Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )

Chapitre 59: T'es fière de toi ? 💙

Pdv Wille 

Je ramène mon comptable à la porte. J'ai toujours détesté les chiffres donc quand vient enfin la fin du rendez-vous, je suis le plus heureux. De plus...

- Tu es fière de toi ? 

👑🐠flashback👑🐠

Je m'assois sur mon fauteuil lorsqu'un toucher se fait sentir sur mes genoux. Je me gratte quelques secondes, la sensation disparait puis revient quelques secondes plus tard. Agréable. Cette dernière se diffuse sur mes cuisses. Je mets à me dandiner sur mon fauteuil en baisant les yeux, je reconnais tout de suite ses doigts caramels. Ils caressent mon pantalon, soudain sa bouche se pose par dessus le tissus au niveau de mon sexe. Voyant que je ne le repousse pas, il s'avère à enlever ma ceinture, puis déboutonne mon pantalon sortant mon sexe de mon caleçon. Juste ce qu'il faut pour qu'il commence des vas et viens de ses doigts agiles. Je me tortille toujours sur mon siège, en essayant de rester concentré sur ce que me disait mon comptable. Ses doigts très vite remplacés par ses lèvres me coupent dans ma phrase. 

J'explique avoir pensé à un truc au même moment ou ses vas et viens accélère. Ses boucles ressortent de sous le bureau. J'appuie sur sa tête pour le cacher, tout ce que j'obtiens est une gorge profonde de sa part. Je retiens de justesse un gémissement. J'avance ma chaise pour que Simon se retrouve complètement sous le bureau, ne pouvant empêcher une de mes mains de se perdre dans ses boucles. 

Mon comptable me prévient qu'on a fini. Je repousse un peu plus franchement sa tête. Le bouclé comprend tout de suite, remet mon sexe dans mon caleçon et rattache ma ceinture. Je sers la main de mon comptable, le remercie puis lui dis au revoir. 

Avant de me retourner vers mon bureau. J'éteins la grande lumière pour ne laisser que la petite lampe de mon bureau allumée. Nous plongeant dans un univers beaucoup plus tamisé. 

👑🐠Fin flashback 👑🐠

- T'es fière de toi ? 

Une fois étouffé me répond. 

- Très. 

- Ça aurait été une rendez vous officiel ou secret ? Ou j'aurais dû être concentré tu aurais fais quoi ? 

- Je savais que ce n'étais que ça sinon je ne serais pas venu. Je te promets. Je ne viens jamais t'embêter d'habitude, je sais que ton bureau est ton endroit sacré. 

- C'est vrai. Pardon. 

- Tu m'en veux ? Sortant de sous mon bureau. 

- Non. Bien sûr que non, ne t'inquiète pas. 

- Je peux me faire pardonner... 

- Comment ? Même si tu n'as rien a te faire pardonner. 

- Continuer ce que j'étais en train de faire...

- Simon je n'ai pas vraiment de temps à t'accorder pour le moment, il me reste des trucs à faire. Après on pourra faire ce que tu veux. 

- Moi j'en ai plein je travaille pas aujourd'hui. Donc fais ce que tu as à faire pendant que je m'occupe de toi. Profite. Quand tu auras fini on avisera, tu pourras même me prendre sur ce bureau. Je t'avoue que c'est un fantasme que j'ai depuis quelques temps maintenant. 

- Putain Simon...

- Ça veut dire oui ? 

- Fais toi plaisir. 

Je retourne m'asseoir sur mon fauteuil, allume mon ordinateur. Ses mains se retrouvent sur mes cuisses pendant que mes doigts tremblent sur le clavier. Ça va être plus compliqué que prévu... 

- Simon si tu continues comme ça c'est pas une heure que je vais avoir besoin c'est trois. 

- Prends ton temps Wille. Je me ferais des plus doux. 

Ses doigts montent et descendent sur mes cuisses et mes genoux. Il me fait lever un peu mes fesses enlevant complètement mes habits qui se retrouvent à mes pieds. Ses lèvres picorent ma peau se dirigeant vers l'intérieur de ces dernières. Il sait très bien que c'est mon point faible. 

- Simon, ça va pas être possible, il faut que je sois un minimum concentré. Si tu parsème cet endroit je serais incapable de connecter deux neurones. 

- Excuse moi Wille. 

- C'est rien. T'inquiète pas. 

Pour le rassurer et m'apporter un peu de courage j'entremêle mes phalanges à ses boucles. Il prend mon sexe en bouche. Sous la surprise, un gémissement s'échappe de mes lèvres. Fier de lui, il continue de plus belle, quelques minutes plus tard des frappements se font entendre mais ça n'arrête pas ses mouvements. 

- Oui, entrez. 

Je tapote doucement sa tête pour lui faire comprendre de se calmer. La personne entre pendant que je finis de pianoter sur mon clavier. Je relève les yeux vers elle repoussant violemment Simon qui se cogne la tête contre mon bureau. Ses doigts se crispent sur mes cuisses sous l'incompréhension. 

- Mère ?! 

Ses ongles s'enfoncent dans ma peau. Je claque des doigts pour le sortir de sa stupeur, pour qu'il me lâche puis me rhabille vite fait. 

- Mère que voulez-vous ? 

- Vous parlez de la donation aux orphelinats. 

Je me recoiffe et bois un verre d'eau pour essayer d'apaiser mon cœur. 

- Oui. Je vous en ai déjà parlé j'ai toujours voulu adopter. Pourtant vous m'en avez toujours interdit ce droit vu que je suis le roi bla bla bla. Quelqu'un m'a donc soufflé l'idée de faire ses dons pour les aider à grande échelle. J'ai beaucoup d'argent. Je n'aurais pas assez de douze vies pour m'en servir. J'ai donc décidé de mensualiser ces dons. Autant en donner à des enfants qui en ont plus besoin que moi. 

Sa main caramel se repose délicatement sur ma cuisse pour me montrer sa présence. 

- Je comprends.