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Quand je me réveil, je suis toujours dans l'obscurité. Ma tête me fait affreusement mal. Je ne me souviens pas de grand chose. Je commence à prendre peur mes yeux son ouvert mais je ne voie rien suis-je devenu aveugle ? Mais je finis par sentir que quelque chose me couvrir les yeux. Je tente de bouger mais je me rend très vite compte que je suis pieds et poings liés. Je gesticule dans tous les sens pour essayer de me libérer mais rien n'y fait. Tout d'un coup la chose qui m'empêchait de voir m'est arraché. Je me retrouve nez à nez en face à des soldats dans ce gigantesque endroit, sûrement l'une de ses habitations abandonné. Ils sont armées jusqu'au dent. Ils sont effrayant à voir, ils me regardent tous avec un sourire collé au visage. On aurait dit que j'étais une gazelle en face d'un troupeau de lions près à bondir pour la manger.

- Elle vient sûrement de ce Village inutile. Affirme un homme.

- Qu'est-ce qu'ils sont difficiles à descendre cela. Rétorque un autre. Pire que des cafards.

Ils ce mirent à rire. Malheureusement pour moi, je ne comprenais pas un traitre mots de ce qu'ils se disaient. C'était tout sauf du Lingala. L'un des hommes s'abaisse à mon niveau et me saisis par la mâchoire.

- D'où vient tu ? Demande t-il.

Faute de pouvoir comprendre ce qu'il dit je continue dans mon silence. Il resserre son étreinte me faisais gémir de douleur.

- Parle ! Hurle t-il.

Mais rien y fait je continue à me taire. Cette fois il saisis son fusil et me frappe avec l'arrière. Ce coup était d'une extrême violence on aurait dit qu'il portait le poids d'une colère et d'une haine immense. Il fait un signe de main aux autres avant de s'en aller en disant "Occupé vous d'elle, et faite la bien souffrir !". Puis comme si il leurs avait donné un ordre ils s'approchent de moi. C'est lorsque l'un d'entre eux me retir mon pagne et qu'il prit mon sein entre ses doigts répugnant que je finis par comprendre. Je tente une énièmes fois de m'enfuir mais sans succès. Ils me maintiennent les pieds et les mains. Je hurle à me brûler la gorge, j'essaye encore et encore de m'échapper mais ils sont beaucoup plus nombreux.

- Sa ne sert à rien d'hurler personne ne t'entendra !

Leurs mains ce déplace de part et d'autre de mon corps. L'un des hommes ce place entre mes jambes que je resserre pour l'en empêcher, il m'assène un énorme coup au niveau du bassin et m'écarte les jambes d'avantages. Il place sa main dans mon intimité  toujours de manière si brutale.

- Tu aime ça espèce de ndumba* comme vous dites.
Pute*

Je continue de crier à m'en exploser les poumons. Je criais comme une hystérique, mais rien n'y fait.

- TA GUEULE ! Cri t-il me giflant par la suite.

C'est lorsque qu'il entre en moi, de la manière la plus violente qui soit que je me suis rendu compte... il venait de me salir, il venait de me prendre quelque chose de précieux, quelque choses qui ne reviendra jamais. Il bouge tel en animale et grogne comme un ogre. Il me répugne, ils me répugnent tous. Mes larmes ne cesse de redoublé. C'est la que je me dit que ça ne sert plus à rien de lutter. À quoi bon ? Ils ont gagné ils m'ont tous pris absolument tout jusqu'à ma dignité. Je ne vois pas Pourquoi je devrais continuez à vivre. Autant qu'ils en finissent, qu'ils me tue une bonne fois pour mettre un terme à tous ça. Je finis par fermé les yeux en attendant que la mort vienne m'emporter. L'image de ma famille me revient en tête, mon père lorsque il le portait sur ses épaules me faisant tournoyer à me faire rire au éclat, mon frère qui m'apprenais a pêché le poisson pré du lac, ma sœur qui aimait me coiffé pour que je sois la plus belle du village et enfin ma mère qui m'apprenait à cuisiné. Ils me manquent tellement.

...

- Délicieuse.

Puis ils ce relèvent tous et partent me laissant me vider de mon sang et de mes larmes. 1 homme, puis 2 puis 3 ils sont tous passé... ils ont tous abusé de Moi, ils mon utilisé comme une vulgaire prostituer. Je n'ai plus de force s'en est trop pour moi je veux quitté ce monde Seigneur reprend Moi.

...

Quelques heures plus tard, alors que j'avais finis par trouvé une once de sommeil, quelqu'un me saisis par les cheveux et m'incite à me lever. Toujours avec toute la brutalité du monde. Ses hommes sont encore là mais je remarque que l'un d'entre eux a un enfant dans les bras, son visage m'ai familier.

- Ekwata. Prononçais-je dans un murmure.

Je tente de m'avancer vers lui mais l'homme me retiens.

- C'est ton fils n'est-ce pas ? Demande l'homme qui tenait Ekwata.

Quand est-ce qu'ils comprendront que je ne comprend rien à ce qu'ils me disent ! Devant mon silence il pose Ekwata au sol et pointe son fusil vers lui. Mes yeux s'écarquillent.

- Soit tu parle soit je le tue ! Je compte jusqu'à trois. 1 !

Je regarde Ekwata qui lui pleuré en tendant ses mains vers Moi.

- 2 !

Je pleure à mon tour. Je ne sais pas quoi faire.

- 3...

- Je peut savoir ce qui se passe ici ? Dit une voix.

Les hommes cessent tous mouvement et ils s'écartent laissant place à... l'homme du buisson.

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Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Where stories live. Discover now