« 44 »

4.1K 558 96
                                    


KATYZIA

Dans quelques heures, nous allons prendre la route et Cherika m'a conseillé de me reposer le plus possible parce que celle-ci s'annonce longue. Mais je n'y arrive pas, j'ai beaucoup trop peur. Peur que je n'avais plus ressenti il y'a des mois de cela. Mais maintenant toute mes hantises on fait leurs retours plus fort que jamais. A chaque fois que je ferme les yeux je me revois, suspendu à cette arbre recevant des coups d'une violence exorbitante. Je me revois, dans cette baignoire frigorifiée ne sentant même plus mes membres eux qui ce réjouissait de mon mal être... ou encore ce coup de feu, ce coup de feu qui signait la fin d'un espoir que je m'efforçais de ne pas perdre, cette espoir d'avoir une vie normale loin de ce pays, loin de la guerre... mais tous ce que j'ai vue et vécu, je sais pertinemment que ma vie ce sera jamais normal.

Après des heures à essayer de chercher le sommeil en vain, je décide de me levé. Je ne vois pas grand monde dans les alentours. Je sort de la tente, la nuit ne vas tarder à arrivé me laisse présager le splendide coucher de soleil qui ce montre à l'horizon. Je regarde autour de moi avant de remarqué une camionnette située non loin. Plissant les yeux, j'y voix la présence de John. Le regard lointain avec une cigarette entre les lève.

A chaque que je le regarde, tout un tas de questions me trotte dans la tête. Du jour où il m'a sortie de mon village jusqu'ici. Il n'y a pas un seule jour où il n'a pas pris soin de moi, il m'a fourni un logis, des habits, de quoi manger. Il n'as pas cessé de prendre des risques pour moi. Il a tué pour moi... il aurait très bien pu me laisser mourir comme tout le monde, alors pourquoi ? Pourquoi moi ?

Retour en arrière:

Nous revenons de la rivière avec maman, nous avons fait une grande lessive parce que cette semaine, un mariage vas ce déroulé et nous devons tous être âpreté. J'ai hâte. Chez nous le mariage c'est sacré, une union entre deux personnes qui sont éperdument amoureux. L'amour ne ce force pas, il n'y a que Dieu qui Unis les être humains. Quand je vois mes parents, la manière dont mon père la regarde comme si c'était l'une des sept merveilles du monde, il s'assure toujours de son bien être avant le siens, il ne supporte pas la voir triste. J'ai toujours eu de l'admiration pour eux et j'ai toujours rêvé d'être à la place de maman.

De retour au village, papa s'empresse de venir nous aidez il prend la bassine que maman et moi nous efforcions à porter.

- Je t'es déjà dit que tu ne devait pas porter des choses trop lourde. Là rappel t-il à l'ordre.

- Oh arrête mon amour je sais me débrouiller toute seule. Dit-elle amusée.

Il ignore sa remarque et entre dans notre maisonnette afin d'y déposé la bassine. Avec Drucila nous nous affairons à étendre le linge le plus rapidement pour pouvoir aller jouer avec nos amis. Tandis que moi je suis toujours dans mes pensées. Comment papa fait-il pour éprouvé un si fort amour en la présence de maman ? C'est insensé.

A peine finis Drucila s'empresse de rejoindre ses amis tandis que moi je part m'installer près de papa.

- Oh ma fille boni* ?
Ça va*

- Bien papa.

Je me contente de le regarder, à vrai dire je ne sais pas par où commencer. J'ai peur qu'il le prenne mal.

- *rire* Ozo tala nga boye pona nini* ?
Tu me regarde comme ça pourquoi*?

- Tu aime maman ?

- *rire* c'est quoi cette question ? Bien sûr que je l'aime, tout comme je t'aime.

- Dit comment tu a sue que tu étais amoureux ?

