Chapitre trente-quatre.

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- DEUX SEMAINES AUPARAVANT.

3010... 3012... 3014... 3016 Felicity Avenue, nous y voilà. Je m'arrêtais devant une porte simple en verre, avec écrit " BRUCE HARPER, ENTREPRENEUR " en blanc, au milieu. Ca ne faisait pas de doute, c'était bien lui que je cherchais.

Je sortis une main de mes poches et poussais la porte, qui fit déclencher une petite sonnette. Une fois à l'intérieur, une dame assise derrière un comptoir m'accueillit avec un gros sourire aux lèvres.

« Bonjour, est ce que je peux vous aider? Demanda-t-elle.
- Oui, dis-je en m'approchant du bureau, est ce que je pourrais voir Mr Harper?
- Est ce que c'est pour une commande de meubles? »


Mon visage se figea. Était-ce le bon endroit? Le nom qu'on m'avait indiqué correspondait à ce qui était écrit sur la porte, pourtant.


« Euh, dis-je finalement, je pense que je me suis trompé, je pensais que c'était un dét-
- Ah! Me coupa-t-elle. Oui, bien sûr, pardonnez-moi, il sera à vous dans une minute. Vous pouvez vous asseoir là, ce ne sera pas bien long. »


Elle montra les quatre fauteuils en cuir qui se présentaient à moi. Eh bien, je savais désormais pourquoi tant de personnes sur internet se plaignaient du prix qu'il imposait, malgré ses excellents services.

Je me retournais, vérifiant par la baie vitrée que mon chauffeur de taxi était encore stationné au coin de la rue. J'avais atterri à San Francisco à peine vingt minutes auparavant, et je n'avais encore prévenu personne de mon arrivée, étant donné que j'avais d'autres choses à faire avant d'aller les voir. Une de ces choses consistait à aller voir un détective privé, et éventuellement l'engager. Pourquoi? Eh bien, après être allé voir Carl, le père d'Aiden, à propos du journaliste bizarre, celui-ci m'avait dit qu'il allait faire des recherches, mais rien ne s'était passé depuis, alors j'avais décidé de prendre les choses en main moi-même.

Un petit homme aux cheveux gris sortit de son bureau, accompagné d'un homme beaucoup plus grand que lui, aux cheveux quasiment noirs. J'espérais tout de même que monsieur Harper était le deuxième. Lorsqu'ils se serrèrent la main et que le petit homme quitta le bâtiment, je fus un peu plus soulagé. L'homme plus grand remarqua que je ne l'avais pas lâché du regard, et son regard se posa sur moi. La dame de l'accueil lui dit quelque chose, et il acquiesça, puis vint vers moi en me tendant sa main.


« Bonjour, dis-je, je suis Dylan.
- Dylan...?
- Dylan O'Brien. » Dis-je.


Son visage s'illumina.


« Ah, je me disais bien que je vous avais déjà vu quelque part, dit-il, ma fille a des affiches de vous dans sa chambre. Devrait-on poursuivre la conversation dans le bureau? »


J'acquiesçais, et il me fit entrer dans son bureau. Les murs étaient peints en blanc, et il avait un imposant bureau en verre au centre de la pièce. Sur la gauche, des étagères soutenant plusieurs dossiers, et à droite, un autre canapé blanc en face de deux fauteuils également en cuir.

Il referma la porte derrière nous, et s'installa derrière son bureau, me faisant signe de m'asseoir en face de lui.


She's dangerous (Terminée)Where stories live. Discover now