets, les yeux dans le vide. Des perles salées coulent sur ses joues.

- Une chose horrible.

- Parle-moi, Wille.

- Je peux pas. Je mérite d'être puni. Je... il ne finit pas sa phrase secouant frénétiquement la tête de gauche à droite.

- Je croyais que tu allais mieux. Je me suis trompé. Tu ne veux pas m'en parler, je respecte, par contre tu devrais peut-être en parler avec quelqu'un d'extérieur. Ce que tu as fait a l'air de vraiment te peser sur la conscience.

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Pdv Wille

Tous les jours je check la boîte aux lettres dans l'espoir d'intercepter cette enveloppe, avant que le bouclé ne la trouve. Je me déteste tellement. Aujourd'hui ne fait pas exception. Je rentre de chez ma psy, j'ai écouté ce qu'il m'a dit. Parler me fait un bien fou, malheureusement je n'arrive toujours pas à cracher le morceau. Ce secret qui me ronge à petit feu. Vide. Le cœur lourd, je referme la boîte puis me dirige vers la cabane. Des valises sont sous le porche. La discussion qu'on a eu avec Simon il y a quelques jours me revient en mémoire.

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Flashback

Mon ange, je viens de me rendre compte qu'on est jamais parti en lune de miel...

C'est vrai... La vie nous a tellement happé qu'on n'a même pas eu le temps. Tu veux aller où ?

J'aimerais beaucoup visiter ton pays natal. Le Venezuela. Découvrir tes origines. D'où tu viens.

Ça me touche beaucoup Wille. Je serai honoré de te faire découvrir tout ça.

Fin flashback

👑🐠👑🐠

Simon me rejoint sous le porche.

- Nous partons en lune de miel mon ange ?

Ses yeux plongent dans les miens, seulement alors, je remarque qu'ils sont rouges et gonflés.

- Je te quitte.