- ... À vrai dire, on ne ce rend pas vraiment compte au début, tu sais on essaye toujours de ce dire que ce n'est rien que ça vas passer que c'est juste un sentiment éphémère. Mais une fois qu'elle est là on peut pas y échapper. On ressens le besoin de toujours protéger la personne qu'on aime, de faire passé son bien être avant le siens, ne pas vouloir la partager avec une autre personne, ton coeur bat à chaque fois que tu la vois, que tu l'entend ou même que tu la touche. Dit-il le regard lointain. Tu ne peux t'empêcher de la regarder même Quand il n'y pas de raison, sa douleur est le mien, son bonheur est le mien. On ne peut pas le nié.

Par mes gardes je verse une larmes. C'est tellement beau l'amour qui lui porte. Je veux goûter à cette amour moi aussi.

- Orh ozo lela nini* ?
Orh pourquoi tu pleures*

- C'est jolie ce que t'a dit.

- *rire* Kende ko sakana kuna*
Vas jouer là bas*

Temps présent:

...C'est ça alors, c'est ça que je ressens, le cœur qui bat au sons de sa voix, au contacte de sa peau. J'ai succombé à son charme s'en même m'en rendre compte... ses signes qu'il envoie lui aussi, éprouve t-il la même chose que moi ? Où est-ce que je me fait simplement des idées ? Je dois en être sûr il faut que je sache. Arrivé devant la camionnette, je frappe à la vitre. Il me jette un regard furtif avant de m'ouvrir la portière. Je m'engouffre dans celle-ci.

- Qu'est-ce que tu fait ici ? Tu devrais te reposer. Commence t-il.

- J'arrive pas à dormir.

Puis un silence s'en suit. J'ai envie de lui poser la question. Mais j'ai peur de me faire des illusions. Devrait-je garder ça pour moi ? Je sais plus je suis tenté de rebrousser chemin. Parce que malgré moi, j'ai succombé à son charme. Comme mon père le disait, on début on ne ce rend pas compte, mais les signe ne trompe pas.

- John je... commençais-je. Tu m'aime ?

J'ai pris mon courage à deux mains. Bien que je regrette déjà mes paroles, j'ai besoin d'être fixé. Que l'amour que je lui porte ne soit pas a sens unique. Mes mains devienne moite. Il tique, je vois ses nerfs ce tendre, il regarde droit devant lui sans répondre à ma question. Je savais que c'était une mauvaise idée.

- Je... je... Non oublie je... bafouillais-je.

Je m'empresse de vouloir sortir, mais à ma grande surprise, il bloque les portes. Je sens mes membres trembler de part et d'autre, mon souffle ce fait cour. J'ai peur d'affronter son regard.

- John S'il te plaît...

Il saisis mon bras, de sorte à m'obliger à lui faire face. Il jette sa cigarette d'un geste brusque avant de me regarder droit dans les yeux. Son regard est dure.

- Tu me demande si je t'aime hein ? Répète t-il.

Je n'ose pas répondre, je sens mes yeux s'humidifier, je me sens humilié. J'aurais due garder ça pour moi, je me sens ridicule c'est horrible. Je baisse le tête, n'ayant pas le courage d'affronter son regard plus longtemps. Mais il ne l'entendait pas de cette oreille. Il m'attrape par le menton et relève ma tête.

- Et puis merde ! Murmure t-il.

Et sans crier garde, ses lèvres... ses lèvres viennent au contacte des miennes. Mon Dieu j'ai l'impression de rêvé sur place. Lorsqu'il demande l'accès à ma bouche, j'ai su que je ne rêvais pas. Nos lèvres se joignent pour une danse endiablée. Je n'ai jamais éprouvé une telle chaleur corporelle. Même à travers ce baiser je sens cette manière qu'il a de faire attention à moi. Il prend son temps, il ne me brusque pas... tous ce que je voulais à cette instant c'est que ça ne s'arrête pas. Ce cour instant, m'a paru une éternité...

- Tu as ta réponse.

Votez et Commentez

Muluba_People⚜️

Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant