Chapitre 30: Putain !💜

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Pdv Simon

Des toquements à la porte nous servent de réveil.

- Wilhem c'est mère. Il faut que nous parlions.

Putain. PUTAIN ! Merde. Je suis en caleçon dans son lit. Qu'est ce que je fais ?

- Une minute mère je m'habille.

M'asseyant sur le bord du lit, ma jambe se met à trembler sans que je ne puisse la contrôler. Le voyant, il se place devant moi à genoux, ses mains sur mes cuisses.

- Simon. Respire. Doucement. Calmement.

Je m'exécute. Mes battements de coeur en même temps que ma respiration.

- Elle ne peut pas me voir comme ça. Ça ruinerait ma carrière de garde du corps et comme tu n'assumes toujours pas...

- Ma mère ne rentre jamais dans ma chambre sans mon autorisation. C'est le seul truc privé qu'elle m'accorde entièrement. Va dans la salle de bain le temps que je lui ouvre. Je vais voir ce qu'elle veut. Elle n'y verra que du feu.

- Mes affaires ?

- Tu crois vraiment qu'elle différencie ton caleçon du mien , elle ne reconnait déjà pas mes affaires de celles d'Erik.

De nouveaux toquements un peu plus énergique.

- J'arrive. Crie t'il vers la porte.

- File. Me murmure t'il.

Je me rends dans la salle bain au plus vite. Lui volant un bisou au passage.

Ce geste le fait sourire et rougir comme un con. Il enfile son pull puis finit par ouvrir à sa mère.

- Bonjour mère.

- Bonjour Wilhelm. Comment vas- tu ?

- Bien et vous ?

- Ça va merci. J'ai quelques questions sur la remise de don. Allons prendre le petit déjeuner.

Au moment où il passe la porte, une sonnerie retentit.

Putain de bordel de merde mon téléphone

- Ce n'est pas ta sonnerie. Remarque sa mère.

Elle est capable de reconaitre sa sonnerie mais pas de voir que son propre fils est gay ?! C'est quel genre de mère...

- Euuuu mon plan cul à oublier son tél je lui rapporterai à un autre moment.

- Wilhem... Jugeant les paires de menottes encore accrochés à son lit.

- Quoi mère ?

- On s'est toujours dit que ce qui se passe dans ma chambre reste dans ma chambre. Je fais ce que je veux. Tant que ça ne sors pas en public.

Donc même si je veux faire une partouze dans ma chambre c'est mon choix.

- Oui... Tant que vous respectez vos devoirs royaux en vous marriant avec une femme. Elle donnera un héritier pour la nation...

- Oui, mère. Je sais.

Boom. Merde. Sous le choc de sa réponse j'ai fait tomber tout ce qu'il se trouvait sur le lavabo. La pommade de la veille en faisant partie. Il est sérieux la ?!

Pourquoi il est avec moi ? S'il sait qu'il va se marier avec une femme. Je comprends mieux certains trucs. Il m'a parlé d'Aurore mais jamais que c'était au point là. J'entend des pas se diriger vers moi expliquant à sa mère qu'il allait voir ce qui c'est passé.

- Qu'est ce qu'il ce passe Simon ? Chuchote t'il. Une main sur mon épaule.

Je me dégage violemment. Je lui répond sur le même temps mais beaucoup plus incisif:

- Ne me touche pas.

Je vois dans ses yeux que je l'ai blessé. Pourtant c'est loin de ce que je ressens à l'intérieur de moi.

Cependant, il respecte mon choix en enlevant sa main.

- Ne m'attend pas ce soir. Je travaille pas cette semaine. C'est celle d'Oscar. Je rentre chez moi.

- Simon....Je sais que t'a entendu ce que j'ai dis mais...

- Mais rien ! Ne fais pas attendre sa majesté. Elle risque de se poser des questions.

- Simon...

Mon regard le dissuade de rajouter quoi que ce soit.

- A bientôt j'espère. Murmure t'il plus pour lui que pour moi. Moi aussi...

Je suis incapable de répondre à son je t'aime pour le moment. Ses yeux blessés me transperce.

Les larmes aux yeux, il sort de la salle de bain.

- Ce n'est rien. Juste une pile de livres en équilibre précaire qui est tombée.

- Tu pleures ?

- Oui. Dans la chute, un livre que j'aimais beaucoup à été blessé. C'est abimé.

- Ce n'est pas grave tu pourras le racheter.

- Il n'avait pas prix. C'est un cadeau. J'y tiens beaucoup. Je pourrais toujours essayer de le réparer. Il restera froissé pour toujours.

Je rêve ou il parle de moi ?! Ce mec va me tuer un jour. Je lui en veut beaucoup pourtant je ne peux m'empêcher de le trouver adorable. Me comparer à un livre, venant de lui; connaissant son amour pour ses derniers. Ça veut dire beaucoup.

La porte claque. Je reste quelques minutes, stoïque. Réalisant ce qui venait réellement de se passer. Je sais que c'est compliqué pour lui. Autant je ne comprends toujours pas pourquoi il ne m'en a pas parlé. Notre relation aurait été différente mais pas moins sincère ni charnelle. Ses larmes me reviennent pour me prendre au tripes. Je ne lui ai pas répondu. On s'est promis de toujours le faire. Surtout dans ce genre de situation. Je suis un crétin. Je m'en veux tellement.

Je sors de cette foutue salle d'eau. Je me dirige vers son bureau pour y récupérer une feuille.

Mon coeur

Je suis désolé de ne pas t'avoir répondu.

Mon coeur n'était pas apte. Pourtant je le ressentais et ressens au plus profond de mes entrailles. N'en doute jamais.

Il faut qu'on discutent. Je sais que tu en as conscience aussi.

Je t'aime Wille. Jusqu'au étoile et même après.

Ton ange gardien.

<3 

Tes lèvres ont toujours panser mes blessures. ( Young Royals )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant