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Je venais de pénétrais dans la cuisine, et sans surprise une tension énorme ce fait ressentir. Robert est installé devant la fenêtre une tasse de café à la main, Josaïa est assis sur le plan de travail encore et toujours à manipuler ses armes. Cherika lui est pensif sûrement, le regard rivé sur un point vide dans la pièce. Chacun est dans son coin personne ne ce parle. Je les salue avant de les rejoindre. Je ne sais même plus où me mettre. Ils n'ont vraiment pas envie de faire d'effort. Je m'assoie près d'Eléonore.

- Tu vas bien ? Me demande t-elle.

- Très bien et toi ?

- Je n'ai pas beaucoup dormis à vrai dire. Répond t-elle.

Un sourire narquois s'affiche sur son visage.

- Pour qu'elle raison ?

- Ah toi aussi. Appuie Josaïa amusé.

- De quoi vous parlez ?

- Il faut croire que vous vous êtes bien amusé hier soir hein Katy. Rajoute Cherika.

Contre mon gré, je finis par comprendre leurs sous entendu et Dieu seule sait comment j'avais honte. Je voulais me retrouver six pieds sous terre. Ils me regardent tous le sourire aux lèvres. Je ne vois absolument pas ce qu'il y a de drôle. J'évite du mieux que je peux leurs regard accusateur et m'en vais me préparer quelque chose à manger. Un peu plus tard, Numia entre dans la pièce. Je me crispe aussitôt. La colère reprend le dessus. L'ambiance, qui était déjà bien froide, est devenue glaciale. J'ai préféré l'ignorer. A ma grande surprise, Robert dépose sa tasse et s'en vas sans même lui intimé un regard. Est-il au courant lui aussi ?

Je  faisait de mon mieux pour rester neutre, pour ne pas attiré l'attention et qu'ils ne  me pose trop de questions. Mais malheureusement pour moi, « toutes mes émotions ce transmettent sur mon visage » comme aime me le répéter Cherika. Il remarqua alors mon malaise.

- Qu'est-ce qui vous prend toutes les deux ? Demande-t-il.

- Rien.

- A d'autres s'il te plaît. Ton visage est tellement serré qu'on aurait dit que t'as la diarrhée.

-*rire* Tu dit n'importe quoi.

Elle ce contente de rester silencieuse. Son visage est tombant à cause de la tristesse. Je suis remonté contre elle... vraiment très remonté... mais j'arrive encore à avoir de la peine pour elle c'est fou.

- Ça va Numia ? Demande Josaïa.

- *rire* Ça t'intéresse toi maintenant ?

- Ouais ta raison, je m'en fou.

Il descend du plan de travail et quitte à son tour la cuisine. Cherika nous regard avec incompréhension. Ekwata entre ensuite, ne faisant que rafraîchir l'ambiance de la pièce. Numia ne sais plus où donné de la tête. Il me fait grâce d'un baisers sur le front.

- Dites c'est moi ou vous êtes tous sous pression aujourd'hui ? Poursuit Cherika.

Avant même de pouvoir répondre, John entre à son tour. De honte je préfère lui tourner le dos. Maintenant que je sais avoir été un élément perturbateur cette nuit. Je suis gêné au plus au point. J'ai crue qu'il m'ignorerai devant tout le monde comme il a l'habitude de faire, mais à plus forte raison fus mon étonnement lorsque je sens sa main ce posé doucement sur mes hanches. Je frémis. Je ne sais même plus où me mettre. Partager entre la gêne et le plaisir.

- Si tu pouvais arrêter de la toucher comme ça quand je suis là ça serais sympas ! Commence Ekwata.

John, sans même lui prêter attention, m'embrasse. Pourquoi fait-il ça ? Il sait très bien que je faiblis. Ma raison me dit d'arrêter, par respect pour mon frère, mais il m'a pris de court, et l'envie d'y mettre un terme n'y est pas. Lorsqu'il y met fin, il me gratifie d'un sourire. Puis défis frontalement Ekwata du regard qui fulmine dans son coin.

Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