She's dangerous (Terminée)

Chapitre vingt-et-un.

- DYLAN

Le lendemain matin, je fus réveillé par les rayons de soleil qui entraient par la fenêtre. Au moins, ça allait être une belle journée. Je pris ma serviette et me rendis à la salle de bain, pour prendre une douche et me brosser les dents. Je ne supportais pas de manger avec mon haleine du matin. Je me rendis alors compte que j'étais le dernier réveillé.
Après m'être habillé, je descendis à la cuisine pour y trouver Aaron, Julia et Elyse.

« Bonjour Dylan, tu as bien dormi? Fit Elyse en me versant un verre de jus d'orange.
- Oui, merci. Où est Aiden? Demandais-je.
- Elle est allée s'occuper de certaines choses avec son père, répondit Elyse, elle va revenir dans pas longtemps t'inquiète pas. Installe-toi, il y a des toasts, du beurre, de la confiture, et même des viennoiseries si tu veux. »

J'obéis et saisis une assiette, mettant deux toasts et un croissant dessus, et la déposant sur le comptoir. Je pris une chaise haute et m'installais à côté de Julia en face de mon assiette. Aaron commença à nous parler de ce que nous allions faire pendant ces deux prochains jours, jusqu'à ce qu'Aiden entre par une des trois portes menant au jardin. Je vis Carl passer derrière elle, mais il n'entra pas à l'intérieur, continuant son chemin dans le jardin.

Étant donné que son frère n'avait pas fini de parler, Aiden se contenta de me faire un sourire (que je lui rendis) en passant devant moi, mimant un Salut sur ses lèvres. Elle saisit une assiette et se servit à son tour, puis s'installa silencieusement à côté de moi, m'embrassant la joue tandis que tout le monde écoutait ce qu'Aaron avait à dire sur le club dans lequel nous allions déjeuner ce midi. Lorsque je me rendis compte de ce qu'elle venait de faire, je me tournais vers elle, mais elle continuait d'écouter Aaron comme si de rien n'était. Je regardais autour de moi : Julia et Aaron continuaient la conversation, tandis que je sentais le regard d'Elyse peser sur nous. Je la regardais, et contrairement à ce à quoi je m'attendais, elle m'adressa un sourire plus que bienveillant. Apparemment, même si c'en était une fausse, notre relation semblait plaire à la mère d'Aiden. Lorsque son regard se détacha de nous, Aiden déposa sa main sur la mienne, et s'approcha de moi. Je m'attendais à ce qu'elle m'embrasse à nouveau la joue, sauf qu'elle me chuchota à l'oreille : « Si on doit être un faux couple, mes parents sont ceux qu'on doit le plus convaincre. Ce sont les personnes qui me connaissent le mieux. » Elle se replaça alors sur sa chaise, continuant de manger son petit-déjeuner, tandis que je réfléchissais à ce qu'elle venait de me dire. C'était vraiment intelligent, ce qu'elle venait de dire, et je me dis que je pouvais être fier d'avoir une fausse petite-amie aussi intelligente. Je me souris à moi-même, et continuais mon petit-déjeuner.

Une fois le petit-déjeuner terminé, Aaron et Aiden nous firent visiter le jardin, qui était accessible depuis le seul salon qui n'avait ni télévision, ni cheminée. Elle avait trois grosses portes en bois et en verre qui conduisaient jusqu'au jardin. Ce dernier était large, il faisait au moins trois fois la superficie de la maison-même. À environ 10 mètres des portes, une large piscine rectangulaire s'offrait à nous. Le jacuzzi, lui, était placé juste à côté des portes. Après la piscine, il y avait la seule partie ne contenant pas d'herbe mais de la pierre, avec des chaises longues et une table d'extérieur. Chaque côté du jardin était constitué de forêt, et derrière ces forêts, c'était la côte, autrement dit, une grosse pente, puis un lac. Le jardin lui-même avait une incroyable vue sur le lac. Nous continuâmes notre chemin jusqu'au fond du jardin, à droite. Un petit passage nous permettait d'accéder à un long escalier qui descendait le long de la côte, pour rejoindre un ponton. Je décidais d'immortaliser le moment, et de prendre une photo. Même en étant acteur, il m'était rare de voir autant de beauté qui n'était pas artificielle.

Nous descendîmes alors les escaliers, nos affaires avec nous, et rejoignîmes le quai qui lui aussi appartenait aux O'Sullivan. Nous pouvions aussi apercevoir quelques autres quais reliés eux aussi à des escaliers, appartenant aux voisins, mais personne n'était présent à part nous.