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Il me regarde et Comment vous dire que cette homme reflette a lui tout seul la définition de la peur. Il est grand, le regard ténébreux, le visage fermé qui ne laisse échapper aucune expression. Il avait l'air plus gentille quand je l'ai vu dans le buisson. De plus il a une grande cicatrice qui commençait de son œil gauche descendant jusqu'à sa jou. Je comprends pourquoi ils ont si peur de lui tout d'un coup. Il continue de me regardé.

- Qui est-ce ? Reprend t-il.

- Je ne sais pas on essaye de la faire parlé mais rien. Répond l'un des hommes.

- Elle viens sans doute d'un de ces villages qu'on a rasé l'autre jour. Continue un autre avec fierté.

Il persiste avec son regard vitreux. Alors je décide de détourné le miens et de la portée sur Ekwata. Il pleuré encore et toujours c'est horrible de le voir comme ça et de pas pouvoir le prendre dans mes bras.

- Sortez !

- Mais comman...

- T'ai-je donné la parole !? Poursuis t-il.

- ...

- Qu'attendez-vous pour sortir !?

L'homme qui me maintenait me jette au sol. Ni une ni deux je me précipite vers Ekwata et le prend dans mes bras. Je le berce de sorte à ce qu'il arrête de pleuré. Il peine à ce calmer mais finis par le faire.

- Comment t'appelle-tu ?

Quand je réalise qu'il vient de parlé en lingala, je m'arrête un instant et le regarde. Son regard est supérieur, il me regarde de haut à côté de lui j'ai l'impression d'être qu'un insecte. Son visage n'exprime rien d'autre que de la colère et du m'épris. Il prend une caisse qui ce trouvait à proximité, la place devant moi et s'y assois. Il sort de sa poche ce qui semble être une boite de cigarette, mon frère m'en avait déjà parlé de ces choses il me répétait toujours "Ces choses sont les œuvres du Diable, il ne faut surtout pas en consommé sinon Dieu te punira". Il en met une dans sa bouche et l'allume.

- Tu veut que je termine le travail que mes hommes on commencé ? Questionne t-il.

-...

- Non n'est-ce pas, alors je répète Comment t'appelle-tu ? Répète t-il.

-...Ka... Katyzia...

- Katyzia... dit-il à son tour.

Il continue de me fixé. On aurait dit un fou. Ses yeux ne bouge pas, il ne cligne pas des yeux. De tous les hommes que j'ai pue voir c'est sûrement le plus terrifiant.

- Depuis combien de temps est-tu ici ? Poursuit-il.

Je hausse les épaules lui faisant comprendre que je n'en ai aucune idée. Je dirais 2 jours si ce n'est 3 mais je sais pas. Je ne sais plus. Je suis fatiguée, j'ai faim et j'ai soif. J'ai perdu la notion du temps. Même le bébé n'a rien manger depuis.

- Tu est consciente que tu devrais déjà être morte à l'heure qu'il est ?

-... qu'est-ce que vous attendez pour le faire ? Rétorquais-je.

Et comme toujours il ne réagi pas, même pas à l'affront que je viens de lui faire. Il continue de me regardé.

- Tu ne devrais pas faire la maline avec moi, je t'ai épargné la première fois ne pousse pas reconsidérer la question !

Il ce lève puis sort.
...

Maintenant un long moment qu'il est partie. Me laissant la, affamé, assoiffé, blessé et nue. Ekwata a finis par s'endormir sur ma poitrine. Quand je le regarde, je suis triste. Ce bébé est innocent, il ne mérite pas tout ça. Même si mon envie de quitter cette terre est très présente dans mon esprit, je ne veut pas abandonné ce bébé. L'homme refait son apparition.

- Enfile ça ! Dit-il me jetant un t-shirt à la figure.

Je pose Ekwata au sol et met le t-shirt qui était très grand pour moi qui m'arrive jusqu'au genoux. Puis je reprend place au sol. Il me tend une bouteille d'eau mais j'hésite à la prendre, je suis surpris par son comportement, il est... gentil, si on peut dire ça comme ça.

- Tu vas prendre cette foutu bouteille oui ou non !?

- Qui me dit qu'elle n'est pas empoisonné ?

- Si j'aurais voulue te tuer je l'aurais fait de mes propres mains. Alors tu la prend ou pas ?

Je finis par la prendre et la boire. En plus elle était fraîche, je bois un peut pour en laissé pour Ekwata. Il me tend ensuite des bananes et des pommes. Je le regarde, je ne comprends toujours pas ce qu'il essaye de faire. Pourquoi ce soucis t-il de moi ?

- Je ne me soucis pas de toi au contraire.

Suis-je folle ou vient-il de lire dans mes pensée ?

- Je pense juste que tu pourrais me servir à quelque chose !

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Muluba_People⚜️

Katyzia - « Dehors c'est la guerre... »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant